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LeNabot
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13018 réponses

Posté - 24 juil. 2007 :  18:30:10  Voir le profil
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=4431320




Voici des réactions d'analystes après l'annonce mardi par l'Insee d'une hausse de la consommation des ménages français en produits manufacturés de 1,6% en juin:

Alexandre MIRLICOURTOIS (Xerfi):

Les soldes ont été un véritable succès. Dans l'habillement d'abord, l'ardeur dépensière des ménages s'est réveillée (+8,3%). Cela peut paraître paradoxal, les caprices de la météo (excepté dans un petit quart sud-est) auraient pu entraîner un certain vague à l'âme. Au contraire, les Français se sont rués (réfugiés pour certains !) dans les magasins. En tête de gondole, des étiquettes alléchantes affichant immédiatement des -50% voire des -70% ont attiré le chaland, qui, compte tenu, des conditions climatiques, a jeté son dévolu sur les grosses pièces. Les succès de l'été, ce ne sont pas les maillots de bains, les tee-shirts ou les petits débardeurs, mais bien plus les pulls, les costumes et les chemises à manches longues... hérités des invendus de février et de mars voire de la collection automne-hiver qui, elle, n'était pas soldée. Cela a été bon pour le chiffre d'affaires et encore plus pour les marges. Une véritable bouffée d'oxygène pour les enseignes après un mois de mai calamiteux, du fait d'un temps épouvantable, des deux campagnes électorales et des jours fériés. D'ailleurs le bilan sur les six premiers mois de l'année reste médiocre (+0,2% seulement).

Les soldes, qui débordent désormais amplement sur les rayons voisins, ont également rencontré un vif succès dans l'équipement du logement (+2,7%). Une fois de plus le segment de l'électronique grand public aura tenu le haut de l'affiche, tiré par le formidable engouement des ménages (...) Importés en large partie d'Asie, ces produits voient leurs prix continuellement baisser entre autre grâce à la force de l'euro. A cela s'ajoute certainement un effet Coupe du monde de rugby. Certes, la planète rugby (avec environ 300.000 licenciés) n'appartient pas au même univers que le football (plus de 2 millions de pratiquants) et ne peut revendiquer le même rôle d'entraînement sur les ventes d'écrans plats (plasmas, LCD, etc.) Mais son impact médiatique s'accroit et devrait continuer d'alimenter les ventes d'ici octobre. Après six mois menés tambour battant (+6,7%), l'équipement du logement devrait rester le segment vedette de l'année.

L'automobile reste au point mort. L'arrivée de la nouvelle Twingo à été trop tardive pour avoir un réel impact sur les immatriculations. Les dépenses des ménages en juin ont reculé de 2,7%. Il faudra donc attendre que les nombreuses sorties promises aussi bien chez Renault que chez Peugeot-Citroën arrivent sur le marché pour que les Français (qui restent très attachés aux constructeurs nationaux) retrouvent le chemin des concessions. Les résultats du premier semestre sont hélas si faibles qu'ils hypothèquent déjà la performance sur l'ensemble de l'année.

Le bilan général du 1er semestre (+1,4%) confirme qu'il faudra encore compter sur les dépenses des ménages pour maintenir la croissance française à flot. Dans ce cadre, toute mesure prise pour alimenter le pouvoir d'achat est une bonne nouvelle. La "libéralisation" des heures supplémentaires parce qu'elle gonflera la fiche de paie est une bonne nouvelle. L'exonération des droits de successions, en revanche, n'apportera rien si ce n'est un plus d'épargne.

Nicolas BOUZOU (Asterès)

Alerte sur la consommation. Certes, les dépenses des ménages se sont reprises au moins de juin. La consommation de produits manufacturés s'est accrue de 1,6% en volume, effaçant le recul de mai (-1%). Le glissement annuel s'établit à 3,1%, ce qui est correct. L'automobile plonge toujours (-2,7%) et l'équipement du logement résiste (+2,7%).

Toutefois, une grosse partie de la hausse (30% environ) émane du textile-cuir (18% de la consommation totale de produits manufacturés), secteur dont la consommation est désormais en proie à un mouvement de yo-yo, il faut bien le reconnaître, assez perturbant. En effet, les dépenses sur ce segment ont gagné 8,3% en juin (après -10% en mai), un phénomène pour le moins inhabituel juste avant les soldes d'été! Deux phénomènes expliquent ces violentes oscillations. D'une part, les dépenses d'habillement sont très corrélées au climat. Quand le climat fait n'importe quoi (ce qui est le cas cet été), les dépenses font de même. D'autre part, les phénomènes promotionnels hors soldes (du type ventes privées) entraînent une concentration des dépenses à certaines périodes de l'année.

