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LeNabot
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13018 réponses |
Posté - 11 mars 2007 : 10:58:39
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Les Etats Unis s'enfoncent dangereusement dans la crise immobilière.
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Le groupe New Century, deuxième compagnie de crédit immobilier à risque aux États-Unis, vient de suspendre l'octroi de nouveaux crédits à ses clients, sans garantie de jamais recommencer, ce qui selon des analystes prélude à une mise en faillite «imminente».
Plombé par les défauts de paiements de plus en plus nombreux sur ces crédits hypothécaires accordés aux personnes financièrement fragiles, New Century a annoncé jeudi soir qu'il n'accepterait plus de nouvelles demandes d'emprunt et qu'il recherchait actuellement un accord avec ses créanciers.
Expliquant que ses capacités actuelles de refinancement sont «limitées» par les refus de ses créanciers, le groupe indique cesser «immédiatement» d'accepter de nouvelles demandes de prêt et ajoute qu'il «n y a pas d'assurance qu'il pourra recommencer à en accepter».
«Nous sommes en discussions avec nos créanciers et d'autres partenaires pour nous refinancer et (...) trouver des liquidités supplémentaires, mais nous ne pouvons donner aucune assurance que ces discussions réussiront», a aussi averti le groupe.
Selon les analystes de Merrill Lynch, «la faillite est imminente» car «le coup fatal sur les liquidités est peut-être arrivé» et que «le groupe a mis en hypothèque ses quelques actifs restants».
Plusieurs sociétés du secteur, notamment les groupes Option One, n°3 du secteur, Fremont, n°4 et Novastar Financial ont annoncé ces derniers jours qu'elles cesseraient d'accorder ce type de crédit aux conditions très spéciales.
Le président de la Fed Ben Bernanke a réaffirmé mardi la nécessité de durcir la réglementation sur les géants du refinancement hypothécaires américains (GSE), tels que Fannie Mae ou Freddie Mac, dans le but de réduire les risques financiers qu'ils présentent.
Les marchés financiers américains sont actuellement inquiets de la situation d'institutions financières privées qui sont lourdement investies dans le secteur des prêts hypothécaires risqués («subprime mortgages») accordés à des emprunteurs à faibles revenus pour qui il s'agissait du seul moyen d'accéder à la propriété.
***Modérateur*** Intégration du lien perturbant l'affichage.
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - Laurent CAMPEDEL le 13 mars 2007 12:28:14 |
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Scorpion
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1366 réponses |
Posté - 12 mars 2007 : 20:38:23
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Quand on vous dit qu'il ne faut préter qu'aux riches, voila le résultat maintenant. lol |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 12 mars 2007 : 20:48:30
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Citation : Initialement entré par Scorpion
Quand on vous dit qu'il ne faut préter qu'aux riches, voila le résultat maintenant. lol
Résultat en forme de levier profilé à la "boomerang". Un levier qui fait mal quand même. |
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 12 mars 2007 20:49:18 |
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
Posté - 12 mars 2007 : 21:01:40
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Je crois pas qu'il existe d'équivalent Francais à New Century. |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 12:10:28
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Encore une info.
Le Figaro
Le numéro un du crédit immobilier à risque est menacé de faillite aux États-Unis. Wall Street espère qu'au moins les prix des actifs résisteront.
LE SPECTRE d'un krach des banques de l'immobilier vient de monter d'un cran aux États-Unis. Fragilisée par une vague d'impayés, la première société spécialisée dans le secteur des crédits à risque (subprime) est dans un état de quasi-faillite.
New Century Financial, le premier établissement du secteur, a annoncé hier qu'il n'était pas sûr de trouver sur le marché monétaire les refinancements dont il a besoin. Or, il a un besoin urgent de liquidités pour faire face aux demandes de rachat que risquent d'exercer les fonds d'investissements qui ont souscrit des obligations « adossées » sur les crédits immobiliers qu'elle distribue. Les sociétés de crédit spécialisées ne disposent en effet d'aucun dépôt et doivent donc « titriser » leurs crédits, c'est-à-dire les regrouper avant de les céder sur le marché financier.
Mais les investisseurs, notamment les hedge funds, qui prennent en portefeuille ces crédits, peuvent faire jouer des options de remboursement en cas d'incident de paiement pendant les premiers mois de l'amortissement du prêt. New Century Financial dispose de moins de 60 millions de dollars de trésorerie. Alors que si tous les fonds d'investissements créanciers font jouer leur option de rachat, il devra trouver sur le marché quelque 8,4 milliards de dollars, soit 16 % de son encours à risque.
