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Citation :CANNES (Reuters) - Les activités de financement immobilier des banques françaises marchent actuellement à vitesse réduite en raison de la crise du "subprime" mais aussi parce que les investisseurs immobiliers sont attentistes.
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Pour la Société générale, "aujourd'hui, l'activité de nos clients est plutôt ralentie et ils nous sollicitent moins", a déclaré à Reuters Bertrand Descours, directeur des financements immobiliers et hôteliers, dans le cadre du Marché international des professionnels de l'immobilier (Mipim) à Cannes la semaine dernière.
"Sur le marché de l'investissement, on constate qu'il y a beaucoup moins de transactions depuis le début de l'année. Est-ce que c'est parce que les conditions d'intervention des banques ont changé ou parce que les acheteurs ne trouvent pas les prix qui correspondent à leur idée du marché ou que les vendeurs n'ont pas encore intégré l'ajustement des prix?"
La banque est en mesure de satisfaire cette demande réduite et de financer ses clients réguliers, notamment sur de petites et moyennes opérations en France, Allemagne et Europe orientale.
"Nous avons toujours eu une approche d'accompagnement de nos clients et sommes en mesure d'accompagner ceux qui ont travaillé régulièrement avec nous ces dernières années, avec bien sûr des modalités qui s'adaptent au marché," a-t-il ajouté.
"Nous avions jusqu'à présent trois piliers dans notre activité de financement immobilier: un peu de bilan, un peu de titrisation et un peu de syndication. Aujourd'hui, les deux derniers piliers sont un peu réduits", selon Grégoire Simon-Barboux, responsable des financements structurés immobiliers. "On travaille davantage avec le bilan et donc à marche réduite avec une certaine sélectivité."
"C'est vrai que l'on a des ressources qui ne se reconstituent pas comme avant la crise", dit-il.
"Il n'y a pas de produit nouveau qui viendrait remplacer la syndication ou la titrisation. Il y a des fonds qui se mettent en place qui sont prêts à racheter de la dette leveragée ayant un rendement élevé. Ils peuvent avoir de la dette aujourd'hui avec un rendement qui était celui de l'equity hier",
Malgré la paralysie provoquée par la crise du "subprime", la branche de financement immobilier n'a été confrontée à aucun problème de dette en mal de titrisation, qui a nettement moins touché la France que l'Angleterre ou l'Allemagne, disent-ils.
"On avait fait une émission au deuxième semestre 2007 de prêts contenant des actifs en France, en Allemagne et en Espagne, et on n'avait pas encore reconstitué un "pipe" d'émissions", a dit Bertrand Descours. "On avait en quelque sorte purgé notre réservoir de dettes à titriser."
"En France, il n'y en a pas tant que ça (...). Quand il y avait encore de la titrisation immobilière, c'était surtout des expositions allemandes ou anglaises ce qui fait que quand on sortait une exposition française, il y avait un très grand appétit sur le marché", a précisé Grégoire Simon-Barboux.
De même ils n'y a pas eu de fermeture de fonds embourbés dans des opérations à fort effet de levier.
"On n'a pas eu connaissance de situations comme celle-là. Peu de fonds opportunistes ont fait des opérations énormes avec beaucoup de levier ou de promoteurs qui ont financé 100% de leurs terrains", a déclaré Bertrand Descours.
Comme la plupart des intervenants présents à Cannes la semaine dernière, les banquiers estiment que la baisse des prix de l'immobilier est encore à venir, après une phase d'attentisme.
"Aujourd'hui, ce n'est pas encore acté, mais il y a forcément une correction qui va se faire. Ce qui est difficile à apprécier c'est l'ampleur et la durée de la correction", remarque Grégoire Simon-Barboux.
En ce qui concerne la sortie de la crise financière, il estime que "l'horizon a tendance plutôt à s'éloigner".
"Pour retrouver un bon niveau de confiance, il faudrait deux trimestres sans incidents. En décembre, on pouvait espérer que 2008 serait une nouvelle année et que les choses s'amélioreraient et on s'aperçoit que les choses ne se sont pas forcément éclaircies", a-t-il ajouté.
Juliette Rouillon
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve.