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Janou
Contributeur débutant
24 réponses |
Posté - 20 oct. 2007 : 16:22:48
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Suite à mes déboires déjà signalés sur ce post et qui ne se sont guère arrangés depuis, bien au contraire, j'ai reçu le 15 octobre un appel téléphonique de la propriétaire de l'appartement que j'occupe m'annonçant que son mari et elle voulaient "liquider" l'appartement.
Elle me demanda si j'étais intéressée pour l'acquérir, ce à quoi je répondis que je n'en avais pas les moyens. Elle ajouta : "Votre bail va jusqu'en 2009". Ce que je confirmais, signalant toutefois que l'appartement pouvait très bien être vendu occupé.
Elle sembla fort dépitée.
Mes questions sont les suivantes :
- quels sont mes droits et mes obligations quant à autoriser l'accès à mon appartement à des acquéreurs potentiels ?
- étant donné qu'il reste 21 mois à courir jusqu'à la fin du bail, devrais-je accepter de recevoir des visites quotidiennes ou quasi-quotidiennes, même à heures fixées d'avance mais aléatoires selon les jours, jusqu'à la fin du bail ou jusqu'à mon départ volontaire anticipé ?
- puis-je demander que ces visites soient regroupées en un ou deux jours par semaine - par exemple : vendredi et samedi de 14h à 18h ? (après avoir été informée de visites potentielles ces jours-là, bien entendu)
- la propriétaire ayant prétendu lors de notre conversation téléphonique que leur mandataire "n'était pas informé de leur intention de vendre", suis-je en droit d'exiger que me soit indiqué à l'avance le nom des personnes qui viendront visiter afin que je puisse m'assurer de leur identité avant de leur donner accès à mon appartement puisque, dans ce cas, ils ne seront pas accompagnés d'une personne de l'agence ni d'un des propriétaires, ceci étant une mesure de prudence bien compréhensible car d'aucuns peuvent avoir connaissance de la vente et vouloir pénétrer chez moi pour des raisons malhonnêtes ?(je suis âgée et je vis seule)
Pour ce qui concerne la suite de mes démêlés avec l'A.I. en question, les pressions psychologiques se sont fortement intensifiées depuis la date de mon précédent post, malgré tous les documents justificatifs que j'ai fournis, et j'ai donc pris rendez-vous le 9 novembre avec un conciliateur.
Entretemps, j'en appelle à vos connaissances et compétences, car j'essaie de parer au mieux que je peux à ce qui va s'en suivre comme autre chantage pour me forcer à quitter mon logement contre mon gré et mes impossibilités immédiates d'obtempérer, et ce, en attendant que le conciliateur - ou la Justice - amène une solution au litige.
Merci par avance.
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 22 oct. 2007 : 23:08:04
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bonsoir,
pour le droit de visite, relire votre bail. Une clause doit etre insérée concernant le droit de visite lors de la vente.
vous pouvez proposer effectivement des visites selon vos desirs et les modalités ... tout cela par LRAR bien evidememnt (et si clause existe dans le bail). exigez que les visiteurs eventuels soient accompagnés: ce n'est pas à vous de faire les visites ... vous ouvrez la porte point final !!! les vendeurs vendent (ou bien l'agence) ... pas vous ! surtout ne pas rentrer dans cette combine.
refuser la communication de votre tel. les seuls contacts que vous aurez sont entre les bailleurs et vous. POINT. soyez tres claire et ferme la dessus.
