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L'éclatement de la bulle immobilière attire les requins de la finance internationale.
Si vous traversez la banlieue de n'importe quelle ville espagnole, vous découvrirez, émergeant du sol rocailleux, une forêt de maisons de ville et de tours résidentielles à demi construites. Il y a encore quelques mois, tout se serait vendu comme des petits pains. Aujourd'hui ces logements risquent de se retrouver non entre les mains de familles espagnoles, mais entre celles de grosses banques d'affaires, en raison de l'effondrement mondial des organismes de crédit, du ralentissement économique du pays et de l'éclatement de la bulle immobilière.
Un nombre croissant d'acteurs de la finance internationale viennent s'installer en Espagne pour profiter de la vague d'emprunts impayés qui se profile à l'horizon. L'année dernière, au moins trois sociétés espagnoles de recouvrement de créances ont passé des accords avec des établissements financiers étrangers qui cherchent à racheter au rabais des crédits impayés. En avril, GFKL Financial Services, une société allemande partenaire de Goldman Sachs, a racheté 95 % des parts de Multigestión Iberia (Madrid). Au printemps, Lehman Brothers a formé une joint-venture avec le groupe Gesif. Enfin, en décembre, le consortium anglais Cabot Financial Group, spécialisé dans les créances impayées, a racheté 20 % des parts de Gescobro (Barcelone). Et d'autres accords semblent en cours. "Les investisseurs essaient de pénétrer le marché espagnol parce qu'ils misent sur une montée en flèche des prêts sans garantie", explique Santiago Minguez, qui enseigne la finance à l'école de commerce madrilène Esade Business School.
Durant les cinq dernières années, l'Espagne a été prise d'une fièvre de construction inégalée en Europe depuis les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale. Tandis que l'économie espagnole affichait une croissance annuelle allant jusqu'à 4,1 %, il s'est construit plus de logements dans ce pays que dans n'importe quel autre d'Europe. Le prix de l'immobilier a presque triplé en dix ans, forçant des millions d'Espagnols à s'endetter lourdement pour l'achat d'appartements ou de maisons.
Aujourd'hui, les économistes prédisent un ralentissement de la croissance, qui pourrait n'atteindre que 2 % en 2008. "La hausse de l'immobilier s'est calmée, et les prix pourraient même baisser de 10 % ou plus l'année prochaine", annonce Analistas Financieros Internacionales, un cabinet de consultants. Ce qui gèlerait les transactions immobilières et entraînerait la faillite de promoteurs qui auraient trop investi. "Les Espagnols ont pris d'énormes risques : 40 % du montant total des prêts consentis aux entreprises leur sont destinés, déclare Luís de Guindos, responsable pour l'Espagne chez Lehman Brothers. Je perçois un très gros risque de cessation de paiement." Si le marché du bâtiment ralentit, le chômage pourrait augmenter - l'année dernière, ce secteur constituait 13 % de l'emploi en Espagne - et de nombreuses familles auront du mal à rembourser leurs hypothèques.
Les recouvreurs de créances hurlent avec les loups
Les grands noms de la finance internationale ne croient pas que ce ralentissement durera plus de deux ans. Ils cherchent donc à racheter à bas prix des propriétés de valeur pour les remettre plus tard sur un marché qui pourrait rapidement redevenir florissant. Les sociétés de recouvrement de créances apportent leur aide aux banques de deux façons : elles peuvent, en gardant le doigt sur le pouls de l'économie ibérique, informer les banques de nouvelles opportunités sur le marché de l'emprunt immobilier, ainsi que les aider à recouvrer les emprunts qu'elles auront consentis.
Certains signes trahissent déjà l'anxiété croissante qui règne dans le secteur financier espagnol. En juin dernier, BBVA, la deuxième banque du pays, a vendu à Multigestión Iberia la valeur de 74 000 millions d'euros de prêts sans garantie pour 25 millions d'euros, d'après ses informations locales. Et Banco Popular Español, une banque de moyenne envergure, a annoncé envisager une transaction similaire. Toutefois, rares sont ceux qui prédisent que la situation pourrait s'aggraver au point de mettre l'économie ibérique en danger. Les banques d'Espagne semblent beaucoup plus solides que nombre de leurs rivales européennes ou américaines. Le niveau d'endettement des ménages restant malgré tout relativement bas, les consommateurs continuent à dépenser suffisamment pour éviter au pays une récession économique, et faire de la crise immobilière une superbe occasion pour les requins de la finance internationale.
With Joan Tarzian in Madrid
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).