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La stratégie des Caisses d'épargne inquiète le réseau et les régulateurs
Huit ans après leur transformation en banques coopératives, les Caisses d'épargne traversent une passe délicate. Leur situation financière, et notamment leur niveau de fonds propres (le capital des banques), font l'objet de "la surveillance la plus attentive de la part du ministère des finances et de la Commission bancaire", indique un proche des autorités de tutelle. "Elles sont dans notre radar", confirme-t-on dans l'entourage de la ministre de l'économie, Christine Lagarde.
Les difficultés des Caisses d'épargne sont la conséquence de la crise des subprimes - ces crédits immobiliers américains à risques - pour la société CIFG, une filiale aux Etats-Unis de Natixis, cette banque d'investissement créée il y a un an par l'Ecureuil et les Banques populaires.
Malmenée par la crise et placée sous surveillance des agences de notation, CIFG a dû être recapitalisée à parité par ses deux grands actionnaires, le 22 novembre. Cette opération a coûté, à ce jour, 750 millions de dollars (500 millions d'euros) aux Caisses d'épargne - et autant aux Banques populaires. Mais en raison des incertitudes sur l'ampleur de la crise, l'addition pourrait être plus élevée, comme le suggèrent les délibérations du 22 novembre de la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE), l'organe de tête du groupe coopératif.
"PRÉCAUTION JURIDIQUE"
Le texte adopté par les dirigeants du groupe entérine "la mise en place de concours et-ou de garanties (pour CIFG) à hauteur d'un montant de 750 millions à 1,5 milliard de dollars, sans que ce montant puisse excéder 1,5 milliard de dollars pour le groupe Caisses d'épargne, à parité avec la Banque fédérale des Banques populaires". L'addition pourrait donc doubler.
Cette perspective suscite l'émoi parmi les patrons de caisses régionales qui ne contestent pas la nécessité de recapitaliser CIFG mais s'inquiètent des risques supportés.
L'impact de la crise financière - un problème commun aux banques - n'est pas seul en cause. La politique d'acquisitions multiples au cours des derniers mois, des opérations pour le moment infructueuses (avec le promoteur immobilier Nexity et le courtier Meilleurtaux.com, etc.), est jugée sévèrement. D'autant que la stratégie de fusions des caisses régionales, une priorité, coûte cher avant de se traduire par des économies d'échelle. "Il faut désormais que nous prêtions une importance accrue à chaque euro dépensé", affirme un patron régional.
Du côté de la CNCE, le discours se veut rassurant. S'agissant de la fourchette prévue pour la recapitalisation de CIFG, dont la limite haute est de 1 milliard d'euros, le groupe explique qu'il s'agit d'une "précaution juridique". Un proche du dossier souligne même que s'il fallait injecter davantage d'argent dans la filiale américaine, un nouveau conseil serait convoqué.
A ce jour, insiste la banque coopérative, aucune perte n'est constatée chez CIFG et le montant de la recapitalisation paraît suffisant, comme l'estime d'ailleurs l'agence de notation financière Fitch.
S'agissant de l'attention portée par les pouvoirs publics au groupe et à ses problèmes de fonds propres, un proche de la direction estime qu'"il est normal que Bercy se préoccupe de la situation des groupes bancaires français face à la crise financière, comme le fait de son côté la Commission bancaire, mais nos fondamentaux économiques solides nous permettent d'envisager la situation avec sérénité".
Avec 20 milliards d'euros de fonds propres, un ratio de fonds propres réglementaires de 8,7 %, "plus élevé que beaucoup de ses concurrents", note l'Ecureuil, et des profits qui devraient être conformes aux prévisions pour 2007, le groupe s'estime suffisamment armé pour faire face à ses difficultés.
Anne Michel Article paru dans l'édition du 01.12.07.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).