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conie
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Posté - 09 juin 2007 : 14:07:35
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bonjour, il y a 6 mois de nouveaux voisins ont entrepris la construction d'une maison en limite séparative avec sur 9m le long de notre jardin un mur de séparation situé chez eux et qui protège leur descente de garage. Pour construire ceci, ils ont fait un trou de 50 cm par endroit voir plus par d'autres sur notre terrain pour faire les fondations de leur maison et plus tard une tranchée de tout le long pour monter leur mur. Selon eux, ils avaient le droit de procéder ainsi car ils ont un permis de construire. par contre au bout de 6 mois et malgré mes demandes verbales, je n'ai pu obtenir la montée du mur de soutènement qu'apres mise en demeure par LRAR. la tranchée n'a été rebouchée par leur soin que partiellement (environ 3-5cm au dessous du niveau du sol) car l'entrepreneur préfere attendre que le ravallement soit fait pour nettoyer ensuite. Ne voyant rien venir après la date annoncée par l'entrepreneur nous avons envoyé une nouvelle LRAR leur proposant des dates pour le ravalement, demandant un constat d'huissier à leurs frais avant les travaux. Leur réponse est qu'ils disposent d'un permis de construire et donc avaient le droit d'empiéter sur notre terrain pour faire leur travaux, qu'ils ne nous avaient avertis de leurs projets que par simple courtoisie, que nos entretiens oraux avec eux et l'entrepreneur au sujet de la montée du mur ne les engageaient en rien légalement à respecter ces dates annoncées, ils nous rappellent que le mur de séparation a été pris en charge totalement par eux (ce mur se trouve chez eux et s'arrete à 2-3 mm de la limite séparative), qu'ils estiment n'avoir rien détérioré chez moi et ne voient pas ce qu'ils peuvent faire de plus (pour info, un petit muret de 1.50m de long qui était chez nous donc non mitoyen a été enlevé par eux pour qu'ils montent leur propre mur, un terrplei de plantes vertes surélevé a été enlevé d'un quart pour monter leur maison et le restant a été arrosé de ciment, et la tranchée restant sur 11m de long n'est pas à niveaux), qu'ils trouvent que ce qu'ils ont fait est nettement plus joli que ce qu'il y avait avant et qu'ils n'ont pas de date pour leur ravalement mais nous avertirons en temps voulu pour qu'on fasse un état des lieus contraditoire. j'ajoute qu'ils trouvent regrettable d'entamer de telles relations de voisinage! Voila mon problème, leur mur fait 1.5 m de hauteur donc de mon jardin qui est à niveau plus élevé que la rue, nous avons une belle vue sur leur devanture et sur les gens qui passent sur les trttoires, et réciproquement. Nous sommes en juin et je rappelle que j'ai été privée de notre jardin de novembre à mai (le grillage qu'ils avaient posé devant notre trou a été couché pendant plusieurs mois car ne résistait pas au vent et j'ai un chien et une petite fille de 22 mois donc c'était très dangereux) et j'ai l'intention de récupérer la jouissance de mon terrain mais dans l'intimité,nous avons donc acheté il y a un mois des panneaux de bois pour ne plus avoir de vis à vis avec la rue. le problème est que si nous les installons ils seront fixés dans du béton et donc pas retirables. De plus j'ai l'intention de fleurir mon jardin sur la longueur pour y remettre de la verdure. Est-ce que je peux me permettre de faire ceci avant leur ravalement sachant que ca ne va pas leur faciliter la tache voir les en empecher sur la longueur du mur de séparation, mais que nous avions été informé de leurs projets? est-ce qu'on pourra par la suite m'imposer de retirer le travail installé et me reprocher de l'avoir fait malintentionnellement (tout ce que nous voulons c'est récupérer notre jardin et notre intimité)? qu'est-ce qu'un état des lieux contradictoire ? et comment puis-je imposer le constat d'huissier avant et après travaux à leurs frais? je précise que je ne souhaite pas m'opposer à leur droit d'echelle mais que je veux absolument la présence d'un huissier vue leur mauvaise foi? merci
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 14:40:47
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Citation : Initialement entré par conie
