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Sujet |
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2y2
Contributeur senior
50 réponses |
Posté - 24 févr. 2008 : 18:27:06
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si cela ne vous derange pas trop de m'expliquer le pourquoi du changement de statut de ce mur.
Je vous remercie beaucoup
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 24 févr. 2008 : 19:15:13
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La porte de cave crée efficivement une situation troublante dans le sens où il est peu usuel qu'un propriétaire ait à traverser un ouvrage mitoyen pour entrer chez lui. A priori, on ne rentre pas chez soi en passant par chez le voisin, tout du moins tant qu'on n'est pas enclavé. La seule explication que je vois, c'est que votre propriété et celle de votre voisin n'en faisaient initialement qu'une. C'est donc dans l'acte initial de division qu'il faut rechercher la vérité. Si dans cet acte que le maître des lieux a entendu céder une partie de sa propriété en rendant mitoyen le mur, alors le mur est mitoyen et la porte de cave n'y changera rien car c'était la sienne et il en disposait selon son vouloir. |
Dominique |
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2y2
Contributeur senior
50 réponses |
Posté - 24 févr. 2008 : 19:29:19
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Merci beaucoup pour vos reponses rapides. Effectivement la situation est compliquée et les actes muets. Cette porte etant litigieuse, le voisin accedant a sa cave par d'autres entrées.et n'ayant aucun droit réel de passage juridiquement declaré. Donc nous considererons cette partie de mur privatf en limite de notre parcelle, c'est bien cela?
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 24 févr. 2008 : 20:30:54
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Non, non, si le voisin n'utilse pas la porte de cave, vous pouvez soutenir qu'elle a été définitivement mise hors d'état d'usage lors de la division. La mitoyenneté du mur n'est alors pas mise en cause. A vous de voir si ce qui vous arrange c'est de soutenir que le mur est mitoyen ou non. |
Dominique |
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2y2
Contributeur senior
50 réponses |
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Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 25 févr. 2008 : 09:06:43
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Citation : Initialement posté par 2y2
mais moi je ne comprend pas, car c'est bien un seul mur et notre toit s'appiue dessus.
Ouaip, et c'est une porte à lui qui donne dans une de ces pièces...
2 manières de voir : -le mur lui appartient et il vous cède une servitude pour appuyer votre mur. -le mur vous appartient et vous lui cédez un droit de passage.
Ouarf, ce matin, je suis partagé.
Je pencherais pour la seconde vision...
Il faudrait chercher dans les jurisprudences.
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Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
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Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 25 févr. 2008 : 09:09:09
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Je vois que vous rajoutez qu'il n'y a pas d'état d'enclave pour l'accès à la cave.
C'est bien, mais ceci ne change rien quant à une éventuelle servitude par destination de père de famille...
Maintenant, dites-nous qui conteste quoi dans l'histoire.
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Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
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2y2
Contributeur senior
50 réponses |
Posté - 25 févr. 2008 : 12:18:11
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effectivement le statut du mur n'ai qu'une parenthese. L'objet du litige est bien cette porte. B a perdu 2 refere car aucun titre de servitude |
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duch14
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 27 févr. 2008 : 11:26:08
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Bonjour, je suis passé en mairie et été reçu par le maire, avec bien entendu deux autres conseillers, que je connaissais déjà car ami du dit voisin... Bref, je découvre ce monde un peu particulier... Dans un premier temps, il ne trouvait pas de demande de permis de construire, qu'il a enfin trouvé au bout d'1/2 heure à force d'insister. je n'ai pour l'heure pas eu de réponse si oui ou non il existait un PLU, mais oui, il faut le croire, pas de réponse formelle !!! Bref, une fois de plus, j'ai quand même vu les plans de ce mur : Il s'agit en fait d'une construction en limite de propriété composée d'un garage de 2.79 de haut et 3.74 au faîtage sur une longueur de 19 m envions. Ce garage se prolonge avec un mur de la même hauteur, venant me boucher une partie de la vue que j'ai actuellement. Cela se fini par (a priori on aime le béton...) un muret de 60cm de haut surmonté d'un grillage jusqu'à la rue (15m). Première question : comment obtenir le détail du plu (sans forcement passer par la maire car j'ai sincèrement des doutes, dde comprise...) Deuxième question, si le mur est construit en limite de propriété comment vont se faire les évacuations d'eau ? Car la pente du toit est prévu tombante sur mon terrain, et si le mur est en limite je pense que le chenaux dépassera sur mon terrain, est ce légal ? Doit il me demander une autorisation pour dépasser le chenaux a l’aplomb sur mon terrain ? Avoir mon autorisation avant la construction ? Et si je ne suis pas d’accord ?