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Cordialement, |
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artem
Pilier de forums
1540 réponses |
Posté - 23 oct. 2007 : 09:06:57
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si c'est une vente en occupé, j'aurais plutot tendance à dire que vous n'avez pas à les laisser visiter
vous avez pris RDV avec un conciliateur pour arriver à quoi ? je suis sûr que changer de numéro de tel serait moins chiant du point de vue des demarches et plus efficace le conciliateur n'a aucun pouvoir, il ne fait que conseiller |
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Janou
Contributeur débutant
24 réponses |
Posté - 23 oct. 2007 : 11:23:24
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Merci Joulia et artem de vos réponses. J'ai rendez-vous avez le conciliateur pour les pressions psychologiques exercées par la nouvelle A.I. depuis fin juin :
- refus caractérisé de réduire les provisions sur charges surévaluées depuis 3 ans (déjà par l'ancienne A.I.), ayant généré des remboursements à mon profit 3 années de suite (202€ sur 2006) et ce, malgré les documents en leur possession (état de mon compte lors du transfert de mandat) et ceux que j'ai fournis en sus (états de régularisation annuelle établis par l'ancienne A.I. et relevés de compteur d'eau jusqu'à juillet 2007), d'où des différences apparaissant sur mon compte, - refus de m'adresser les quittances de loyer depuis juillet au motif que je ne solde pas mes quittances (depuis le 1er juillet, je règle les charges minorées de 15 euros, et je serai encore créditrice sur 2007 car les 6 premiers mois ont été réglés sur le montant surévalué des provisions ; ceci leur a été expliqué et dûment documenté par une LR/AR que je leur ai adressée début Juillet !), - pénalités de retard indues (envoi à terme du règlement, non mis à encaissement à réception par cette A.I. - par précaution, mes prochains règlements seront faits par mandat).
Je n'ai été avisée "officiellement" que récemment (le 15 octobre téléphoniquement) par la propriétaire de son intention de vendre mon logement, bien que j'eus compris dès les premiers rapports avec la nouvelle A.I. qu'une pression s'exerçait à mon encontre dans le but de me dégoûter et de me faire libérer les lieux avant la fin de la période triennale en cours.
La conseillère de l'ADIL, par l'intermédiaire de qui j'ai obtenu un RV avec le conciliateur, m'a informée que ce dernier "interviendrait en mon nom" ; je n'en sais pas plus, le RV est pour le 9 novembre.
@Joulia : Sur l'annexe au Contrat de location "Conditions Générales" et dont j'ai une mauvaise photocopie, il apparaît à l'article 2.1 . Résiliation - Congé (articles 12 et 15), § 2.10.2.1. - Congé - Forme - Préavis, dans la section concernant le bailleur (avec préavis de six mois et au terme d'une période triennale) :
- en cas de la vente du logement (prix, conditions de la vente. Le congé vaut offre de vente pendant les deux premiers mois du délai de préavis).
Il n'est nulle part indiqué de conditions de visite en cas de vente de l'appartement occupé ou vide. |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 23 oct. 2007 : 14:04:08
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la clause mentionnée fait effectivement reference à une vente avec congé donné au locataire ... ce qui n'est pas le cas actuel. j'aurai tendance à dire que dans ce cas, vous n'êtes pas obligée ... a l'appui de l'art 7 de la loi de 89 qui, precise les obligations du locataire : Citation : Article 7 Modifié par Loi n°94-624 du 21 juillet 1994 art. 12 (JORF 24 juillet 1994).
Le locataire est obligé : a) De payer le loyer et les charges récupérables aux termes convenus ; le paiement mensuel est de droit lorsque le locataire en fait la demande ; b) D'user paisiblement des locaux loués suivant la destination qui leur a été donnée par le contrat de location ; c) De répondre des dégradations et pertes qui surviennent pendant la durée du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, à moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement ; d) De prendre à sa charge l'entretien courant du logement, des équipements mentionnés au contrat et les menues réparations ainsi que l'ensemble des réparations locatives définies par décret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnées par vétusté, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure ; e) De laisser exécuter dans les lieux loués les travaux d'amélioration des parties communes ou des parties privatives du même immeuble, ainsi que les travaux nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ; les dispositions des deuxième et troisième alinéas de l'article 1724 du code civil sont applicables à ces travaux ; f) De ne pas transformer les locaux et équipements loués sans l'accord écrit du propriétaire ; à défaut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, à son départ des lieux, leur remise en l'état ou conserver à son bénéfice les transformations effectuées sans que le locataire puisse réclamer une indemnisation des frais engagés ; le bailleur a toutefois la faculté d'exiger aux frais du locataire la remise immédiate des lieux en l'état lorsque les transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local ; g) De s'assurer contre les risques dont il doit répondre en sa qualité de locataire et d'en justifier lors de la remise des clés puis, chaque année, à la demande du bailleur. La justification de cette assurance résulte de la remise au bailleur d'une attestation de l'assureur ou de son représentant. Toute clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat de location pour défaut d'assurance du locataire ne produit effet qu'un mois après un commandement demeuré infructueux. Ce commandement reproduit, à peine de nullité, les dispositions du présent paragraphe.