bonjour, il y a 6 mois de nouveaux voisins ont entrepris la construction d'une maison en limite séparative avec sur 9m le long de notre jardin un mur de séparation situé chez eux et qui protège leur descente de garage. Pour construire ceci, ils ont fait un trou de 50 cm par endroit voir plus par d'autres sur notre terrain pour faire les fondations de leur maison et plus tard une tranchée de tout le long pour monter leur mur. Selon eux, ils avaient le droit de procéder ainsi car ils ont un permis de construire. par contre au bout de 6 mois et malgré mes demandes verbales, je n'ai pu obtenir la montée du mur de soutènement qu'apres mise en demeure par LRAR. la tranchée n'a été rebouchée par leur soin que partiellement (environ 3-5cm au dessous du niveau du sol) car l'entrepreneur préfere attendre que le ravallement soit fait pour nettoyer ensuite. Ne voyant rien venir après la date annoncée par l'entrepreneur nous avons envoyé une nouvelle LRAR leur proposant des dates pour le ravalement, demandant un constat d'huissier à leurs frais avant les travaux. Leur réponse est qu'ils disposent d'un permis de construire et donc avaient le droit d'empiéter sur notre terrain pour faire leur travaux
ils confondent droit de l'urbanisme et droit civil. Si les fondations de leur maison sont dans votre terrain, elles constituent un empiètement, condamné à démolition sur simple demande au TGICitation : , qu'ils ne nous avaient avertis de leurs projets que par simple courtoisie, que nos entretiens oraux avec eux et l'entrepreneur au sujet de la montée du mur ne les engageaient en rien légalement à respecter ces dates annoncées, ils nous rappellent que le mur de séparation a été pris en charge totalement par eux (ce mur se trouve chez eux et s'arrete à 2-3 mm de la limite séparative), qu'ils estiment n'avoir rien détérioré chez moi et ne voient pas ce qu'ils peuvent faire de plus (pour info, un petit muret de 1.50m de long qui était chez nous donc non mitoyen a été enlevé par eux pour qu'ils montent leur propre mur, un terrplei de plantes vertes surélevé a été enlevé d'un quart pour monter leur maison et le restant a été arrosé de ciment, et la tranchée restant sur 11m de long n'est pas à niveaux), qu'ils trouvent que ce qu'ils ont fait est nettement plus joli que ce qu'il y avait avant et qu'ils n'ont pas de date pour leur ravalement mais nous avertirons en temps voulu pour qu'on fasse un état des lieus contraditoire. j'ajoute qu'ils trouvent regrettable d'entamer de telles relations de voisinage! Voila mon problème, leur mur fait 1.5 m de hauteur donc de mon jardin qui est à niveau plus élevé que la rue, nous avons une belle vue sur leur devanture et sur les gens qui passent sur les trttoires, et réciproquement. Nous sommes en juin et je rappelle que j'ai été privée de notre jardin de novembre à mai (le grillage qu'ils avaient posé devant notre trou a été couché pendant plusieurs mois car ne résistait pas au vent et j'ai un chien et une petite fille de 22 mois donc c'était très dangereux) et j'ai l'intention de récupérer la jouissance de mon terrain mais dans l'intimité,nous avons donc acheté il y a un mois des panneaux de bois pour ne plus avoir de vis à vis avec la rue. le problème est que si nous les installons ils seront fixés dans du béton et donc pas retirables. De plus j'ai l'intention de fleurir mon jardin sur la longueur pour y remettre de la verdure. Est-ce que je peux me permettre de faire ceci avant leur ravalement sachant que ca ne va pas leur faciliter la tache voir les en empecher sur la longueur du mur de séparation, mais que nous avions été informé de leurs projets? est-ce qu'on pourra par la suite m'imposer de retirer le travail installé et me reprocher de l'avoir fait malintentionnellement (tout ce que nous voulons c'est récupérer notre jardin et notre intimité)? qu'est-ce qu'un état des lieux contradictoire ? et comment puis-je imposer le constat d'huissier avant et après travaux à leurs frais? je précise que je ne souhaite pas m'opposer à leur droit d'echelle mais que je veux absolument la présence d'un huissier vue leur mauvaise foi? merci
il n'y a pas de droit d'échelage pour les constructions neuves même si l'usage est de le laisser ; l'échelage ne se fait qu'avec accord du voisin qui peut demander une indemnité et des conditions de son usage (durée, heures, remise en état, ....).