Encore merci pour tout ce temps passer à répondre à tous ces gens !!!
Citation : Initialement posté par Emmanuel WORMSER
Citation : Initialement posté par duch14
Merci de votre réponse !! Je vais de ce pas faire ces démarches. Ce qui m'inquiète un peu par contre, c'est que a priori, le mur en question devrait faire 3.50m de haut, il est composé d'un garage de la hauteur de la maison (car en prolongement) + un mur de plusieurs mètres de long, de part et d'autre de ce garage.( de 3.50m de haut. )De plus en Marie, pas de limites sur ces questions données, ils sont incapables de me donner des détails sur les hauteurs autorisées, et sur les longueurs autorisées. De plus la seule réponse de la DDE, "si j'ai donné autorisation, c'est que c'était bon"!!! Bref un peu seul le garçon....
votre commune est-elle dotée d'un document règlementant l'urbanisme (POS/PLU) ?
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 27 févr. 2008 : 12:29:22
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Citation : Initialement posté par duch14
Bonjour, je suis passé en mairie et été reçu par le maire, avec bien entendu deux autres conseillers, que je connaissais déjà car ami du dit voisin... Bref, je découvre ce monde un peu particulier... Dans un premier temps, il ne trouvait pas de demande de permis de construire, qu'il a enfin trouvé au bout d'1/2 heure à force d'insister. je n'ai pour l'heure pas eu de réponse si oui ou non il existait un PLU, mais oui, il faut le croire, pas de réponse formelle !!! Bref, une fois de plus, j'ai quand même vu les plans de ce mur : Il s'agit en fait d'une construction en limite de propriété composée d'un garage de 2.79 de haut et 3.74 au faîtage sur une longueur de 19 m envions. Ce garage se prolonge avec un mur de la même hauteur, venant me boucher une partie de la vue que j'ai actuellement. Cela se fini par (a priori on aime le béton...) un muret de 60cm de haut surmonté d'un grillage jusqu'à la rue (15m). Première question : comment obtenir le détail du plu (sans forcement passer par la maire car j'ai sincèrement des doutes, dde comprise...)
c'est un document éminemment public, consultable et communicable. vous devez le demander à l'accueil de la mairie et on doit vous l'apporter : ne demandez pas les règles ou un extrait mais le document lui même.Citation :
Deuxième question, si le mur est construit en limite de propriété comment vont se faire les évacuations d'eau ?
recopiez nous les règles sur les ocnstructions en limite de propriété et sur les distances aux limites à respecter prévues dans le règlement de POSCitation : Car la pente du toit est prévu tombante sur mon terrain, et si le mur est en limite je pense que le chenaux dépassera sur mon terrain, est ce légal ?
non : cela constituerait un empiètement sur votre propriétéCitation : Doit il me demander une autorisation pour dépasser le chenaux a l’aplomb sur mon terrain ? Avoir mon autorisation avant la construction ? Et si je ne suis pas d’accord ?
il doit démolir le cheneau qui empiète sur votre propriété et se débrouiller autrement pour gérer ses écoulements de toiture qui ne doivent bien sur pas tomber chez vous.
mieux, il est possible que les toits en pente vers chez le voisin soient interdits par le PLU d'où la nécessité de nous recopier la règle.
le PC accordé a t il été affiché sur le terrain ?
si non, faites témoigner par écrit un voisin.Citation :
Encore merci pour tout ce temps passer à répondre à tous ces gens !!!
