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Citation :«Pour retrouver des prix rationnels, la baisse doit atteindre 45%»
Camille Peyrache 10/04/2008 | Mise à jour : 12:53 | Commentaires 15 . Jean-Michel Pouré, président de l'association Bulle immobilière, pense que la bulle immobilière est une réalité que les professionnels de l'immobilier ne veulent pas voir. Lefigaro.fr : Quelle est votre analyse du marché immobilier ?
Jean-Michel Pouré : Nous sommes clairement en train d'assister à un retournement de tendance. Dans la dernière note des Notaires d'Ile-de-France, il est expliqué que «le marché de l'immobilier est en train de changer de cycle». Hier, sur une radio nationale, un notaire a parlé de «haut de cycle» pour qualifier le marché immobilier et a précisé qu'«un marché ne peut pas stagner, il monte ou il baisse». Un discours auquel les notaires ne nous avaient pas habitué ces dernières années. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les chiffres des notaires ont six mois de retard. Ainsi quand les notaires constatent en janvier et février une baisse de l'activité d'environ 5% en Ile-de-France, cela concerne en fait les mois de juillet et août 2007. On se rend compte de ce qui se passe aujourd'hui, uniquement lorsque l'on va voir les agents immobiliers. Ils disent clairement que les acheteurs se font beaucoup plus rares, qu'ils font des propositions d'achat entre 15 et 30% en dessous des prix affichés et que leur stock de logements augmente rapidement. J'ai par exemple rencontré deux agents immobiliers à Lyon qui avaient plus de 600 biens en vente, un stock impossible à écouler.
Peut-on parler de bulle immobilière ?
Nous sommes clairement dans une bulle immobilière. L'une des caractéristiques de la bulle, c'est d'être à la fois rationnelle et irrationnelle. De nombreux facteurs économiques favorables ont fait croître le marché entre 2000 et 2004 : une croissance soutenue, des taux d'intérêt très bas et un allongement de la durée des crédits. A partir de 2004, la hausse des prix est devenue irrationnelle et la bulle immobilière s'est formée. Ce qui permet à la bulle d'exister, c'est que tout le monde partage la même analyse, relayée avec force par les professionnels de l'immobilier tels que la FNAIM : les prix de l'immobilier ne peuvent que croître. Aujourd'hui, la majorité des acheteurs pensent encore que l'immobilier ne peut pas baisser.
Sommes-nous à l'aube d'un retournement brutal des prix de l'immobilier ?
Au sein de l'association de la bulle immobilière, nous pensons que nous sommes entrés actuellement dans un cycle long de baisse des prix. La diminution des prix ira plus ou moins vite en fonction des décisions politiques visant à faciliter l'accès à des logements peu chers et la capacité à regarder la réalité en face par les professionnels de l'immobilier. Si ces professionnels n'admettent pas l'existence de la bulle, la bulle pourrait se dégonfler très brutalement. Ainsi, pour retrouver des prix rationnels, ceux d'avant 2004, il faut que les prix de l'immobilier baissent de 45%. Robert Schiller, professeur d'économie à Yale et spécialiste des bulles montre comment elles éclatent. On se souvient tous de la bulle Internet. Plus proche de nous, Robert Schiller montre que les autorités américaines n'ont pas voulu admettre l'existence d'une bulle immobilière aux Etats-Unis. On le sait aujourd'hui, cela a provoqué une grave crise immobilière et financière : la crise des subprime.
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve.