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La hausse des prix de l'immobilier ancien continue de décroître lentement, mais pour beaucoup de Français, acheter un logement est devenu trop cher.
Les prix de l'immobilier progressent, mais moins qu'auparavant. C'est la conclusion de la FNAIM qui publie mensuellement sa lettre de conjoncture. Depuis le mois de février, « le rythme annuel de progression des prix est toujours en recul », souligne la FNAIM, à 6.5% contre 7.2% au mois de décembre. Et depuis 2003, le ralentissement est net. Ainsi, pour les appartements, la hausse plafonne à 6.6% contre 16.44% en 2003. Pour les maisons, elle a chuté de 11% à 7.2% durant la même période. En janvier, ces secteurs ont progressé respectivement de « seulement » 2% et 1%. A la lecture de ces chiffres, les futurs propriétaires se réjouiront de la conjoncture actuelle. Car, la faible progression des prix devrait inciter les ménages à investir dans la pierre.
Le moment d'acheter? C'est en tout cas le sentiment partagé par 26% des personnes interrogées par le Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) dans une étude commandée par l'agence immobilière Orpi. Elles se disent prêtes à acheter dès que possible et à faire face à la hausse inéluctable du marché. En revanche, un tiers des Français pensent qu'il est préférable d'attendre une récession du marché immobilier. L'étude de la FNAIM ne leur donnera pas de réponse précise. En effet, elle pointe d'un côté « l'atonie » du marché pour souligner de l'autre «l'absence de baisse généralisée des prix.» Il apparaît cependant que la période actuelle est propice à un investissement immobilier. Il n'y a pas eu de retournement de tendance : les prix n'ont pas chuté, mais ils s'érodent lentement.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).