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cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
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Paulinne
Nouveau Membre
8 réponses |
Posté - 11 mars 2008 : 12:05:02
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Bonjour,
Après avoir lu avec plus ou moins d'attention (je dois l'avouer)les 14 pages du sujet, je n'ai pas trouvé ma réponse. Alors je me permets de rajouter encore quelques lignes !
J'envisage d'acheter un pavillon de 1970 construit en limite de propriété (des deux côtés). un muret d'environ 50 cm + grillage nous sépare de chacun des voisins. Je n'ai aucune connaissance du statut du muret (copropriété ou non). Ils sont construits à 2 mm de notre crépi.
A gauche, le muret est collé à notre garage. Il n'y a donc pas de soucis particulier.
A droite, il donne sur les 2 chambres de la maison et doit être à priori côté vent. En effet, l'eau s'est infiltré dans la fente et a causé des dégâts dans les chambres (murs humides sur 50 cm de haut et même les fondations sont marquées). La maison est inhabitée depuis au moins 6 mois, je pense que l'infiltration n'a pas été détectée très tôt.
La meilleure solution technique pour éviter que ça ne se reproduise serait de supprimer le muret et de la remplacer par un simple grillage, le long de la maison. Autre possibilité : le détruire et le décaler de 2 cm afin que l'air circule entre les 2. troisième solution : gratter notre mur pour le mettre à nu et construire un joint étanche. A condition que l'interstice soit séché. bref, c'est du technique.
Mes questions sont donc les suivantes : - Qui doit payer les travaux (si c'est le voisin qui a construit le muret, il fait des dégâts chez nous, c'est donc une nuisance de voisinage) ? - Peut-on l'obliger à intervenir quelque soit la solution envisagée ? - Peut-on avoir recours à l'assurance de notre voisin puisqu'il est responsable de dégât des eaux même si la propriété n'était pas à nous ? Est-ce les successeurs des anciens propriétaires qui doivent porter plainte ? (il faut quand même refaire toute l'isolation du mur à l'intérieur et revoir les branchements électriques endommagés)
Je sais bien que la première chose à faire est de dialoguer mais nous ne connaissons pas les voisins et ne voulons prendre de risque. En effet, nous sommes dans une situation particulière puisque nous ENVISAGEONS d'acheter la maison et que ce "problème" pèse assez lourd dans notre balance.
Je vous remercie de votre aide !
Et félicitation pour ce forum toujours source d'infos précises et justes !
Pauline |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 mars 2008 : 18:41:55
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Citation : Initialement posté par Paulinne
Bonjour,
La meilleure solution technique pour éviter que ça ne se reproduise serait de supprimer le muret et de la remplacer par un simple grillage, le long de la maison. Autre possibilité : le détruire et le décaler de 2 cm afin que l'air circule entre les 2. troisième solution : gratter notre mur pour le mettre à nu et construire un joint étanche. A condition que l'interstice soit séché. bref, c'est du technique.
Mes questions sont donc les suivantes : - Qui doit payer les travaux (si c'est le voisin qui a construit le muret, il fait des dégâts chez nous, c'est donc une nuisance de voisinage) ? - Peut-on l'obliger à intervenir quelque soit la solution envisagée ? - Peut-on avoir recours à l'assurance de notre voisin puisqu'il est responsable de dégât des eaux même si la propriété n'était pas à nous ? Est-ce les successeurs des anciens propriétaires qui doivent porter plainte ? (il faut quand même refaire toute l'isolation du mur à l'intérieur et revoir les branchements électriques endommagés)
il faudra commencer par savoir qui de la maison ou du muret a été construit en dernier... |
cordialement Emmanuel Wormser
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Edité par - Emmanuel WORMSER le 11 mars 2008 18:42:32 |
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Paulinne
Nouveau Membre
8 réponses |
Posté - 13 mars 2008 : 23:41:04
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Bonsoir,
le muret a été construit après "notre" maison. L'agent immobilier nous a même dit "un joint a été rajouté ensuite à cause des dégâts d'infiltration provoqués" chez "nous".
D'un point de vue professionnel, ce joint ne suffit pas pour stopper les infiltrations (techniquement : il a été fait contre le crépi et n'est donc pas rigoureusement étanche). Dans l'état, le problème n'est donc pas réglé définitivement, il est juste "atténué".
Un architecte m'a indiqué qu'il fallait que les anciens propriétaires (leur successeur aujourd'hui) se retournent contre leur voisin pour faire jouer leur assurance. Et d'inscrire ce point en tant que "clause d'annulation" de promesse d'achat. Mais est-ce possible dans le cas d'une succession (les anciens propriétaire occupants sont décédés)?
Nous, notre soucis est surtout de faire reconnaître la "malfaçon" du muret pour être sûrs qu'une solution sera envisagée après notre achat.
En vous remerciant.
Pauline |
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fredo08
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 15 mars 2008 : 08:41:27
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bonjour ayant un souci sur un mur mitoyen mon voisin sous tutelle ne veut pas en entendre parler , le mur est en trais de s'écrouler , je précise par ailleurs que j'avais entamé une procédure de rachat d'une partie du terrain derriére ce mur me permettant par la suite la construction d'un garage , aprés la venue du géométre il s'avére que ledit mur empiéte sur ma propriété et qu'une partie de mon terrain est chez mon voisin le mur sur le cadastre est décalé c'est assez flagrant !!, une procédure de rétrocession était en cours ensuite le tuteur s'est rétracté ! j'ai fais venir un huissier pour constater les dégats du mur , mon notaire à envoyer un ar au tuteur mais celui-ci ne répond pas , de plus hier la personne s'occupant de mon voisin lui à conseiller de ne pas me vendre de terrain sachant qu'il voudrait vendre sa maison ! 1er souci dois je entamer un bornage contradictoire ? quelles sont mes recours pour inciter le tuteur à effectuer les réparations en commun du mur ? si toutefois il n'accepte pas la vente du terrain derriére ce mur ? mur datant d'avant guerre !! d'autre part il devient urgent car cela est trés dangereux pour ma clientéle !! merci pour vos réponses j'avoue étre perdu !! |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 15 mars 2008 : 09:08:39
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Citation : Initialement posté par fredo08
bonjour ayant un souci sur un mur mitoyen mon voisin sous tutelle ne veut pas en entendre parler , le mur est en trais de s'écrouler , je précise par ailleurs que j'avais entamé une procédure de rachat d'une partie du terrain derriére ce mur me permettant par la suite la construction d'un garage , aprés la venue du géométre il s'avére que ledit mur empiéte sur ma propriété et qu'une partie de mon terrain est chez mon voisin le mur sur le cadastre est décalé c'est assez flagrant !!, une procédure de rétrocession était en cours ensuite le tuteur s'est rétracté ! j'ai fais venir un huissier pour constater les dégats du mur , mon notaire à envoyer un ar au tuteur mais celui-ci ne répond pas , de plus hier la personne s'occupant de mon voisin lui à conseiller de ne pas me vendre de terrain sachant qu'il voudrait vendre sa maison ! 1er souci dois je entamer un bornage contradictoire ? quelles sont mes recours pour inciter le tuteur à effectuer les réparations en commun du mur ? si toutefois il n'accepte pas la vente du terrain derriére ce mur ? mur datant d'avant guerre !! d'autre part il devient urgent car cela est trés dangereux pour ma clientéle !! merci pour vos réponses j'avoue étre perdu !!
**modération** pour garder une cohérence à vos interventions, merci de reporter vos questions dans le fil que vous avez déjà ouvert à cette adresse |
cordialement Emmanuel Wormser
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Frutchy
Nouveau Membre
1 réponse |
Posté - 15 mars 2008 : 21:25:03
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Mur de soutènement ou clôture ?
Bonjour, C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu les explications sur les différents cas de mur de soutènement. Je suis dans le Cas 4: Le mur est construit par le voisin du bas et dépasse de plus de 40cm.
Si j’ai bien compris, le simple fait que le mur dépasse actuellement de plus de 40 cm le niveau de ma terre ferait en sorte que le mur ne soit plus considéré comme un mur de soutènement mais un mur de clôture ? (Cf. le cas cité de la Cour d’Appel de Montpellier 1ère chambre 18 mars 1992 Labit c/Lagarrigue).
Au moment où le voisin du bas a construit son mur, en limite de son terrain, mon terrain n'était pas encore bâti. Comme le terrain est en forte pente, on présume que mon voisin en aval a dû construire ce mur à l'époque (1950) pour se protéger contre des éboulements de terre en provenance du terrain en friche en amont, mon jardin actuel donc. Si je parle de soutènement, c'est parce que lorsque l'on est dans le jardin de mon voisin, le mur doit faire plus de 2,50 m de haut. De mon côté, le mur doit faire quelques 60 centimes, il y a donc un dénivellement d'à peu près 2 m. Je suppose qu'il n'y avait pas une telle différence à l'époque de la construction du mur. Nos constructions étant toutes en flanc de colline, je pense que chacun a, au fil du temps, créé des "remparts" et apporté des terres de remblai afin de disposer de terrains plats. Je suis le 3e propriétaire de cette maison et n'a personnellement effectué aucun remblai. La situation existait telle quelle au moment où j'ai acheté, il y a 13 ans, et il y a fort a parier que ce remblai a été effectué il y a plus de 30 ou 40 ans, par le premier propriétaire. Si je vous écris aujourd'hui, c'est parce que le voisin en question vient de décéder et que ses héritiers ont fait appel à un géomètre pour établir un plan de bornage. Je me pose des questions au sujet des conséquences juridiques si je renvoie pour accord le plan que le géomètre m'a soumis.
Si mon accord avec ce plan de bornage proposé fixe de façon univoque la propriété du mur au profit du propriétaire en aval – ce qui ne me gène pas en soi, étant donné que c’est la réalité, même si cela semble exceptionnel, au lire des diverses discussions – cela soulève la question des responsabilités de part et d’autre.
1. Je ne connais pas la définition technique d’un mur de soutènement (épaisseur minimale, matériau employé, etc.), mais, par exemple, est-ce que les héritiers peuvent prétendre qu’il ne s’agit pas d’un mur de soutènement mais d’un simple mur de clôture et m’obliger à enlever les remblais - et donc détruire mon jardin -, présents depuis plus de 30 ans ?
2. J’ai pu constater que le mur commence à se dégrader. Il consiste en un soubassement, d’une épaisseur d’environ 30 cm et d’une hauteur d’environ 1 m, surmonté de 3 plaques standard en béton préfabriqués superposées, insérées dans des fentes sur les côtés de poteaux standards en béton scellés dans ce soubassement à des intervalles d’environ 2 m.
Sur certains poteaux le ferraillage est devenu apparent, une partie du béton manque. A un endroit, les 3 plaques superposées présentent des fissures de haut en bas. Cet endroit correspond à l’angle de mon jardin, où le mur appartenant à un autre voisin, lui aussi en amont par rapport à ce voisin décédé, rejoint ce fameux mur de soutènement.
Puis-je demander aux héritiers qu’ils fassent les travaux nécessaires pour garantir la pérennité du mur ?
3. Si les héritiers décident de remplacer le mur par un autre ou par une construction, quels sont mes droits ? Puis-je exiger que le nouveau mur ou la nouvelle construction ait la même hauteur que le mur actuel, ni plus, ni moins ?
4. Ai-je éventuellement intérêt à proposer un achat de mitoyenneté par rapport à ce mur, histoire d’avoir un meilleur droit de regard sur son destin ?
5. Il n’est pas exclu que les héritiers vendent et que la maison sera démolie, au profit de 2 constructions neuves (car le terrain est composé de 2 lots du lotissement d’origine).
Afin de régler une fois pour toutes les droits et responsabilités de chacun, est-il possible de demander à ce que certaines obligations du propriétaire en aval par rapport à ce mur soutenant mon jardin soient fixées sous forme d’une servitude dans l’acte de vente, afin que ces droits et obligations soient liés au bien et non au propriétaire ?
6. Enfin, les cotes relevées par le géomètre concernant mes limites de propriété avec ce voisin en aval sont toutes différentes de celles figurant sur mon plan de propriété, avec des écarts de plus de 20 cm (tout de même) sur une longueur totale de 10 m. Est-ce que cela a un impact sur la valeur de ma maison en cas de vente si ces différences amènent à une superficie réelle différente de celle indiquée dans les actes notariés et dans le cadastre ?
J’ai cru lire quelque part que les informations cadastrales ne font pas foi. Que seul un plan de bornage établi par un géomètre définit avec exactitude la superficie d’un terrain. Mais doit-on, dans le cas de différences constatées, faire modifier l’acte de propriété qui serait donc fausse quant à la description du bien ?
Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’à ici et j’ai hâte de lire vos réactions !
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 16 mars 2008 : 08:58:26
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Citation : Initialement posté par Frutchy
(...)Si j’ai bien compris, le simple fait que le mur dépasse actuellement de plus de 40 cm le niveau de ma terre ferait en sorte que le mur ne soit plus considéré comme un mur de soutènement mais un mur de clôture ? (Cf. le cas cité de la Cour d’Appel de Montpellier 1ère chambre 18 mars 1992 Labit c/Lagarrigue).
pour cette partie au dessus du terrain soutenu, donc les 40cm.Citation :
(...)Si mon accord avec ce plan de bornage proposé fixe de façon univoque la propriété du mur au profit du propriétaire en aval – ce qui ne me gène pas en soi, étant donné que c’est la réalité, même si cela semble exceptionnel, au lire des diverses discussions – cela soulève la question des responsabilités de part et d’autre.
1. Je ne connais pas la définition technique d’un mur de soutènement (épaisseur minimale, matériau employé, etc.), mais, par exemple, est-ce que les héritiers peuvent prétendre qu’il ne s’agit pas d’un mur de soutènement mais d’un simple mur de clôture et m’obliger à enlever les remblais - et donc détruire mon jardin -, présents depuis plus de 30 ans ?
2. J’ai pu constater que le mur commence à se dégrader. Il consiste en un soubassement, d’une épaisseur d’environ 30 cm et d’une hauteur d’environ 1 m, surmonté de 3 plaques standard en béton préfabriqués superposées, insérées dans des fentes sur les côtés de poteaux standards en béton scellés dans ce soubassement à des intervalles d’environ 2 m.
Sur certains poteaux le ferraillage est devenu apparent, une partie du béton manque. A un endroit, les 3 plaques superposées présentent des fissures de haut en bas. Cet endroit correspond à l’angle de mon jardin, où le mur appartenant à un autre voisin, lui aussi en amont par rapport à ce voisin décédé, rejoint ce fameux mur de soutènement.
Puis-je demander aux héritiers qu’ils fassent les travaux nécessaires pour garantir la pérennité du mur ?
3. Si les héritiers décident de remplacer le mur par un autre ou par une construction, quels sont mes droits ? Puis-je exiger que le nouveau mur ou la nouvelle construction ait la même hauteur que le mur actuel, ni plus, ni moins ?
4. Ai-je éventuellement intérêt à proposer un achat de mitoyenneté par rapport à ce mur, histoire d’avoir un meilleur droit de regard sur son destin ?