vous avez été beaucoup trop gentils depuis le début.
vous allez commencer par les mettre en demeure de supprimer l'empiètement en leur montrant cette décision de justice : Cour de Cassation, Chambre civile 3, 1999-03-23, 97-16974 et celleci : Cour de Cassation, Chambre civile 3, 1982-02-03, pour 5 centimètres ! (il y en a plein d'autres... L'emprise fait systématiquement l'objet de démolition !!!
vous allez aussi appeler votre assurance pour voir si par hasard vous disposez d'une protection juridique qui pourrait prendre ne charge des frais d'avocat : en effet, la protection de la propriété privée se défend au TGI où le ministère d'un avocat est obligatoire.
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cordialement Emmanuel Wormser
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quelboulot
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6445 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 15:32:00
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Wroomsi vous a "tout dit".
Il y a encore plus "pointu" comme empiètement Citation : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2002X03X03X00071X000
Cour de Cassation Chambre civile 3 Audience publique du 20 mars 2002 Cassation.
N° de pourvoi : 00-16015 Publié au bulletin
Président : M. Weber . Rapporteur : Mme Gabet. Avocat général : M. Baechlin. Avocat : M. Ricard.
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Sur le moyen unique :
Vu l'article 545 du Code civil ;
Attendu que nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n'est pour cause d'utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité ;
Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 16 mars 2000), que Mme Houssin et M. Legrasse, propriétaires de fonds contigus, sont convenus d'ériger une clôture mitoyenne ; que Mme Houssin a fait assigner M. Legrasse pour non-respect de cette convention et violation de son droit de propriété ; que l'expert désigné par le Tribunal a relevé un empiétement d'une partie de la clôture, de 0,5 centimètre, sur le fonds de Mme Houssin ;
Attendu que pour débouter Mme Houssin de ses demandes, la cour d'appel a retenu que l'empiétement était négligeable ;
Attendu qu'en statuant ainsi, alors que peu importe la mesure de l'empiétement, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;
Par ces motifs :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 16 mars 2000, entre les parties, par la cour d'appel de Paris ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Versailles.
Publication : Bulletin 2002 III N° 71 p. 61 Revue trimestrielle de droit civil, avril juin 2002, n° 2, p. 333 336, note Th. REVET. Décision attaquée : Cour d'appel de Paris, 2000-03-16 Titrages et résumés PROPRIETE - Atteinte au droit de propriété - Construction empiétant sur l'héritage voisin - Empiètement négligeable .
Viole l'article 545 du Code civil la cour d'appel qui, pour débouter un propriétaire d'un fonds de sa demande fondée sur un empiètement par le propriétaire du fonds voisin, retient que cet empiètement était négligeable, alors que sa mesure importe peu. PROPRIETE - Atteinte au droit de propriété - Construction empiétant sur l'héritage voisin - Démolition
Précédents jurisprudentiels : A RAPPROCHER : Chambre civile 3, 1984-02-29, Bulletin 1984, III, n° 57, p. 41 (rejet), et les arrêts cités.
Codes cités : Code civil 545.
Reste à savoir comment un expert peut constater "un empiétement d'une partie de la clôture, de 0,5 centimètre" lorsque l'on connaît la précision apportée par un géomètre pour implanter les bornes lors d'un bornage !
En particuler lorsque quelques ronces encombrent malencontreusement la zone concernée.
Que le premier géomètre qui me dit le contraire s'exprime avec vigueur car la précision d'un bornage au 1/2 centimètre prêt, même avec les moyens modernes, ne tient absolument pas compte des mollets du dit géomètre.
Enfin, faut-il donc supposer que l'expert désigné par le tribunal s'est basé sur un bornage de qualité exceptionnelle. |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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conie
Nouveau Membre
6 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 15:32:49
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Non, je me suis mal exprimée, il n'y a pas d'empiètement, les tranchées qu'ils ont fait dans notre jardin étaient pour leur laisser de la place pour travailler, je pense que les fondations sont bien chez eux mais pour pour les faire et monter la maison ils se sont fait plaisir! également pour ce qui est de la remise en état et de la durée de privations de jouissance, là ils se sont pas privés. Quant à moi, est-ce que je peux disposer de mon jardin en le cloturant par mes panneaux qui seront fixés avant leur ravalement? |
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conie
Nouveau Membre
6 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 15:34:50
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pouvez-vous me dire aussi les modalités d'un etat des lieux contradictoires? merci |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 16:42:58
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merci Larocaille, je la cherchais celle là !!!
conie : un état des lieux contradictoires, c'est les deux voisins concernés qui indiquent dans quel état c'était avant travaux pour que tout soit remis en l'état après travaux. ils en profitent pour se mettre d'accord, en général, pour décider des délais ouverts et de l'indemnisation en cas de dégats non réparables ...
un tiers neutre peut les assister (genre huissier, expert d'assurance, ou simple voisin)
si l'état des lieux est refusé par celui qui a besoin d'accéder à la proprié&té de l'autre, le second peut interdire l'accès à sa propriété jusqu'à nomination d'un expert par le juge... |
cordialement Emmanuel Wormser
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 19:22:42
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bon, vous me dites, tous les deux, quand vous voulez arrêter de vous moquer de moi ....
déjà que cet après midi, j'ai gagné l'achat de deux tondeuses (la mienne, qui a définitivement calé devant la hauteur de l'herbe, et celle du voisin dont j'ai tordu le villebrequin en rencontrant une souche oubliée... sous l'herbe trop haute !!!) alors l'ironie, hein, merci bien |
cordialement Emmanuel Wormser
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 19:53:57
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Lorsqu'on ne voit plus la maison, c'est qu'il est temps de tondre .
Si la tondeuse est mitoyenne, c'est celui qui la casse qui la remplace (article 695 du Code de la Pelouse) |
Edité par - larocaille le 09 juin 2007 19:56:56 |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 20:07:35
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En matière de tondeuse et d'herbes hautes pour ceux qui comme vous et moi ne résident pas "à l'année" sur le lieu de combat... J'ai après de multiples "dégâts" de votre type Citation : déjà que cet après midi, j'ai gagné l'achat de deux tondeuses (la mienne, qui a définitivement calé devant la hauteur de l'herbe, et celle du voisin dont j'ai tordu le villebrequin en rencontrant une souche oubliée... sous l'herbe trop haute !!!) alors l'ironie, hein, merci bien
opté pour la tripattes à roues de grand diamètre.
Idéal pour herbes hautes/broussailles et tonte gazon si l'on ne souhaite pas du "gazon anglais" pile poil calibré.
Aller, un peu de réclame pour un produit (exception moteur bien évidemment) fabriqué en France. Très solide et pratique.
http://www.roquesetlecoeur.com/
et plus particulièrement
http://www.roquesetlecoeur.com/produits.php?id_categorie=16
Les souches d'arbre n'ont qu'à bien se tenir, enfin la mienne depuis six ans en a rencontrées à de multiples reprises, moteur calé.
Tiens, un conseil superfétatoire, jamais de lavage à l'eau du côté carter/lame et encore moins au karcher... les roulements à billes n'apprécient guère. |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 20:14:21
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Roques-Lecoeur, ha que c'est bien, mais ha que c'est cher! |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
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conie
Nouveau Membre
6 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 23:42:26
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merci de vos débats mais je ne sais toujours pas ce que je fais avec mes panneaux moi.les met ou les met pas?? |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 09 juin 2007 : 23:57:41
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Citation : conie Posté - 09 Jun 2007 : 15:34:50
pouvez-vous me dire aussi les modalités d'un etat des lieux contradictoires? merci
Conie,
Dans la mesure ou vous n'avez pas procédé à un état des lieux contradictoire avant le début des travaux, il sera difficile de procéder à un état des lieux en fin de travaux. (c'est dito un EDL entrée/sortie en cas de location si vous avez déja louer un bien immobilier!)
Vous pourrez apporter malgré tout, tous les élements de preuves nécessaires afin de justifier de la situation initiale. (photos films, etc..)
Quant à positionner des éléments avant leur ravalement, comment voulez-vous qu'ils réalisent ce ravalement si le mur est inaccessible ?
