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 Délivrance quittance de loyer
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 25 sept. 2006 :  18:46:58  Voir le profil
Ma propriétaire a voulu augmenter mon loyer de 50% en prétextant qu'il était sous-évalué !

Elle ne veut faire aucune réparation malgré l'état déplorable de la maison : humidité par capillarité et absence d'aération dans la salle de bains, panneau électrique vétuste (les fusibles sont cramponnés au tableau, reliés avec du fer et ledit panneau va s'écrouler), un morceau de béton d'1,5 kg s'est détaché de l'angle du balcon supérieur et les jours de mistral nous inhalons les remontées d'égout.

J'ai donc refusé l'augmentation, après renseignement auprès de l'ADIL et je continue à régler le montant de l'ancien loyer.

Ma propriétaire refuse de délivrer les quittances de loyer et n'encaisse plus mes chèques depuis le 1/07. En a t'elle le droit car je ne trouve pas de réponse sur le net ?

Pour info : Le courrier adressé par celle-ci, pour m'avetir, 6 mois avant, n'était pas conforme et j'ai laissé courir selon mon bon droit.

Merci de m'éclairer..
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Joulia
Pilier de forums

14807 réponses

Posté - 25 sept. 2006 :  19:13:04  Voir le profil  Voir la page de Joulia
euh, pouvez-vous nous dire la date de prise d'effet du bail ?
comment vous a t-elle écrit pour l'augmentation de 50% ?
quelles sont les démarches entreprises par vous pour les plaintes sur l'état de la maison ?
logement non meublé ?

merci pour les précisions, on pourra mieux cibler nos réponses.

pour les chèques non encaissés : elle va vous jouer un mauvais tour en n'encaissant pas vos chèques, ca c'est sûr ... faites des virements ...

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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 26 sept. 2006 :  08:53:18  Voir le profil
Bonjour et merci d'intervenir rapidement.

Je suis entrée dans les lieux en 7/88, logement vide, sans bail : d'après l'ADIL, pas de bail valant bail, mes droits couraient jusqu'en 06/06.

La propriétaire dit m'avoir écrit en recommandé en 11/85, mais je n'ai rien signé et ce n'est pas indiqué sur le courrier reçu qui stipule : "Conformément à la réglementation (laquelle ? ne cite pas loi de 89) nous souhaitons établir un bail (...) Votre loyer est actuellement sous évalué par rapport à ceux d'appartements comparables dans le voisinage (...) En conséquence, à/c du 1/07/06 votre nouveau loyer sera de...

Elle produit l'attestation d'un cabinet immobiler du village (connaissance) qui atteste pour servir et faire valoir, des prix pratiqués sur la commune pour un T3.

Je lui ai demandé la preuve que j'ai signé un recommandé, qu'elle ne fournit pas, ce serait ma fille mineure, qui aurait signé...

A noter que : la propriétaire a hérité en 2004 de son père avec qui j'avais eu le même souci en 98. Je lui avais démontré, en appliquant les indices que le loyer qu'il augmentait régulièrement était sur-évalué.

Concernant la vétusté et non conformité, son père avait déjà constaté et fait des travaux sur l'écoulement des eaux usées qui ont stagné durant plusieurs mois devant ma chambre (les miennes et des voisins au-dessus) . Les travaux, au rabais, ont été mal faits à l'époque, tuyaux trop petits, pas d'aérations et pas de recours contre l'entreprise qui a fait faillite aux dires du propriétaire. Il en résulte les remontées nauséabondes et le fait que les WC se bouchent régulièrement.

Depuis 2004 j'ai écrit à la nouvelle propriétaire à maintes reprises et elle est venue constaté une nouvelle fois ce mois-ci. Elle considère que si elle effectue les travaux elle m'augmentera comme prévu sans fractionner sur 6 ans (loi de 89)et qu'elle va trouver 3 logements équivalents comme preuve (ce qui ne figurait pas sur son courrier de 11/05). Elle me signale qu'elle ne produit plus de quittance à/c de 7/06 et qu'elle n'encaisse plus mes chèques.