J'utiliserai la pression des visites, contre la régul de tous les problémes rencontrés et dont vous faites mention plus haut ... donnant-donnant ! que le bailleur règle ces pbl avec l'agence, et une fois que tout est fait, alors vous proposez des modalités de visites de votre logement (selon les reponses deja données plus haut) |
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Janou
Contributeur débutant
24 réponses |
Posté - 23 oct. 2007 : 23:23:26
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Merci Joulia.
Pour l'instant, toujours aucune confirmation écrite de mise en vente de l'appartement.
En revanche, réception ce jour d'une lettre de l'agence par laquelle le mandataire semble arranger en sa faveur les dispositions de la fiche gouvernementale LO033, laquelle - sauf erreur - commence par :
« Le locataire doit payer des charges distinctes du loyer. Le principe selon lequel les charges récupérables sont exigibles sur justification prohibe toute évaluation forfaitaire. »
L'agence m'écrit ceci (in extenso):
« Nous revenons vers vous suite à votre courrier en date du 1er octobre 2007. (*)
Veuillez noter que la fiche gouvernementale LO033 sur les charges de locations que vous citez dans votre correspondance concerne uniquement la régularisation annuelle de votre solde, qui en effet ne peut être effectuée sur estimation.
Cependant, vos provisions pour charges appelées mensuellement sont basées sur une estimation de votre solde de charges à venir, ces dernières étant calculées en prévision de la hausse annuelle classique. »
Les soulignements ci-dessus sont de mon fait et cela fait 3 années successives que les régularisations de charges sont en ma faveur, le seul exercice 2006 ayant fait ressortir un montant de 202€ de trop-versé.
Pour ce qui concerne le renvoi (*), le 17 de ce mois je recevais un "relevé d'arriérés au 15 octobre 2007" incluant le loyer d'octobre 2007 assorti d'une pénalité de 19,20€, suite à quoi j'envoyais le lendemain à l'A.I. une LR/AR leur indiquant que mon règlement leur avait été adressé par lettre le 1er octobre, lettre à laquelle était jointe également la photocopie des relevés du compteur d'eau de janvier 2006 à juillet 2007 inclus, formalisant une consommation sur 12 mois encore inférieure aux précédentes (janvier 2006/janvier 2007 = 36m³ - juillet 2006/juillet 2007 = 32m³).
Je résume :
- le 15 octobre, l'A.I. m'adresse un "relevé d'arriérés" sans autre mention ni explication et selon lequel le loyer d'octobre serait impayé, alors que son règlement était inclus dans ma lettre du 1er octobre, - ce jour 23 octobre, l'A.I. répond à ma lettre du 1er octobre et fait référence à la fiche gouvernementale LO033 que j'y cite, - l'A.I. contourne le terme "évaluation forfaitaire" en le remplaçant par "estimation" et "prévision" !
Merci d'éclairer ma lanterne et de me dire si je n'ai vraiment rien compris à la Loi et donc si je suis dans mon tort, ou si l'A.I. me fournit des éléments supplémentaires pour engager une procédure à son encontre au cas où le conciliateur n'aboutirait pas à une entente amiable.
Je suis vraiment traumatisée par cette affaire. |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 23 oct. 2007 : 23:41:50
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eh bien si l'agence parle d'estimation, il lui est donc tres aisé de vous faire parvenir le budget prévisionel ! facile il est voté tous les ans ...
cette agence n'y connait rien et vous repond à coté.
obligation pour toute copro de faire un budget prévisionel par an, de faire une AG qui vote ce budget a venir (et qui détermine les appels de fonds trimestriels dues par les copro) et aussi qui vote la cloture des comptes annuels passé.
repondez en citant l'art 23 de la loi de 89 qui dit et est on ne peut plus clair ....