Vous pouvez, tout au moins, vous protéger des vues de façon provisoire |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 10 juin 2007 : 07:53:20
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d'accord avec Christophe, mais attention : il faut faire une déclaration de cloture pour poser une cloture !
j'ajoute que je leur interdirais tout accès tant qu'une mise au point n'est pas "contractualisée" entre eux et vous pour la suite des évènements. |
cordialement Emmanuel Wormser
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Edité par - Emmanuel WORMSER le 10 juin 2007 07:54:15 |
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lapausecafé
Contributeur senior
75 réponses |
Posté - 10 juin 2007 : 12:10:25
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[quote]Initialement entré par conie
Non, je me suis mal exprimée, il n'y a pas d'empiètement, .
Etes vous sur qu il n'y a pas d'empietement
a votre place j'iarais vérifier avant que l'entrepreneur ne rebouche la tranchée
et sans me cacher ca ne coute rien et peut rapporter gros
votre voisin est assez tordu pour empieter sans prévenir |
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conie
Nouveau Membre
6 réponses |
Posté - 10 juin 2007 : 13:06:30
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la tranchée est déjà rebouchée, il manque quelques cm par rapport au niveau du sol mais on ne voit pas ce qu'il y a en-dessous. pour l'état des lieux contradictoires, ils considèrent que pour ce qu'il y a maintenant ils n'ont rien détérioré donc l'etat des lieux contradictoire sera pour avant et après ravalement sauf que vu leur mauvaise foi d'aujourd'hui (n'ont rien détérioré= suppression d'un muret existant chez nous, destruction d'une partie de carré de plantes et coulée de ciment sur la partie restante que nous avons été obligé de supprimer au prix d'un dur labeur! et tranchée mal rebouchée) moi je veux un état des lieux avec huissier à leur charge, c'est quand même eux qui viennent tout saccager!! pour les panneaux, doit-on vraiment faire une déclaration pour des panneaux de bois fixés dans le sol alors qu'il existe déjà chez eux un mur de séparation en limite privative? pour ce qui est des plantations, je peux aménager mon terrain comme je l'entend le long de ce mur? ne doivent-ils pas prendre leurs précautions avant de faire le ravalement? merci |
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tido2
Contributeur actif
31 réponses |
Posté - 10 juin 2007 : 15:30:26
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Je me permets de répondre ... Voilà j'ai le même problème actuellement .Comme on me l'avait conseillé sur ce forum , et comme wroomsi vous incite à le faire , j'ai pris contact avec mon assurance . je bénéficie effectivement d'une protection jurudique . Un expert a été délégué , un huissier a fait un état des lieux , un géomètre a été dépéché . Tous ces frais sont couverts par mon assurance . Des débords de béton empiètent largement sur notre terrain( et surtout en sous sol évidemment !) . C'est au constructeur que revient le droit de le supprimer et non à nous , l'expert nous a signalé qu'en y touchant on pouvaait dire que nous mettions en péril la construction ..de plus , je ne vois pas pourquoi ce serait à nous d'intervenir ! Tant que toutes ces malfaçons ne seront pas corrigées , nous n'accorderons aucun droit de passage chez nous pour crépir ( nous avons adressés un recommandé AR au constructeur ainsi qu'au propriétaire ); Si malgré toutes nos tentatives de transaction , le constructeur ne s'exécute pas ...eh bien nous irons en justice malheureusement .
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lapausecafé
Contributeur senior
75 réponses |
Posté - 10 juin 2007 : 17:44:06
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il est presque evident qu il y a empiètement au niveau des fondations
est il vraiment impossible de verifier au moins sur une petite partie en faisant les fouilles à l'endroit le moins profond
et la s'il y a empietement voud reprennez le dessus et vous serez en mesure d'imposer votre façon de voir les choses
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conie
Nouveau Membre
6 réponses |
Posté - 13 juin 2007 : 21:30:08
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j'ai vu un avocat en consult gratuite aujourd'hui qui m'a dit que vu notre terrain a été touché sans autorisation avec privation de jouissance pendant plus de 6 mois, on pouvait saisir le tribunal et demander des dommages et interets et que vu que les faits sont là, on étaient surs de gagner + faidrait voir pour l'empietement. Si vous confirmez je passe à l'attaque! Pour les panneaux, on les préviendra quand on aura l'autorisation de travaux de la mairie et si ils font pas leurs travaux on s'aménagera comme on le voudra et ils se débrouilleront pour le reste. voilà merci de votre soutien ca redonne du courage |
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