Je sais que j'aurais dû lui adresser une lettre recommandée pour signaler les problêmes mais, veuve depuis peu, avec mes 2 enfants, je craignais des représailles et devoir partir alors que mes moyens sont peu élevés et que les logements sont introuvables dans notre région.

Une amie m'a conseillé de déposer mes règlements à la Caisse des Dépots et Consignations mais celà risque t'il pas d'engendrer de nouveaux frais tout comme les virements et sur quel compte ?

Quant aux quittances est-elle dans son droit car si je devais partir, elles me sont indispensable pour obtenir un logement social ?
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Joulia
Pilier de forums

14807 réponses

Posté - 26 sept. 2006 :  09:32:06  Voir le profil  Voir la page de Joulia
ah bien, c'est bcp plus complet !
on peut donc vous répondre avec plus de précisions, cette fois-ci


Citation :
Je suis entrée dans les lieux en 7/88, logement vide, sans bail : d'après l'ADIL, pas de bail valant bail, mes droits couraient jusqu'en 06/06.

bail oral est valide. si proprio privé, c'est un terme de 3 ans. donc entrée 7/88, termes au 6/91, 6/94, 6/97, 6/2000, 6/2003, 6/2006 et le prochain est donc de 6/2009

votre bail existe bel et bien. Il peut donc être revalorisé tous les échéances, a condition que le bailleur vous prévienne au moins 6 mois avant le terme (art 15- 17- 19 de la loi de 89).

le bailleur peut aussi a tout moment demander l'etablissement d'un bail écrit. Il semble l'avoir fait d'ailleurs et dans ce cas, vous ne pouvez pas vous y opposer. A vous de discuter les modalités.

Citation :
A noter que : la propriétaire a hérité en 2004 de son père avec qui j'avais eu le même souci en 98. Je lui avais démontré, en appliquant les indices que le loyer qu'il augmentait régulièrement était sur-évalué.

comprends pas bien car puisque pas de bail écrit, aucune indexation n'est possible !

Citation :
Une amie m'a conseillé de déposer mes règlements à la Caisse des Dépots et Consignations mais celà risque t'il pas d'engendrer de nouveaux frais tout comme les virements et sur quel compte ?

rumeur qui a la vie dure: ce n'est pas possible !!! seul un juge peut décider la consignation des paiements de loyer.
comme déjà dit plus haut, faites des virements (voir votre banque pour vous faire expliquer).
car si elle n'encaisse pas vos chèques, vous ne pourrez pas prouver que vosu avez payé !!! je suppose que vous n'envoyez pas vos chèques par LRAR, alors c'est vous qui allez être marron dans cette histoire car elle aura facile de dire que vosu n'avez pas payé (surtout si vous ne faites pas de lettre LRAR en lui signalant le non encaissement). donc filez vite voir votre banque.


Citation :
Quant aux quittances est-elle dans son droit car si je devais partir, elles me sont indispensable pour obtenir un logement social ?

vous devez les demander par LRAR puisque vous ne les recevez pas et menacez de vous adresser au TI pour avoir gain de cause. Mais là on tourne en rond car puisque elle n'encaisse pas vos chèques, sa position est que vous ne payez pas !!!

le mieux serait à votre stade, de demander une conciliation (voir à la mairie pour les procédures). Ce sera tjs bon pour vous, même si elle n'accepte pas la confrontation.





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Joulia
Pilier de forums

14807 réponses

Posté - 26 sept. 2006 :  09:35:41  Voir le profil  Voir la page de Joulia
voici les articles en question:

Citation :
Chapitre III : Du loyer, des charges et du règlement des litiges.
Article 16
Modifié par Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 188 (JORF 14 décembre 2000).


Les données statistiques nécessaires à la détermination des références mentionnées aux articles 17 et 19 peuvent être recueillies et diffusées, pour chaque département, par des observatoires des loyers agréés à cette fin par le ministre chargé du logement. Cet agrément peut également être accordé à des observatoires des loyers exerçant leur activité pour l'ensemble d'une agglomération.
L'agrément mentionné à l'alinéa précédent n'est accordé, dans des conditions fixées par décret, qu'aux observatoires dont les statuts assurent la représentation équitable des bailleurs, des locataires, des gestionnaires au sein de leurs organes dirigeants.
Les observatoires des loyers fournissent aux commissions départementales de conciliation et aux juges qui en font la demande les éléments d'information en leur possession permettant à ceux-ci de favoriser la conciliation des parties ou de trancher un litige.
Le Gouvernement dépose tous les deux ans, sur le bureau des assemblées, au cours du deuxième trimestre, un rapport sur l'évolution des loyers.


