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L'accès à la propriété s'était généralisé grâce aux «prêteurs avec surprime». Désormais, c'est la dégringolade pour le marché immobilier américain. Les ventes de maisons neuves ont baissé de 28% depuis septembre 2005. Outre-Atlantique, les taux d'intérêt s'envolent, les professionnels de crédits risqués plongent. Et les propriétaires, incapables de rembourser, sont contraints de remettre en vente leur maison sur un marché déjà saturé.
New York (de notre correspondante). - Anita Furakh et Bobby Pervez ont acheté leur maison de Denver (Colorado) il y a deux ans sans aucun apport personnel. Ils ont emprunté les 195 000 dollars nécessaires auprès de l'un des 8 000 organismes américains spécialisés dans les crédits immobiliers à risque. Ce jeune couple modeste a remboursé son prêt à taux variable sans difficulté jusqu'en décembre. Mais Bobby s'est alors offert une nouvelle voiture, et le couple a été rattrapé par l'envolée des taux d'intérêt : la Réserve Fédérale a augmenté ses taux directeurs 17 fois depuis 2004, alourdissant la charge des emprunts des ménages endettés... Aujourd'hui, Anita (24 ans) et son compagnon ne payent plus les traites à temps : « Malgré mes deux petites filles à la maison, j'ai pris deux emplois à temps partiel mais, même ainsi, on ne s'en sort pas ; j'ai peur qu'on soit obligé de revendre ». La fin du rêve pour ce foyer ordinaire, devenu propriétaire comme neuf millions d'Américains ces neuf dernières années. Aujourd'hui, taux record, 70 % des habitants possèdent leur logement. C'est même le cas pour 46 % de ceux qui, officiellement, sont considérés comme « pauvres » !
Si l'accès à la propriété s'est autant généralisé, c'est grâce aux « subprime lenders » (les « prêteurs avec surprime ») comme celui d'Anita. Ces dernières années, ces professionnels des crédits risqués ont accordé 13 millions de prêts à taux élevé à des ménages dont le dossier aurait été refusé par les banques classiques. En 2006, ces prêts à haut risque représentaient 13,6 % des crédits octroyés aux États-Unis, contre 2,4 % en 2000. Or, les prêteurs ne se montraient pas regardants sur les dossiers. Ils laissaient souvent même aux emprunteurs le soin de déclarer leurs revenus et d'estimer leur capacité de remboursement ! Or, une étude récente montre que 90 % des Américains ayant bénéficié des « liar loans » (« les prêts menteurs ») ont surestimé leurs ressources d'au moins 5 % ; 60 % les ont gonflées de moitié...
Cet édifice fragile est en train de s'effondrer. Ces derniers mois, 25 prêteurs à risque ont dû fermer leurs portes ou mettre leurs actifs en vente, parce que leurs créanciers (banques, fonds d'investissement, compagnies d'assurance, etc..) leur coupaient les fonds. La semaine dernière encore, c'est l'incapacité du numéro 2 du secteur, New Century Financial, à rembourser ses 8,4 milliards de dollars de dette qui a fait plonger Wall Street.
Ces faillites risquent de plomber un marché immobilier en pleine dégringolade. Les ventes de maisons neuves ont baissé de 28 % depuis septembre 2005. Qui dit moins de prêteurs dit des difficultés d'emprunt accrues pour les acheteurs, et la mise sur un marché déjà saturé de centaines de milliers de maisons de propriétaires désormais incapables de rembourser. Des ex-Etats industriels en crise (Ohio, Indiana) à la Louisiane convalescente après l'ouragan Katrina, en passant par l'opulente Californie, les défauts de paiement se multiplient (+25% sur un an). Le Centre pour des Prêts Responsables (une association de défense des consommateurs), prévoit qu'un Américain sur cinq ayant contracté un prêt avec surprime devra mettre son logement en vente. « La chute va être brutale, prédit Bethany Marten, agent immobilier à Long Island, la région des plages proche de New York. La dernière fois que j'ai vu un tel marché, c'était à l'été 1988 et on était parti pour huit ans de crise ».
Isabelle LESNIAK.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).