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sapides
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 04 oct. 2006 : 15:42:03
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Bonjour,
Je suis propriétaire d'un appartement que je loue. J'aimerai vendre cet appartement à un membre de ma famille et uniquement à lui.
Le bail en cours se termine en décembre prochain et j'ai averti les locataires actuels que je ne renouvelerai pas ce bail.
Dès lors que les locataires actuels ont quitté l'appartement, il y a-t-il un délai légal à respecter avant la mise en vente de mon appartement? Puis-je le vendre à quelqu'un de ma famille sans risque? Est-ce que je peux le vendre à n'importe quel prix?
Merci de vos réponses.
Cdlt.
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 04 oct. 2006 : 16:12:16
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bjr, oui vous pouvez le vendre à quelqu'un de votre famille sans problème mais vous parlez de fin de bail en décembre: avez-vous donné congé aux locataires par LRAR ou huissier au moins 6 mois avant l'échéance ?
voir art 15 de la loi de 89 (si votre logement est loué non meublé):
Citation : Article 15 Modifié par Loi n°2006-685 du 13 juin 2006 art. 5 I (JORF 14 juin 2006).
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant.
A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur.
Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier. Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués.
II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement. A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local.
Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.
Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque.
Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit. Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification.
[b]Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au quatrième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 111-6-1 du code de la construction et de l'habitation.[/b]
Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. En outre, le non-respect de l'une des obligations relatives au congé pour vente d'un accord conclu en application de l'article 41 ter de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière, et rendu obligatoire par décret, donne lieu à l'annulation du congé.
Est nul de plein droit le congé pour vente délivré au locataire en violation de l'engagement de prorogation des contrats de bail en cours, mentionné au premier alinéa du A du I de l'article 10-1 de la loi n° 75-1351 du 31 décembre 1975 relative à la protection des occupants de locaux à usage d'habitation.
III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance. L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
donc pour résumer: 1) avez-vous donné congé à vos locataires dans les temps impartis ? 2) si vous vendez à quelqu'un de votre famille proche, qui va habiter le logement, le locataire n'a donc pas priorité (droit de préemption tombe).
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Cordialement, |
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lesterlin
Pilier de forums
301 réponses |
Posté - 04 oct. 2006 : 22:34:16
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Il existe à autre doit de préemption, celui du trésor public qui s'effectue après la vente. En cas de vente bien au deçà du prix du marché, le trésor public peut dans les six mois qui suivent la vente faire acte de préemption. Pour ce faire il rachete le bien à acheteur majoré de 10% + l'ensemble des frais engagé par ce dernier. Ensuite il le revent au prix du marché.
Alors attention de ne pas le revendre trop bas.
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 09:12:55
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lesterlin : merci de préciser vos références légales concernant ce droit de préemption... |
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TITAN
Pilier de forums
1368 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 09:43:38
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Citation : Initialement entré par lesterlin
Il existe à autre doit de préemption, celui du trésor public qui s'effectue après la vente. En cas de vente bien au deçà du prix du marché, le trésor public peut dans les six mois qui suivent la vente faire acte de préemption. Pour ce faire il rachete le bien à acheteur majoré de 10% + l'ensemble des frais engagé par ce dernier. Ensuite il le revent au prix du marché.
Alors attention de ne pas le revendre trop bas.
Lors de la vente d'une habitation familiale,ma cousine,qui héritait également,voulait acheter la maison de nos grands-parents,pour une "bouchée de pain". Le notaire,nous a signalé qu'en dessous d'un certain prix,ce n'était pas possible,cela devait être à cause des impôts(rémunération du notaire également!). De toute façon,les autres héritiers ne voyaient pas pourquoi,ils lui auraient fait...ce cadeau. Néanmoins,nous n'avions pas pu la vendre au prix que l'on voulait mais en sens contraire,préemption de la commune(diminution du prix,les acheteurs ont apprécié) mais ça on l'a su qu'aprés! |
Edité par - TITAN le 05 oct. 2006 11:01:22 |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 11:10:57
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Citation : Initialement entré par lesterlin
Il existe à autre doit de préemption, celui du trésor public qui s'effectue après la vente. En cas de vente bien au deçà du prix du marché, le trésor public peut dans les six mois qui suivent la vente faire acte de préemption. Pour ce faire il rachete le bien à acheteur majoré de 10% + l'ensemble des frais engagé par ce dernier. Ensuite il le revent au prix du marché.
Alors attention de ne pas le revendre trop bas.
Je suis comme Nefer, je ne connais pas ce droit. Ce serait un acte de marchand de bien de la part du trésor public, ça me parait peu probable
Et comment ferait le trésor public pour expulser les acheteurs qui sont installés ou pire les locataires que l'acheteur a mis dans les lieux? |
Festina lente |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 11:14:30
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Sinon il existe bien un droit de préemption au service public, en général au profit des communes (les documents d'urbanisme le précisent) mais la commune doit normalememnt acheter non pas en arguant du prix, mais de l'utilité de son achat vis a vis de ses logements sociaux ou autres utilités.
La préemption doit avoir une fin d'utilité publique, pas spéculative.
On sait qu'il y a eu malheureusement beaucoup de dérives. |
Festina lente |
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TITAN
Pilier de forums
1368 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 11:47:39
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Citation : Initialement entré par ribouldingue
Citation : Initialement entré par lesterlin
Il existe à autre doit de préemption, celui du trésor public qui s'effectue après la vente. En cas de vente bien au deçà du prix du marché, le trésor public peut dans les six mois qui suivent la vente faire acte de préemption. Pour ce faire il rachete le bien à acheteur majoré de 10% + l'ensemble des frais engagé par ce dernier. Ensuite il le revent au prix du marché.
Alors attention de ne pas le revendre trop bas.
Je suis comme Nefer, je ne connais pas ce droit. Ce serait un acte de marchand de bien de la part du trésor public, ça me parait peu probable
Et comment ferait le trésor public pour expulser les acheteurs qui sont installés ou pire les locataires que l'acheteur a mis dans les lieux?
Pourquoi voulez-vous qu'ils soient expulsés,ils demanderont un redressement fiscal! LeNabot pourrait peut-être en dire plus,il a l'air de s'y connaître en droit...! |
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lesterlin
Pilier de forums
301 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 13:33:52
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J'ai appris cela récemment dans des cours. Mais hélas, ce n'était pas beaucoup détaillé. Je me renseigne et je vous informerai dès que j'aurais la réponse. |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 13:58:42
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Citation : Pourquoi voulez-vous qu'ils soient expulsés,ils demanderont un redressement fiscal!
Lesterlin parle du Trésor qui achète 10% plus cher que le rpix de base, auquel il faut ajouter les frais de notaires, et elle dit que le Trésor revend avec plus-Value.
Je suppose que le trésor revend vide, sinon il se paye une moins-value de 25% sur le prix du marché (les locataires viennent JUSTE d'entrer, je rapelle).
Alors je repose ma même question: Comment le trésor public s'y prend-il pour expulser les locataires au bail de 1989 ?
C'est évidemment impossible à faire. |
Festina lente |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 14:01:14
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Citation : ils demanderont un redressement fiscal!
Redressement fiscal sur quelle base puisque vosu parlez d'autre chose?
Quelle est la faute commise?
Pour ma part, je ne vois que la demande de paiement des frais de cession et de publicité sur la valeur réelle, et non pas la valeur de convenance. |
Festina lente |
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TITAN
Pilier de forums
1368 réponses |
Posté - 05 oct. 2006 : 14:55:12
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Citation : Initialement entré par ribouldingue
Citation : ils demanderont un redressement fiscal!
Redressement fiscal sur quelle base puisque vosu parlez d'autre chose?
Quelle est la faute commise?
Pour ma part, je ne vois que la demande de paiement des frais de cession et de publicité sur la valeur réelle, et non pas la valeur de convenance.
C'est comme vous dîtes.
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Edité par - TITAN le 05 oct. 2006 17:04:48 |
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sapides
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 11 oct. 2006 : 17:49:40
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Merci pour votre participation.
Si le bien est estimé à 150 000 € combien puis-je le vendre sans éveiller de soupçon.?
Puis-je déduire du prix les coûts de travaxu pour amélioration, aménagement et d'extension.?
Cdlt.
PAF |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 11 oct. 2006 : 19:17:57
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Renseignez vous sur les vélléités de préemption de la commune. ca ^peut deja etre uen indication.
La réponse est difficile, ca dépend de ou vous êtes. |
Festina lente |
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