Article 17
Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 art. 48 III (JORF 16 juillet 2006).


a) Le loyer :
- des logements neufs ;
- des logements vacants ayant fait l'objet de travaux de mise ou de remise en conformité avec les caractéristiques définies en application des premier et deuxième alinéas de l'article 6 ;
- des logements conformes aux normes définies par ledit décret, faisant l'objet d'une première location ou, s'ils sont vacants, ayant fait l'objet depuis moins de six mois de travaux d'amélioration portant sur les parties privatives ou communes, d'un montant au moins égal à une année du loyer antérieur, est fixé librement entre les parties.
b) Le loyer des logements vacants ou faisant l'objet d'une première location qui ne sont pas visés au a ci-dessus est fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19, s'il est supérieur au dernier loyer exigé du précédent locataire.
Les dispositions de l'alinéa précédent sont applicables jusqu'au 31 juillet 1997. Avant cette date, le Gouvernement présentera au Parlement un rapport d'exécution permettant d'établir la comparaison entre l'évolution des loyers des logements vacants selon qu'ils relèvent du a ou du b du présent article.
Toutefois, le Gouvernement présentera au Parlement, dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la loi n° 92-722 du 29 juillet 1992 portant adaptation de la loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988 relative au minimum d'insertion et relative à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et professionnelle, un rapport d'information sur les logements vacants dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants au sens du recensement général de la population, spécifiant, entre autres, les motifs et la durée de la vacance.
En cas de non-respect par le bailleur des dispositions de l'article 19, le locataire dispose, sans qu'il soit porté atteinte à la validité du contrat en cours, d'un délai de deux mois pour contester le montant du loyer auprès de la commission de conciliation.
A défaut d'accord constaté par la commission, le juge, saisi par l'une ou l'autre des parties, fixe le loyer
.

c) Lors du renouvellement du contrat, le loyer ne donne lieu à réévaluation que s'il est manifestement sous-évalué.
Dans ce cas, le bailleur peut proposer au locataire, au moins six mois avant le terme du contrat et dans les conditions de forme prévues à l'article 15, un nouveau loyer fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19.
Lorsque le bailleur fait application des dispositions du présent c, il ne peut donner congé au locataire pour la même échéance du contrat.
La notification reproduit intégralement, à peine de nullité, les dispositions des alinéas du présent c et mentionne le montant du loyer ainsi que la liste des références ayant servi à le déterminer.
En cas de désaccord ou à défaut de réponse du locataire quatre mois avant le terme du contrat, l'une ou l'autre des parties saisit la commission de conciliation.
A défaut d'accord constaté par la commission, le juge est saisi avant le terme du contrat. A défaut de saisine, le contrat est reconduit de plein droit aux conditions antérieures du loyer éventuellement révisé. Le contrat dont le loyer est fixé judiciairement est réputé renouvelé pour la durée définie à l'article 10, à compter de la date d'expiration du contrat. La décision du juge est exécutoire par provision.
La hausse convenue entre les parties ou fixée judiciairement s'applique par tiers ou par sixième selon la durée du contrat.
Toutefois, cette hausse s'applique par sixième annuel au contrat renouvelé, puis lors du renouvellement ultérieur, dès lors qu'elle est supérieure à 10 p. 100 si le premier renouvellement avait une durée inférieure à six ans.
La révision éventuelle résultant du d ci-dessous s'applique à chaque valeur ainsi définie.

d) Lorsque le contrat de location prévoit la révision du loyer, celle-ci intervient chaque année à la date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat.
L'augmentation du loyer qui en résulte ne peut excéder la variation d'un indice de référence des loyers publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques, dont les modalités de calcul et de publication sont fixées par décret en Conseil d'Etat. Ces modalités de calcul s'appuient notamment sur l'évolution des prix à la consommation, du coût des travaux d'entretien et d'amélioration du logement à la charge des bailleurs et de l'indice du coût de la construction. A défaut de clause contractuelle fixant la date de référence, cette date est celle du dernier indice publié à la date de signature du contrat de location.
e) Lorsque les parties sont convenues, par une clause expresse, de travaux d'amélioration du logement que le bailleur fera exécuter, le contrat de location ou un avenant à ce contrat fixe la majoration du loyer consécutive à la réalisation de ces travaux.