Citation : Article 23 Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 art. 88 I (JORF 16 juillet 2006).
Les charges récupérables, sommes accessoires au loyer principal, sont exigibles sur justification en contrepartie :
1° Des services rendus liés à l'usage des différents éléments de la chose louée ;
2° Des dépenses d'entretien courant et des menues réparations sur les éléments d'usage commun de la chose louée. Sont notamment récupérables à ce titre les dépenses engagées par le bailleur dans le cadre d'un contrat d'entretien relatif aux ascenseurs et répondant aux conditions de l'article L. 125-2-2 du code de la construction et de l'habitation, qui concernent les opérations et les vérifications périodiques minimales et la réparation et le remplacement de petites pièces présentant des signes d'usure excessive ainsi que les interventions pour dégager les personnes bloquées en cabine et le dépannage et la remise en fonctionnement normal des appareils ;
3° Des impositions qui correspondent à des services dont le locataire profite directement.
La liste de ces charges est fixée par décret en Conseil d'Etat. Il peut y être dérogé par accords collectifs locaux portant sur l'amélioration de la sécurité ou la prise en compte du développement durable, conclus conformément à l'article 42 de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 précitée.
Les charges locatives peuvent donner lieu au versement de provisions et doivent, en ce cas, faire l'objet d'une régularisation au moins annuelle.
Les demandes de provisions sont justifiées par la communication de résultats antérieurs arrêtés lors de la précédente régularisation et, lorsque l'immeuble est soumis au statut de la copropriété ou lorsque le bailleur est une personne morale, par le budget prévisionnel.
Un mois avant cette régularisation, le bailleur en communique au locataire le décompte par nature de charges ainsi que, dans les immeubles collectifs, le mode de répartition entre les locataires. Durant un mois à compter de l'envoi de ce décompte, les pièces justificatives sont tenues à la disposition des locataires.
Pour l'application du présent article, le coût des services assurés dans le cadre d'un contrat d'entreprise correspond à la dépense, toutes taxes comprises, acquittée par le bailleur.
mettez les en demeure par LRAR de vous donner les regul depuis votre entrée, et pour cette année, de vous communiquer le budget previsionel; tout ceci sous 8 jours sinon saisine du tribunal d'instance ...
arrêtons de jouer aux fous |
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Janou
Contributeur débutant
24 réponses |
Posté - 24 oct. 2007 : 11:40:36
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Joulia, vous êtes vraiment un être super-sympa de répondre aussi vite et je vous en remercie grandement.
Je vais pour l'instant surseoir à l'engagement de poursuites judiciaires dans l'attente de l'action à venir du conciliateur (RV le 9 novembre). Tant qu'à faire et s'il est (encore) possible de négocier à l'amiable, je préfère éviter une procédure qui va ajouter beaucoup de temps au temps.
Car je désire partir de cet appartement fin mars/début avril au plus tard mais il me faut au préalable trier ce que je vais emporter / donner / vendre, et si l'A.I. se rend aux arguments du conciliateur (à voir, mais bon !), j'aurais plus rapidement mes quittances de loyer que par un jugement forcément lent à venir, quittances sans lesquelles je ne peux prouver que je suis "locataire de bonne foi" en postulant pour un autre logement.
Il est quand même aberrant de constater que les proprios veulent que je dégage au plus vite tout en me bloquant la porte de sortie !!
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Janou
Contributeur débutant
24 réponses |
Posté - 21 déc. 2007 : 13:27:14
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Bonjour à tous,
Les choses s'aggravent...
Le conciliateur que j'ai rencontré le 9 novembre avait écrit le 15 à l'A.I. et il dut confirmer son courrier 3 semaines plus tard, faute de réponse. L'A.I. envoya finalement un courrier au conciliateur le 6 courant, dont le double me fut adressé le 10 par le conciliateur, lequel me demandait mon avis.
