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LeNabot
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13018 réponses |
Posté - 15 sept. 2007 : 11:18:11
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Et encore un retournement de veste. Décidemment.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/200076305.htm
Pour la Banque de France, le marché immobilier paraît aujourd'hui vulnérable
L'institut s'inquiète du déclin de la capacité d'achat des ménages. Pour le gouverneur Christian Noyer, l'endettement immobilier des Français est un risque pour l'économie.
La Banque de France attire de nouveau l'attention sur la fragilité du marché de l'immobilier dans l'Hexagone, après une étude sur les conditions de soutenabilité dans six pays occidentaux qu'elle présente dans son bulletin mensuel. Une vulnérabilité que l'institut explique par un « rythme de progression des prix soutenu pour l'essentiel par des taux d'intérêt à un niveau historiquement très bas ». L'étude a diagnostiqué un « niveau élevé » de tension du marché en 2005, « qui présente certaines caractéristiques proches de celles observées à la veille du point de retournement du dernier cycle immobilier, au début des années 1990 ». Certes, la Banque de France modère son évaluation en précisant que l'étude ne tient pas compte des toutes dernières évolutions constatées depuis le début de l'année. Le chef du service d'Etudes macroéconomiques Gille Moëc invoque notamment le ralentissement des prix qui semble se profiler et qui lui paraît dans ce contexte tout à fait bienvenu. Pour autant, il juge que la prudence doit rester de mise. « Si les signes de décélération des prix se confirmaient, un ajustement généralisé des marchés immobiliers pourrait intervenir, dont l'élément déclencheur serait l'épuisement de la demande, du fait d'une forte dégradation de la capacité d'achat de logements par les ménages*, la hausse des prix n'étant plus compensée par la baisse des taux débiteurs et la progression du revenu », prévient-il.
Depuis un pic situé en 1998 en France, la baisse de la capacité d'achat des ménages a atteint 30% en 2005. Une situation préoccupante, selon la Banque de France, puisque la capacité d'achat est revenue à des niveaux proches de ceux qui prévalaient dans les deux années qui ont précédé le dernier retournement des prix immobiliers. A partir de là, l'institut fait des hypothèses peu rassurantes : en 2006, si la progression des prix se poursuivait sur le rythme de 2005, elle passerait en-dessous de ce niveau, même sans augmentation des taux d'intérêt. Enfin, il met en garde : « si à ce rythme élevé s'ajoutait une augmentation de 100 points de base des taux débiteurs (+1%), la capacité d'achat se situerait à des niveaux dont la faiblesse n'a jamais été observée sur toute la période de disponibilité de l'indicateur ». Reste que ce jugement défavorable sur la capacité d'achat des ménages français s'avère quelque peu attenué par la prise en compte de l'évolution des loyers, leur hausse compensant en partie cette dégradation.
En parallèle, le dynamisme du marché immobilier ces dernières années a poussé les Français à s'endetter davantage. Dans une lettre adressée au président de la République, le gouverneur de la Banque de France avertit : « Par rapport à leur revenu disponible, l'endettement des ménages est passé de 49% en 1995 (...) à 64% en 2005. Ce rythme d'endettement est un élément de fragilité en cas de retournement du marché immobilier dans un contexte de remontée des taux longs ». Christian Noyer rappelle en outre que la flambée des prix des logements depuis 1997 (+120% selon lui) a été soutenue « par une progression parallèle (+15%) des crédits à l'habitat ». Selon le directeur général du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) Robert Rochefort, « la Banque de France est dans son rôle mais va trop fort, il y a lieu d'être vigilant mais pas alarmiste ». « S'il n'y avait pas eu cet emballement du crédit, la conjoncture, y compris immobilière, n'aurait pas été aussi bonne », a-t--il déclaré à l'AFP, ajoutant que la probabilité d'un retournement brutal du marché, d'un crack, était faible. « Nous nous orientons plutôt vers un atterrissage en douceur des prix ». Un avis partagé par le président francilien de la Fnaim, Marcel Ricard. « Depuis trois ans, nous démentons la possibilité de tout retournement du marché, je pense qu'on se dirige vers un atterrissage en douceur », estime-t-il. « L'obsession de la BDF et de la BCE est d'éviter la croissance de la masse monétaire », estime Robert Rochefort. La BDF « fait un peu feu de tout bois, elle a tort de stigmatiser le dynamisme du crédit, qui est absolument indispensable, sans lui, ce serait une catastrophe ».
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 15 sept. 2007 11:18:55 |
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fanette44
Pilier de forums
3921 réponses |
Posté - 15 sept. 2007 : 11:23:51
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Oui mais Citation : Selon le directeur général du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) Robert Rochefort, « la Banque de France est dans son rôle mais va trop fort, il y a lieu d'être vigilant mais pas alarmiste ». « S'il n'y avait pas eu cet emballement du crédit, la conjoncture, y compris immobilière, n'aurait pas été aussi bonne », a-t--il déclaré à l'AFP, ajoutant que la probabilité d'un retournement brutal du marché, d'un crack, était faible. « Nous nous orientons plutôt vers un atterrissage en douceur des prix ». Un avis partagé par le président francilien de la Fnaim, Marcel Ricard. « Depuis trois ans, nous démentons la possibilité de tout retournement du marché, je pense qu'on se dirige vers un atterrissage en douceur », estime-t-il. « L'obsession de la BDF et de la BCE est d'éviter la croissance de la masse monétaire », estime Robert Rochefort. La BDF « fait un peu feu de tout bois, elle a tort de stigmatiser le dynamisme du crédit, qui est absolument indispensable, sans lui, ce serait une catastrophe ».
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victomax
Pilier de forums
607 réponses |
Posté - 15 sept. 2007 : 11:29:08
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Lenabotron : Vous avez oublié d'inscrire la date de parution de cette "info". Je le fais pour vous : 17 Mai 2006, 16H56. Quelle fraicheur cet article, félicitation lenabot. Pour info, maintenant il existe l'adsl. Je ne savais pas qu'avec le bas débit, le temps que ca s'ouvre, on était sur une page de Mai 2006 |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 15 sept. 2007 : 11:38:26
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l'article cité en tête de message étant de 2006...
"Pour la Banque de France, le marché immobilier paraît aujourd'hui vulnérable [ 17/05/06 - 16H56 ]"
il me parait indispensable de donner la progression des prix de vente depuis cette date........... |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 15 sept. 2007 : 11:44:08
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Citation : Initialement entré par victomax
Je ne savais pas qu'avec le bas débit, le temps que ca s'ouvre, on était sur une page de Mai 2006
Parce que vous croyez que l'immobilier pète le feu en ce moment. Regardez donc les communiqués de la FNAIM. Baisse cumulée de 3,7 % et rien qu'en deux mois (juillet et août 2007). Même Barcelone n'a pas fait aussi bien puisqu'en un an les prix ont chuté de 5 % en un an dans cette capitale régionale de l'Espagne.
Il est quelque fois bon de rappeler les anciennes informations, l'analyse de la Banque de France était la bonne, même si cela date d'il y a un an.
Par contre vous, victomini, vous ne sortez rien comme informations. Vous êtes tout juste bon à critiquer.
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 15 sept. 2007 11:45:40 |
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