Article 18

Modifié par Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 188 (JORF 14 décembre 2000).


Dans la zone géographique où le niveau et l'évolution des loyers comparés à ceux constatés sur l'ensemble du territoire révèlent une situation anormale du marché locatif, un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de la Commission nationale de concertation, peut fixer le montant maximum d'évolution des loyers des logements vacants définis au b de l'article 17 et des contrats renouvelés définis au c du même article.
Ce décret précise sa durée de validité qui ne peut excéder un an et peut prévoir des adaptations particulières, notamment en cas de travaux réalisés par les bailleurs ou de loyers manifestement sous-évalués.


Article 19
Modifié par Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 188 (JORF 14 décembre 2000).


Pour l'application de l'article 17, les loyers servant de références doivent être représentatifs de l'ensemble des loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables, situés soit dans le même groupe d'immeubles, soit dans tout autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situé dans la même zone géographique. Un décret en Conseil d'Etat définit les éléments constitutifs de ces références.
Le nombre minimal des références à fournir par le bailleur est de trois. Toutefois, il est de six dans les communes, dont la liste est fixée par décret, faisant partie d'une agglomération de plus d'un million d'habitants.
Les références notifiées par le bailleur doivent comporter, au moins pour deux tiers, des références de locations pour lesquelles il n'y a pas eu de changement de locataire depuis trois ans
.

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libab
Pilier de forums

707 réponses

Posté - 26 sept. 2006 :  19:24:04  Voir le profil
votre bail existe bel et bien. Il peut donc être revalorisé tous les échéances, a condition que le bailleur vous prévienne au moins 6 mois avant le terme (art 15- 17- 19 de la loi de 89).

C'est une proposition que fait le bailleur sur une revalorisation du prix de location.
Si les parties sont OK = pas de problème
Si pas OK = il n'y a que le magistrat qui peut décider.
En résumé ce n'est pas parce que le bailleur vous propose un prix de loyer que vous êtes d'accord. Néanmoins s'il correspond au prix du marché, le magistrat certainement l'acquiesera. Mais ce sera une procédure judiciaire et votre bailleur aura aussi à en subir les frais. Donc un bon arrangement sera toujours meilleur.

Si tel prix du loyer est fixé soit par le magistrat soit en accord amiable, l'augmentation ne peut être que de 50% de la valeur d'augmentation.
Exemple :
loyer actuel 500€/mois
loyer dans secteur 800€
l'augmentation ne pourra être sue de 150€ (800-500=300/2 = 150€)

Si elle est > à 10% augmentation sur 6 ans
Si elle est < à 10% augmentation sur 3 ans.

150€ > 10% donc répartition par 6ème 150/6=25€/la 1ère année
50€ la 2ème etc....
soit 525 € puis 550€ etc....

Dans votre cas puisqu'il n'y a pas de bail conclu il n'y a pas d'indexation.

A votre service

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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 30 sept. 2006 :  18:17:02  Voir le profil
Libab, j'ai appris tardivement que mon propriétaire ne pouvait pas augmenter mon loyer (loi du 6.7.89 : La révision du loyer suppose l'existence d'un clause écrite la prévoyant ; à défaut, la révision ne peut intervenir. Ainsi le Tribunal ne peut accepter une demande d'indexation du loyer d'un bail verbal sans constater l'existence d'in accord sur cette indexation - Cass. Civ. III : 4.10.95)).
En revanche, merci pour le mode de calcul détaillé.
Concernant l'établissement d'une quittance, ma question du départ, j'ai la réponse "Pas de bail = pas de clause de révision, donc pas d'augmentation ! Obligation de délivrer une quittance !"
Il me reste à prouver que je paie mes loyers, car la propriétaire n'encaisse plus mes chèques depuis juillet et comme me l'a fait comprendre Joulia, elle risque de me coincer.
Encore merci.
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 30 sept. 2006 :  18:38:27  Voir le profil


votre bail existe bel et bien. Il peut donc être revalorisé tous les échéances, a condition que le bailleur vous prévienne au moins 6 mois avant le terme (art 15- 17- 19 de la loi de 89).

J'ai bien été prévenue dans les délais mais pas dans la forme.

le bailleur peut aussi a tout moment demander l'etablissement d'un bail écrit. Il semble l'avoir fait d'ailleurs et dans ce cas, vous ne pouvez pas vous y opposer. A vous de discuter les modalités.

Effectivement, il sagit de l'établissement d'un bail écrit.


comprends pas bien car puisque pas de bail écrit, aucune indexation n'est possible !

Je ne le savais pas, à l'époque.


[/quote] rumeur qui a la vie dure: ce n'est pas possible !!! seul un juge peut décider la consignation des paiements de loyer.
comme déjà dit plus haut, faites des virements (voir votre banque pour vous faire expliquer).
car si elle n'encaisse pas vos chèques, vous ne pourrez pas prouver que vosu avez payé !!! je suppose que vous n'envoyez pas vos chèques par LRAR, alors c'est vous qui allez être marron dans cette histoire car elle aura facile de dire que vosu n'avez pas payé (surtout si vous ne faites pas de lettre LRAR en lui signalant le non encaissement). donc filez vite voir votre banque.

Je suis allée voir ma banque qui , surprise de ma requête, m'a infomée qu'il n'était pas possible de régler par virements. La propriétaire doit autoriser la communication de son n° de cpte, ce qui semble exclus.

Par contre je vais l'aviser par LRAR en faisant état de son non- encaissement, en demandant mes quittances et en lui rappelant mes précédant courriers relatifs à la vétusté et non conformité du logement.


vous devez les demander par LRAR puisque vous ne les recevez pas et menacez de vous adresser au TI pour avoir gain de cause. Mais là on tourne en rond car puisque elle n'encaisse pas vos chèques, sa position est que vous ne payez pas !!!

le mieux serait à votre stade, de demander une conciliation (voir à la mairie pour les procédures). Ce sera tjs bon pour vous, même si elle n'accepte pas la confrontation.

J'envisage cette solution selon la réponse qui sera donnée à mon courrier.

Merci d'avoir pris le temps d'approfondir.





[/quote]
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 30 sept. 2006 :  18:41:00  Voir le profil
Le message précédant d'adresse à Joulia, désolée, je n'ai pas maîtrisé les citations.
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Joulia
Pilier de forums

14807 réponses

Posté - 30 sept. 2006 :  22:12:44  Voir le profil  Voir la page de Joulia
Citation :
Je suis allée voir ma banque qui , surprise de ma requête, m'a infomée qu'il n'était pas possible de régler par virements. La propriétaire doit autoriser la communication de son n° de cpte, ce qui semble exclus.



oui pour un virement, il vous faut le RIB de votre bailleur (bien évidememnt) mais demandez-lui tout simplement dans votre LRAR ; ca ajoutera à votre bonne foi de vouloir payer vos loyers en temps et en heure et que c'est elle qui fait obstruction.
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 06 oct. 2006 :  17:07:44  Voir le profil
J'ai suivi vos conseils, Joulia. Je suis allée poster, hier, ma LRAR : 2 pages où j'ai rappelé notre entrevue et les points évoqués ainsi que ma proposition de règlement par quittance.

J'ai voulu phocopier mon courrier en Mairie et là, j'ai appris qu'un médiateur pénal résidait dans ma commune. RDV pris aussitôt et entrevue dans la journée.

Celui-ci m'a demandé une attestation d'assurance de mon logement qui doit obliger un propriétaire à délivrer les quittances. Il a convoqué ma propriétaire pour mardi prochain, m'a dit que je ne risque rien et suis dans mon plein droit.

Par contre, concernant l'augmentation du loyer, il pense faire réviser le loyer, en fonction des indices, bien que je n'ai pas de bail écrit. Le montant est bien inférieur à ce qui m'était réclamé, tout de même.