5. Il n’est pas exclu que les héritiers vendent et que la maison sera démolie, au profit de 2 constructions neuves (car le terrain est composé de 2 lots du lotissement d’origine).
Afin de régler une fois pour toutes les droits et responsabilités de chacun, est-il possible de demander à ce que certaines obligations du propriétaire en aval par rapport à ce mur soutenant mon jardin soient fixées sous forme d’une servitude dans l’acte de vente, afin que ces droits et obligations soient liés au bien et non au propriétaire ?
si vous obteniez la mention que le mur de soutènement, propriété du fonds inférieur, est construit au profit du fonds inférieur et donc entièrement à sa charge, votre responsabilité serait nulle donc votre situation très confortable !Citation :
6. Enfin, les cotes relevées par le géomètre concernant mes limites de propriété avec ce voisin en aval sont toutes différentes de celles figurant sur mon plan de propriété, avec des écarts de plus de 20 cm (tout de même) sur une longueur totale de 10 m. Est-ce que cela a un impact sur la valeur de ma maison en cas de vente si ces différences amènent à une superficie réelle différente de celle indiquée dans les actes notariés et dans le cadastre ?
ce n'est pas la contenance cadastrale qui compte mais la contenance du titre de propriété telle qu'elle ressort du resgistre des hypothèques, à partir d'un bornage antérieur par exemple.
si les limites tracées par le géomètre ne sont pas les bonnes, faites les corriger : les m2 sont chers, notamment parce q'uils ouvrent souvent droit à construire au titre du COS prévu dans les documnets d'urbanismeCitation :
J’ai cru lire quelque part que les informations cadastrales ne font pas foi. Que seul un plan de bornage établi par un géomètre définit avec exactitude la superficie d’un terrain. Mais doit-on, dans le cas de différences constatées, faire modifier l’acte de propriété qui serait donc fausse quant à la description du bien ?
Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’à ici et j’ai hâte de lire vos réactions !
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cordialement Emmanuel Wormser
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grosmorne
Contributeur senior
81 réponses |
Posté - 05 avr. 2008 : 20:00:49
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Bonjour.Juste une petite question sur la mitoyenneté d'une clôture. Nous sommes en lotissement où le réglement prévoit que les clôtures seront réalisées sur limite séparative. Mon voisin a fait édifier un mur de clôture constitué d'un muret de 0,40cm et 0,80cm de grillage. conforme au cahier des charges. Lorsque nous avons commencé à construire, il nous a demandé si nous serions d'accord à partager les frais de cette clôture, ce que ous avons accepté sans problème. Donc cette clôture est devenue mitoyenne. Or, sans nous demander notre avis, il a peint de son coté, jusqu'au milieu du mur le soubassement. Mon épouse lui a demandé pourquoi il ne nous a pas demandé de peindre l'ensemble pour faire une unité, étant entendu que nous partagerions les frais. Surprise de la réponse:" Je fais ce que je veux de mon coté car ce je suis propriétaire du coté de chez moi". Je voudrais avoir une certitude, même si celà ne vaut pas le coup de se fâcher avec ce monsieur: En mitoyenneté, on ne peut rien faire sans accord du voisin? Je me trompe? merci |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 05 avr. 2008 : 21:15:55
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oui, vus avez raison : la mitoyenneté est une copropriété indivise.
mais vous n'obtiendrez rien devant un tribunal pour un coup de peinture. |
cordialement Emmanuel Wormser
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 05 avr. 2008 : 21:24:40
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Effectivement, rien à attendre du tribunal pour un coup de peinture.
Il serait cependant utile de rappeler à votre voisin qu'un mur mitoyen n'est pas un cake dont chacun dispose d'une tranche mais que chacun est copropriétaire avec l'autre de la totalité du mur. Ainsi, le moindre grain de sable du mur situé de son côté vous appartient pour moitié. |
Dominique |
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