J'ai repris paragraphe par paragraphe le courrier de l'A.I., lequel n'est qu'un tissu de fausses assertions, de mauvaise foi et même de mensonges ! Chacun de mes commentaires en-dessous de chaque paragraphe repris in extenso dans ma lettre renvoie à un document (lettre, fax, compte-rendu d'appel téléphonique) inclus dans le dossier que j'ai remis au conciliateur lors de notre RV de novembre, apportant ainsi la preuve tangible de l'infondé des arguments de l'A.I., tant pour maintenir un montant de provisions sur charges excessif (au fil des mois, ils ont en tout évoqué trois motifs différents pour ne pas réajuster ces provisions !) que pour maintenir la "pénalité de retard" qu'ils m'appliquèrent en juillet alors que leur incurie en était la seule cause.
J'ai conclu ma lettre-réponse au conciliateur en lui rappelant que depuis début juillet j'avais tenté de maintenir cette affaire sur le plan amiable, mais en vain. Qu'en conséquence, je lui demandais si, à son avis, son action avait quelque chance d'aboutir positivement car il n'était plus temps d'attendre ni de tergiverser. Dans la négative, je lancerai une procédure auprès du Tribunal de proximité et un double de l'entier dossier serait adressé à la DGCCRF.
Comme si tout ce qui précède n'était pas suffisant, samedi dernier 15 décembre la chaudière équipant l'appartement est tombée en panne.
J'ai fait venir l'entreprise qui a assuré l'entretien et le nettoyage début novembre ; cause détectée : tête magnétique d'allumage H.S. La chaudière date d'environ 15 à 17 ans d'après le chauffagiste. Usure normale, donc.
Dès lundi matin 17, j'expédiais à l'A.I. le devis des réparations établi par le chauffagiste (montant : 143€), par fax ET par courrier ordinaire, en leur demandant de me donner d'urgence leur accord pour les réparations, l'entreprise fermant pour les fêtes du 21 décembre au soir (aujourd'hui donc) jusqu'au 2 janvier inclus. Le double de cette lettre-fax a été déposé le même jour à la Mairie à l'attention du conciliateur (il n'y vient que le vendredi après-midi pour honorer ses rendez-vous).
J'ai insisté sur le fait que je n'avais plus ni chauffage, ni eau chaude et que la température moyenne de l'appartement est de 16,5° en journée, de 15,5° dans ma chambre et 16° dans le séjour dès la tombée de la nuit ; la région PACA est durement touchée par la vague de froid actuelle et nul y demeurant ne peut l'ignorer.
Je n'ai reçu à ce jour aucune réponse à ma demande, pourtant marquée du mot "URGENT" en gros caractères rouges, même pas un courrier m'en accusant réception. Il est évident que l'A.I. et les propriétaires voulant me faire partir de l'appartement par anticipation à la fin du bail (août 2009) puisque pressés de le vendre, ma misère constitue certainement pour eux un moyen supplémentaire de pression psychologique à mon encontre.
Je vais tenter cet après-midi de voir le conciliateur entre deux de ses rendez-vous, afin de lui demander s'il compte agir promptement, notamment au sujet de ma privation de chauffage et d'eau chaude. Je doute que son action ait quelque influence, mais j'effectuerai ainsi une dernière démarche déontologique avant de passer sur le plan juridique.
J'en appelle à votre aide sur les points suivants :
- dois-je envoyer dès lundi une LR/AR à l'A.I. pour les mettre en demeure de faire procéder sous huitaine à la réparation de la chaudière, par telle entreprise qui leur agréera puisque mon chauffagiste sera désormais indisponible jusqu'au début de janvier ? - est-il préférable, vu l'ensemble du dossier, que je dépose dès lundi une Injonction de faire au Greffe du Tribunal d'Instance de Marseille, aux noms jumelés du "propriétaire représenté par son mandataire", sur l'ensemble des griefs : pas de normalisation des provisions pour charges malgré toutes les preuves fournies, pas de régularisation de mon compte, toujours pas de quittances acquittées, pas d'intervention de remise en état de la chaudière ? - si oui, suis-je fondée à demander des dommages et intérêts car j'ai engagé beaucoup de dépenses, beaucoup de temps, et que ma santé reste très précaire depuis la réception de leur faux rappel d'arriéré du 15 octobre. Quel montant puis-je demander à ce titre ? - dois-je joindre à cette Injonction de faire les copies de tous les courriers ou, plus simplement : le tableau synoptique que j'ai dressé à l'intention du conciliateur, reprenant date par date chaque évènement + la lettre du 6 décembre de l'A.I. au conciliateur + ma réponse à cette lettre au conciliateur (véritable lettre-rapport, ma lettre reprend elle aussi l'historique complète de l'affaire et remplit six pages) + ma lettre-fax signalant la panne de la chaudière et demandant une intervention d'urgence ?
Il est clair que sont complètement ignorés par l'A.I. - ou volontairement bafoués :
- le 3ème alinéa du paragraphe 3° de l'article 23 de la Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 => "Les demandes de provisions sont justifiées par la communication de résultats antérieurs arrêtés lors de la précédente régularisation" : or, j'ai fourni à l'A.I. les arrêtés de compte des 3 dernières années, tous trois faisant ressortir un crédit en ma faveur, en 2006 le crédit est de plus de 202€, - les paragraphes de l'article 6 de la même Loi b) => "D'assurer au locataire la jouissance paisible du logement..." et c) => "D'entretenir les locaux en état de servir à l'usage prévu par le contrat et d'y faire toutes les réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués".
Les pressions psychologiques ainsi que le harcèlement dont je suis l'objet depuis début juillet sont en passe de me détruire totalement.
Aussi, je vous remercie de bien vouloir m'apporter un peu de lumière dans mes ténèbres.
Je vous souhaite à tous une bonne journée et de Bonnes Fêtes. |
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Janou
Contributeur débutant
24 réponses |
Posté - 21 déc. 2007 : 18:49:49
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Bonsoir,
J'ai rencontré le conciliateur cet après-midi à 15h30, il avait en main ma lettre-fax au sujet de la panne de la chaudière.
Il m'a dit qu'il appellerait l'A.I. entre deux RV pour leur parler de cette urgence, et qu'il me rappellerait.
Le conciliateur ne m'a pas rappelée, mais peu avant 18H j'ai reçu un appel téléphonique d'une personne de l'A.I. disant qu'ils avaient faxé l'ordre de travaux à l'entreprise ayant établi le devis.
Pour l'instant, impossible de joindre le chauffagiste pour avoir confirmation de la réception du fax ; j'ai laissé un message sur leur répondeur afin qu'on me rappelle et me fixe un RV pour la réparation. Ils sont censés être fermés de ce soir jusqu'au 2 janvier inclus.
Pour ce qui concerne les autres postes :
- refus de minorer les provisions sur charges, - refus de régulariser mon compte en fonction du montant abusif des provisions que l'A.I. entend maintenir, - refus s'ensuivant de me délivrer des quittances acquittées,
le conciliateur a déclaré qu'une Injonction de faire de ma part à ce sujet serait déboutée par l'instance juridique saisie. Il semblait très sûr de lui.
J'ai bien tenté de discuter du litige avec la personne de l'agence qui m'a téléphoné tout à l'heure, mais elle a fermement refusé en disant qu'elle ne gérait pas le dossier, et que je me devais d'en discuter avec la gestionnaire (celle qui n'a jamais donné aucune suite à mes appels téléphoniques, fax et nombreux courriers) à partir de mercredi après-midi 26.
Nous en sommes là. Passez tous de Bonnes Fêtes, et à bientôt pour la suite du feuilleton ! |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 21 déc. 2007 : 18:55:03
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l'injonction de faire peut fonctionner uniquement pour la remise des quittances si vous joignez à votre demande les preuves depaiement des loyers et provsions sur charges pour chaque quittance mensuelle demandée |
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