Je me demande s'il maîtrise toute la législation car j'ai l'impression de lui faire découvrir pas mal de choses (sources ADIL). Il est asez vague quant à la réfection des peintures mais se propose de venir à mon domicile, en compagnie de ma propriétaire pour suite à donner et état des lieux avant bail.

Par contre, je reçois ce jour mon relevé bancaire : les loyers de 7 et 8/06 viennent d'être encaissés.

Quelle attitude dois-je avoir ? Toute proposition sera la bienvenue.

Merci.
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 07 oct. 2006 :  21:57:06  Voir le profil
Pour la quittance je viens de trouver cet article de la moi de 89, modifié en 2000 : Article 21
Modifié par Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 art. 188 (JORF 14 décembre 2000).

Le bailleur est tenu de remettre gratuitement une quittance au locataire qui en fait la demande. La quittance porte le détail des sommes versées par le locataire en distinguant le loyer, le droit de bail et les charges.

Si le locataire effectue un paiement partiel, le bailleur est tenu de délivrer un reçu.
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 11 oct. 2006 :  08:06:36  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par lapislazulif
.... La quittance porte le détail des sommes versées par le locataire en distinguant le loyer, le droit de bail et les charges.


Plus de droit de bail, et pour les charges, ce sont les provisions
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 23 oct. 2006 :  18:21:25  Voir le profil
Bonjour,

Pour info : la propriétaire m'a adressé les quittances manquantespressée par le médiateur qui l'a convoquée.

Le médiateur est venu faire un état des lieux. Il a constaté le danger sérieux du balcon supérieur qui se détache par plaques. Concernant le panneau électrique vétuste et fusibles de porcelaine il a dit qu'il n'y a pas obligation de mettre en conformité tant que l'on ne touche à rien...S'il flambe, j'aurais averti

Côté salle de bain : le fenestron en décomposition va être remplacé par un neuf en PVC. Le souci est qu'il n'est pas certain de pouvoir y inclure un autogyre pour ventiler à cause du double vitrage. C'est pourtant un des noeuds du problême.

Les causes de l'humidité vont être recherchée, après examen exterieur, il semble que la façade puisse être une des causes car pas d'enduit, seulement un crépi qui craquèle. (dixit le médiateur : le propriétaire a du souci à se faire...)

Il a constaté l'implantation de la fosse trop éloignée de la maison et l'absence de conduits d'aération : cause des remontées d'odeurs d'égoût.

En contrepartie des travaux la propriétaire fait demander une augmentation de loyer de 50€ au lieu des 150 préalablesmais ne veut pas refaire les peintures endommagées par l'humidité

Je suis allée à la permanence ADIL qui m'a expliqué que les travaux doivent être exécutés sans contre-partie : c'est un dû. Pour l'augmentation je peux la refuser.

J'ai proposé d'accepter à la seule condition qu'elle refasse les peintures.

J'ai appliqué la règle calcul de Libab : l'augmentation étant de 20%, je pense pouvoir demander l'étalement su 6 ans

Ensuite, le médiateur m'a conseillé de signer le bail. Quel doit en être le point de départ ? Je crois qu'il n'y a pas d'effet rétroactif pour l'augmentation puisque non prévenue selon les modalités

Encore merci aux intervenants
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 23 oct. 2006 :  18:32:06  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par lapislazulif
.... Concernant le panneau électrique vétuste et fusibles de porcelaine il a dit qu'il n'y a pas obligation de mettre en conformité tant que l'on ne touche à rien...S'il flambe, j'aurais averti
....
Deux choses fondamentales à contrôler (non négociables)

- Vérifier l'impédance de terre et sa continuité dans le logement (toutes les prises avec terre doivent être réellement à la terre)
- Vérifier la présence d'un différentiel de 30mA en tête de ligne (juste derrière le disjoncteur).

Pour votre sécurité
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lapislazulif
Contributeur actif

41 réponses

Posté - 23 oct. 2006 :  19:09:27  Voir le profil
Je viens de regarder mais je n'y comprends rien concernant le différenciel.

Je vais demander à la propriétaire de faire verifier par un électricien.

Merci
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