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Bonsoir, Si on loue un bien à des co-locataires, vaut-il mieux faire un bail à un seul des co-locataires (qui gèrera en interne les départs des autres co-locataires, qui paiera le loyer en entier...) ou faire un bail à chacun des 3 colocataires ? Si bail à chacun, il faut être sur de leur solvabilité et souvent ce sont des jeunes...
Quelle est la meilleure solution pour le bailleur ? sans pour autant léser les locataires bien sur...
J'arrête plus de poser des questions ce soir... alors A bientot
bonsoir je vous dirai: faire un bail en indiquant le nom de tous les locataires et en rajoutant absolument une clause de solidarité pour le paiement du loyer et charges. vous pourrez vous retourner contre tous les locataires si l'un deux ne paye pas sa part de loyer. bien sur, puisque jeunes, vous demandez caution des parents et/ou prenez une GRL.
le plb se pose au bout d'un moment si l'un des coloc veut partir ... il reste solidaire du paiement des autres et le nouveau demande souvent un avenant de facon qu'il soit reconnu comme nouveau locataire. un peu plus de gestion pour le bailleur mais pourquoi pas ?
Julia, Est-ce légal de refuser à louer son bien en colocation (si les candidats disposent de toutes les conditions)?
Vous êtes libre de votre décision. A vous d'amener la reponse negative de facon que ce ne puisse être interprêté de mauvaise manière. Vous n'avez pas à vous justifier mais lisez bien cet article de la loi de 89 si vous louez en non meublé ...
Citation :Article 1 Modifié par Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 art. 158 (JORF 18 janvier 2002).
Le droit au logement est un droit fondamental ; il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent.
L'exercice de ce droit implique la liberté de choix pour toute personne de son mode d'habitation grâce au maintien et au développement d'un secteur locatif et d'un secteur d'accession à la propriété ouverts à toutes les catégories sociales.
Aucune personne ne peut se voir refuser la location d'un logement en raison de son origine, son patronyme, son apparence physique, son sexe, sa situation de famille, son état de santé, son handicap, ses moeurs, son orientation sexuelle, ses opinions politiques, ses activités syndicales ou son appartenance ou sa non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
En cas de litige relatif à l'application de l'alinéa précédent, la personne s'étant vu refuser la location d'un logement présente des éléments de fait laissant supposer l'existence d'une discrimination directe ou indirecte. Au vu de ces éléments, il incombe à la partie défenderesse de prouver que sa décision est justifiée. Le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d'instruction qu'il estime utiles.
Les droits et obligations réciproques des bailleurs et des locataires doivent être équilibrés dans leurs relations individuelles comme dans leurs relations collectives.