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Je réside dans un immeuble de 21 logements + 1 loge de gardienne et 2 commerces le tout en chauffage collectif.
Ma question est la suivante: Peut on individualiser ce mode de chauffage sans changer l'installation et si oui est ce les economies réalisées sont interessantes?
Merci marie pour votre information. Je ne manquerai pas de le communiquer courant Mai à l'ensemble des copropriétaires afin de réaliser de substantielles economies.
Les grands ensembles construits à partir de 1960 sont en général chauffés collectivement "par le sol". Une centrale de chaleur (concédée le plus souvent à un monopole privé) dessert la commune par un circuit "primaire" de vapeur chaude sous pression, des "sous-stations" échangeant au niveau des immeubles cette vapeur avec un circuit "secondaire" d'eau chaude sous pression distribuée par les "serpentins" dans les dalles de sol et plafond des appartements. Après quarante ans de fonctionnement, les circuits primaires ont fréquemment des fuites (jets de vapeur), les circuits secondaires sont emboués et les organes de réglage détériorés (ces organes étant communs à plusieurs appartements distincts ce qui rend impossible le réglage individuel). Les charges qui en résultent pour les copropriétaires sont en conséquence très élevées en comparaison des chauffages individuels, et une grande partie des lots deviennent insalubres en raison de la surchauffe qui se cumule avec les difficultés de ventilation et les nuisances extérieures.
I-Financement collectif et réglage individuel. Nos appartements ont été achetés, par contrat, pour un financement collectif du chauffage, et ceci ne peut pas être remis en cause, sauf par la loi qui rendrait caduque, ou réputées non écrites les rubriques correspondantes du règlement de copropriété . Ceci n'impose aucunement que tous les appartements utilisent le même système de chauffage : Par exemple en cas de fuite en serpentin et en l'attente de réparation, les appartements sont chauffés individuellement à l'electricité, ils continuent à verser leurs tantièmes de chauffage selon surface de leur appartement, et on estime la consommation électrique nécessaire pour chauffer leur appartement à la même température que le système collectif afin de les dédommager. Le financement collectif veut simplement dire que l'on paie la même somme au m2 pour tous les appartements, même si certains m2 ont besoin de plus de calories que d'autres.Celà n'impose nullement que tous les m2 utilisent le même moyen de chauffage. Dans le cas d'appartements surchauffés pour lesquels toutes les solutions envisageables de régulation ont prouvé leur inefficacité, la destination des parties privatives à usage d'habitation n'est plus respectée, il y a trouble de jouissance de ces parties privatives dont est cause le syndicat des copropriétaires, et leurs occupants sont fondés à réclamer dédomagement et passer à un moyen de chauffage individuel en se déconnectant du réseau collectif - tout en continuant à financer leur chauffage selon tantièmes de répartition définis par le règlement de copropriété. Dans les circonstances actuelles où les appartements doivent pouvoir rester inoccupés en journée lorsque leurs occupants ont un emploi, il ne peut leur être imposé de chauffer leur appartement en leur absence, et ils peuvent demander un dédomagement financier pour ce gaspillage qui leur est imposé par le syndicat des copropriétaires. Même si le contrat de fourniture de chaleur est reconduit, il faut donc s'attendre à un passage progressif de plusieurs appartements en règlage individuel, tout en conservant le financement collectif, et ce, par voie juridique si nécessaire. Devant le mécontement des occupants d'appartements surchauffés, le Syndic propose "naïvement" à chaque assemblée un sondage à main levée pour connaitre la proportion des "surchauffés" par rapport aux "sous-chauffés", feint l'étonnement et promet de baisser la température de chauffage, promesse qui à chaque fois reste sans résultat.
II-Les terrasses de Gaz de France : monopole contre monopole ! Lors de la négociation du dernier contrat de fourniture de chaleur (le premier contrat était trentenaire, le suivant décennal), les conclusions de l'expert (cabinet S***) furent exactement les mêmes qu'aujourd'hui (*** consultants), à savoir qu'on envisageait l'installation de chaudières individuelles en terrasses. Gaz de France ayant à l'appui de cette proposition dépéché un stand publicitaire sur la place du marché , j'avais demandé aux représentants de gdf la raison pour laquelle ils proposaient l'installation de chaudières collectives en terrasses des immeubles plutôt que des chaudières individuelles dans chaque appartement. Devant leur réponse non motivée et embarassée , je fus bien contraint d'en arriver à la conclusion que gdf préfère négocier le prix du gaz avec les syndics, plutot qu'avec un fournisseur de chaleur en position de monopole, aussi bien que livrer individuellement au prix public contrôlé politiquement. Les syndics d'immeubles sont les clients idéaux pour les fournisseurs : L'argent ne sort pas de leur poche, ils ont un droit de tirage illimité sur le porte-monnaie des copropriétaires et toute facilité dans la pratique pour imposer les contrats qu'ils souhaitent en assemblée générale, surtout s'agissant de grandes copropriétés. Avec des chaudières collectives en terrasse, le gaz serait directement vendu aux syndics : C'est ce qui serait le plus avantageux pour l'entreprise "gaz de france" et pour les syndics, mais le plus coûteux pour les copropriétaires . Lors de l'assemblée générale entérinant le dernier contrat décennal, le représentant du cabinet S*** reconnut qu'il n'avait jamais envisagé sérieusement la solution des chaudières en terrasse, mais s'en était uniquement servi pour faire pression dans ses négociations avec le fournisseur de chaleur. Le président d'alors au conseil syndical l'appuyant en nous affirmant que ces négociations avaient été extrement ardues, allant jusqu'aux limites de la rupture : Nous ne demandions qu'à les croire et en sommes fort aise aujourd'hui en apprenant que nous payons le double qu'ailleurs ! La même comédie nous sera-t-elle rejouée pour la négociation du second contrat décennal ? Que nous choisissions la fourniture de chaleur ou la fourniture de gaz pour des chaudières en terrasses, nous paierons toujours aussi cher : Dans un cas l'argent ira plutôt dans la poche des actionnaires du monopole de fourniture de chaleur, dans l'autre cas plutôt dans celle des actionnaires du monopole de Gaz de France... et dans les deux cas dans celle des actionnaires des syndics (de plus en plus de grandes banques s'intéressent aujourd'hui à la gestion immobilière) !
... Et il restera toujours aussi impossible de descendre à une température supportable (et légale !) dans nombre d' appartements , quand bien même le notaire aurait certifié à leurs acquéreurs qu'il s'agissait d'un logement à usage d'habitation et non d'un four à pain !
merci pour ces informations. Toutefois, nous ne somes pas chauffés par le sol mais par des radiateurs que nous pouvons fermé chacun individuellement. J'en appelais donc à l'experience de certains pour savoir si ils avaient fait installé un système d'individualisation de chauffage, et si cette opération est pertinente (gain escompté atteint?)