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Citation :À son tour, la France est touchée : l'immobilier connaît chez nous aussi, depuis quelques mois, un sérieux coup de froid. Tous les chiffres publiés ces derniers jours le confirment : la chaîne dans son ensemble est infectée - la construction, les transactions, le prix du mètre carré, les loyers et les valeurs immobilières.
Citation :Les prix ont atteint des niveaux qui freinent l'achat, surtout pour les nouveaux accédants. Le secteur ne saurait échapper aux cycles, ni à l'influence de la crise américaine. L'année 2007 aura donc sans doute marqué un pic - pour la construction comme pour les prix. L'année 2008 et les suivantes pourraient voir le marché s'assagir - sans s'effondrer pour l'instant. Et c'est peut-être là le meilleur scénario que l'on puisse espérer.
A l'échelle macroscopique, on a construit énormément de logements ces trois dernières années, sous le prétexte fallacieux du manque de logements en France.
Les effets s'en font maintenant sentir : - blocage du marché du neuf, explosion des stocks, baisse des prix (15% en 2008 sont maintenant affichés), etc. - surabondance de l'offre locative, puisque la population en France n'a pas suivi ce boom des constructions. Même nombre de personnes à loger, mais des centaines de milliers de logements en plus. - Capotage des Robiens.
Comme vous le dites si bien, les loyers suivrent la loi de l'offre et de la demande. Offre excédentaire implique à terme stagnation voire baisse des loyers. Ce qui est déjà constaté par de nombreux organismes (oui, je sais pas "La Vie Immo", dont on peut douter de la sincérité).
C'est vrai, cette surabondance d'offre est inégalement répartie sur le territoire. Je souhaite pour vous que ce ne soit pas le cas à Nantes. A Rennes, à titre d'exemple, l'offre locative a explosé.
Le célèbre Michel Mouillart est aussi inquiet. Ce ton alarmiste est inhabituel chez ce grand spécialiste de l'immo...
Citation :Signaux d'alerte pour l'immobilier
Les données de l'Observatoire du financement des marchés résidentiels montrent un attentisme des ménages. Si la tendance se confirme, une baisse des prix immobiliers se profile. Le marché immobilier est entré dans une phase "paradoxale", à en croire Michel Mouillart, universitaire spécialiste du logement bien connu. Alors que les paramètres étudiés par l'Observatoire du financement des marchés résidentiels restent "bien orientés" au premier trimestre 2008, le marché est morose, voire inquiet, a expliqué hier l'expert lors d'une conférence de presse.
Créé par le Crédit Logement et CSA, l'Observatoire passe en revue les évolutions de taux, de durée de prêt, de solvabilité de la demande, et du profil des ménages acquéreurs. Il en ressort que les ménages les plus aisés sont en train de se retirer du marché, préférant attendre un environnement psychologique meilleur. Une évolution préoccupante, selon Michel Mouillart. D'une part parce que cet attentisme pèse sur le marché de la revente. D'autre part parce que la production de crédits logement risque de se contracter, les ménages les plus aisés empruntant de plus gros montants que les ménages plus modestes. Déjà aujourd'hui, les délais de revente de biens immobiliers ont tendance à s'allonger. Mais, comme le souligne Claude Morandeau, directeur général délégué de Crédit Logement, beaucoup de propriétaires ont des prétentions trop élevées. Il suffit de baisser le prix de leur bien pour qu'il se vende. Pour l'instant, rien de dramatique donc. Toutefois, si cet attentisme se poursuit, " les conditions de revente vont se détériorer et il y a un risque que l'ensemble du marché se grippe progressivement", avec une baisse des prix à la clé, avertit Michel Mouillart. "Un point de grande fragilité est atteint", selon l'expert.
UN SCENARIO NOIR
D'autant que, si ce scénario se réalise, l'attentisme des acheteurs risque de gagner les distributeurs de crédit. On serait là dans un scénario noir, car ceux-ci durciraient alors les conditions d'octroi de prêts, ce qui excluerait du marché les plus modestes et renforcerait la crise. On n'en est pas là. Même si les tendances observées par l'Observatoire au cours du premier trimestre se confirment en avril. Et même si l'indicateur de solvabilité des ménages gagnant moins de 3 smic se dégrade lentement depuis six mois. "C'est comme si une partie du bénéfice du crédit d'impôt était absorbée par le coup d'arrêt de l'allongement de la durée des prêts", note à ce propos Michel Mouillart. Il remarque que l'indicateur de la solvabilité de la demande reste globalement à un très haut niveau, le mouvement de remontée des taux observé en 2007 marquant le pas en début d'année.