Du côté des banques commerciales classiques, on devine le peu d'empressement à venir au secours d'un établissement menacé de faillite. Quant aux investisseurs, ils ont déjà commencé à se retirer. Après avoir perdu 82 % de sa valeur en un mois, l'action New Century Financial a chuté de 42 % supplémentaires dans les transactions en avant-Bourse hier.
Un tiers des encours
Plus d'une vingtaine de petits établissements du même type que New Century ont déjà mis la clé sous la porte ou ont fait faillite. ResMae Mortgage Corp, un des vingt premiers du secteur, s'est placé sous la protection de la loi il y a un mois. Et Household International, le numéro 4 du secteur, en aurait fait autant sans le soutien de son actionnaire, le géant bancaire britannique HSBC. Avec l'augmentation de la taille des établissements menacés, l'inquiétude grandit à Wall Street. Les encours de crédits à risque représentent le tiers du marché hypothécaire et 12,6 % des prêts de cet encours ont des échéances impayées.
Mais pour le moment les investisseurs se rassurent en espérant que les prix des actifs immobiliers, sur lesquels les prêts sont gagés, résisteront. Leur revente pourrait ainsi couvrir les impayés, voire au delà. Et Wall Street se rassure en observant qu'aucun modèle de prévision ne parie pour le moment sur un scénario d'éclatement de la bulle immobilière.
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
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lenouch
Pilier de forums
356 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 13:55:06
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Ca n'arrivera pas en France, car nous, on a été assez malin pour ne pas filer n'importe quel prêt à n'importe qui
Ah si en fait
Donc, qqn peut-il m'expliquer pourquoi les mm causes ne produiront pas les mm effets, sans doute en plus atténué ? |
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florent1980
Pilier de forums
760 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 13:59:16
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Il n'est pas possible en france pour le moment de reemprunter aupres de sa banque si la valeur du bien immo a augmenter. |
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dusme
Contributeur vétéran
197 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 14:07:59
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N'est ce pas -le crédit hypothéquaire - ce que promet cependant le candidat ministre ? |
Dusme |
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florent1980
Pilier de forums
760 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 14:22:07
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Citation : Initialement entré par dusme
N'est ce pas -le crédit hypothéquaire - ce que promet cependant le candidat ministre ?
C'est ca mais ca n'existe pas encore donc encore une fois la comparaison entre la debandade americaine et la france ne vaut pas grand chose. |
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lenouch
Pilier de forums
356 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 14:39:16
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Citation : Initialement entré par florent1980
Il n'est pas possible en france pour le moment de reemprunter aupres de sa banque si la valeur du bien immo a augmenter.
La "root cause" est bien le défaut de paiement des débiteurs. Ensuite, la mécanique en amont est effectivement. C'est d'ailleurs pour ça que je disais que le phénomène pourrait sans doute être atténué ici.
Mais des défauts de paiement massifs en cas de vrai coup de frein sur les prix pourraient avoir les mm conséquences |
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florent1980
Pilier de forums
760 réponses |
Posté - 13 mars 2007 : 15:31:52
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Citation : Initialement entré par lenouch
Citation : Initialement entré par florent1980
Il n'est pas possible en france pour le moment de reemprunter aupres de sa banque si la valeur du bien immo a augmenter.
La "root cause" est bien le défaut de paiement des débiteurs. Ensuite, la mécanique en amont est effectivement. C'est d'ailleurs pour ça que je disais que le phénomène pourrait sans doute être atténué ici.
Mais des défauts de paiement massifs en cas de vrai coup de frein sur les prix pourraient avoir les mm conséquences
C'est vrai mais c'est TRES attenue en France.
En france on emprunte une somme qui est en rapport avec notre salaire et cela s'arrete la, on peut faire une perte sur notre bien et rembourser 200 un bien qui ne vaut plus que 100 mais on a tjs la capacite a rembourser puisqu'on a les salaires en consequence.
Apres on est pas a l'abri du chomage ca c'est vrai mais c'est un risque bcp plus faible pour une banque que le cas d'emprunteurs qui declarent eux meme la valeur de leur salaire ou qui sont fiches par les autorités comme mauvais payeur. |
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