Si l'on prend un peu de recul et si l'on analyse les données du deuxième trimestre dans son ensemble, des tendances un peu plus claires se dégagent. On voit bien en particulier que la consommation des ménages ralentit franchement. Les dépenses n'ont presque pas progressé (+0,1% après 1,2% au premier trimestre). Cet arrêt est clairement à mettre en relation avec le retournement du marché de l'immobilier. En effet, les mises en chantier de logements neufs ont perdu 7% entre janvier-mai 2006 et janvier-mai 2007. En outre, d'après les indices FNAIM, les prix sont à peu près stables dans l'ancien. Ce qui a deux conséquences :

- le dynamisme de la construction ne tire plus la consommation de biens d'équipement du logement comme par le passé: les dépenses en électroménager et meubles s'en ressentent. Ainsi, au deuxième trimestre, la consommation de biens d'équipement de la maison n'a augmenté que de 1,2%, après 4,1% au premier trimestre ;

- le patrimoine des ménages ne se valorise plus automatiquement, sous le seul effet de la flambée des prix de l'immobilier. Du coup, les ménages augmentent leur effort d'épargne (le taux d'épargne est passé de 14,9% début 2006 à 16,6% début 2007). Les gains de pouvoir d'achat sont beaucoup plus forts depuis la fin de 2006 (+3% en moyenne en 2007), mais ils passent moins en dépenses de consommation.

Dans ce contexte, le PIB n'a dû progresser que de 0,4% au deuxième trimestre. Ce qui devrait amener la croissance de l'économie française à 1,8% en 2007.On ne voit en effet pas pourquoi, à ce stade, l'investissement des entreprises et les exportations (surtout dans un contexte d'euro fort) se seraient réveillés pour prendre le relais de la consommation

Marc TOUATI (ACDE):

Après avoir baissé de 1% en mai (et non de 0,8% comme annoncé initialement), la consommation française a très logiquement retrouvé le chemin de la hausse en juin. Ainsi, grâce au début des soldes qui a suscité une augmentation de 8,3% des dépenses en textile-cuir, la consommation en produits manufacturés a progressé de 1,6% en juin.

Néanmoins, en dépit de ce rebond, il n'y a pas de quoi pavoiser. Tout d'abord, parce que celui-ci est avant tout mécanique et vient en partie corriger la faiblesse des trois mois précédents. Ensuite, si le mois de juin a été sauvé par les soldes, il faut souligner la nouvelle déroute du secteur automobile dont la consommation a baissé de 2,7% en juin et affiche désormais un glissement annuel de - 5,5%. Autrement dit, il ne s'agit plus d'un simple accident conjoncturel, mais d'une situation réellement inquiétante de l'automobile en France.

Enfin et surtout, il faut noter que malgré la progression de juin, la consommation des ménages en produits manufacturés affiche une augmentation de seulement 0,1% sur l'ensemble du deuxième trimestre, soit sa plus mauvaise performance depuis le deuxième trimestre 2005. A l'époque, cet agrégat avait stagné, ce qui s'était traduit par une stagnation de la consommation totale au sens des comptes nationaux et par une croissance du PIB de 0,2%.

Dans ce cadre, sans vouloir paraître pessimiste, il est clair que l'augmentation de seulement 0,1% de la consommation en produits manufacturés au deuxième trimestre 2007 est de mauvais augure pour la croissance du PIB pour cette même période. Dans le meilleur des cas, cette dernière devrait avoisiner les 0,3%.

Dès lors, l'acquis de croissance à l'issue du premier semestre ne serait que de 1,3%. Il faut donc être clair : en 2007, la croissance annuelle du PIB ne sera ni de 2,5%, ni de 2,25%, mais d'environ 1,8%. En effet, déjà lorsque la consommation était dynamique, la croissance atteignait péniblement les 2%, à présent qu'elle ralentit également, il n'y a aucune raison pour que la progression du PIB soit plus élevée.

De plus, la remontée des taux d'intérêt et la nouvelle flambée des cours du baril ne manqueront pas de limiter l'appétence des ménages pour la consommation. Autrement dit, après des mois de juin et juillet corrects grâce aux soldes mais dont le succès sera néanmoins réduit par le mauvais temps, les dépenses des ménages devraient rester mollassonnes. Sur l'ensemble de 2007, celles-ci devraient croître d'à peine 1,6%, contre 2,3% en 2006 et une moyenne annuelle de 2,5% de 2000 à 2006.



Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).

Edité par - LeNabot le 24 juil. 2007 18:31:51
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