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Attention, retournement en vue sur le marché de l'immobilier ! Les signes de craquements se multiplient, en France comme dans la plupart des pays développés. Les indices de prix augmentent moins vite, quand ils ne diminuent pas. Les logements neufs ne se vendent plus comme des petits pains. Les agents immobiliers parlent d'accalmie, alors qu'ils sont d'ordinaire les derniers à admettre un tel phénomène, qui pèse sur leurs revenus. Aux Etats-Unis, le basculement est brutal. Les permis de construire et les ventes de logements neufs ont chuté de 20 % en un an. Les promoteurs ont près de 5 millions de maisons sur les bras. En Europe, la conjoncture n'est pas aussi mauvaise, et les acquéreurs sont moins endettés. Mais les signes classiques de fin de bulle apparaissent : les acheteurs s'emballent moins vite, les banquiers deviennent plus prudents, certains vendeurs exigent des prix inouïs - par exemple près de 8.000 euros le mètre carré juste à côté de Barbès, l'un des quartiers les plus défavorisés de Paris. En France, les prix ont diminué en août.
L'assainissement du marché immobilier constitue une bonne nouvelle. Le doublement des prix en dix ans a dissuadé nombre de candidats à l'achat. Une éviction particulièrement dommageable en France, où la proportion de ménages propriétaires de leur toit est plus faible que dans la plupart des pays développés. Et surtout, l'envolée récente s'est traduite par un endettement colossal. La dette des ménages progresse de 10 % l'an en Amérique ou en Europe, 15 % en France. Dans la zone euro, la Banque centrale européenne s'alarme légitimement de cette poussée. Américains, Français ou Espagnols avaient certes d'excellentes raisons d'emprunter pour acheter. Ces dernières années, les taux d'intérêt à long terme étaient au plus bas depuis près d'un demi-siècle. Les banquiers ont allongé la durée des prêts. En France, il n'y a pas assez de logements. Mais les dettes, pas plus que les arbres, ne peuvent monter jusqu'au ciel. Après, il faut rembourser...
C'est ici que le retournement de l'immobilier peut devenir dangereux. Aux yeux du FMI, la chute de l'immobilier américain est l'une des trois menaces qui pèsent sur la croissance mondiale. Ce n'est guère surprenant : depuis cinq ans, l'immobilier a joué un rôle moteur dans le dynamisme des pays développés. Après l'éclatement de la bulle Internet, c'est la construction, financée par de l'argent emprunté à faible taux d'intérêt qui a relancé la machine. Sans elle, la croissance aurait pratiquement stagné ces dernières années en France. Une chute brutale de l'immobilier précipiterait les pays riches dans la récession, et le reste du monde avec. Le problème, c'est qu'une bulle de pierre explose comme toutes les bulles. La déflagration et ses retombées sont incontrôlables. Seules les banquiers centraux peuvent tenter d'amortir le choc en réduisant les taux d'intérêt. Par bonheur, ils semblent conscients du fait que les prochains mois seront périlleux.