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Retournement de tendance annoncé par Virginie Franc
Les professionnels parlent d’un atterrissage des prix de la pierre. Pour les économistes, la baisse est certaine… mais pas dramatique.
Qui croire ? Les professionnels de l’immobilier, les notaires ou les économistes ? Certes, tous ces observateurs du marché s’accordent à dire que l’envolée des prix de l’immobilier est bel et bien terminée. Mais cet atterrissage est perçu différemment selon la sensibilité des uns et des autres.
Même son de cloche chez les agents immobiliers et les notaires
Du côté des agents immobiliers, la Fédération nationale de l’immobilier parle pudiquement d’un marché en voie de stabilisation, après une hausse des prix limitée à 3,8 % en 2007. Les notaires de Paris-Ile-de-France, eux, se contentent prudemment de souligner la baisse du nombre de transactions amorcée en 2007, de -1,2 %, et de sa poursuite début 2008, avec -4 % en janvier et -2,5 % en février. Egalement constaté sur l’immobilier de bureaux (voir encadré), ce ralentissement de l’activité annonce « une modération des prix ». L’agence de notation financière Standard & Poor’s évoque une légère baisse des prix en 2008. Les économistes des banques sont plus directs. Le Crédit Foncier table sur la poursuite de l’essoufflement des prix, tandis que HSBC France et le Crédit Agricole s’attendent respectivement à un repli de 3 et 5 % en 2008. Le cabinet d’études économiques Xerfi jette, quant à lui, un pavé dans la mare du consensus mou, après une analyse des fondamentaux du marché immobilier et de son histoire cyclique sur le long terme. « Le point haut du cycle a été atteint et le retournement sera brutal, a prévenu Alexandre Mirlicourtois, directeur des études économiques sectorielles. Les prix de l’immobilier devraient avoir baissé de l’ordre de 25 % à l’horizon 2010. » L’hypothèse, assez réaliste, table sur une décrue de l’ordre de 13 % en 2008. Parler d’un krach ne serait pas juste. Car avec une baisse de 25 % après un doublement des prix sur dix ans, on restera sur un niveau de valorisation élevé. Mais la sanction sera surtout dure pour les primo-accédants.
Un marché complexe avec de forts écarts entre les régions
Si le spectre du krach est écarté, c’est, selon nous, principalement en raison d’une demande de logements toujours pressante en France. Une légère détente des taux de crédit sur les mois à venir jouerait, elle aussi, un rôle d’amortisseur. Quant à la politique fiscale attractive de l’investissement locatif, résistera-t-elle à la rigueur budgétaire dans un environnement économique appelé à se dégrader ? Reste que le marché immobilier est aujourd’hui très complexe avec de fortes disparités régionales. Exemple avec l’Ile-de-France : si à Paris les prix ont continué à grimper en 2007 de 10,5 %, on a assisté à une décélération en grande couronne, soit une progression de 5,1 %, contre 14,2 % en 2006. Plus que jamais, l’heure est donc à l’approche locale et à un examen minutieux du bien convoité. Prendre son temps est redevenu possible puisque les prix ne grimpent plus de mois en mois.
Les bureaux résisteront mieux
Début d’année maussade pour l’immobilier de bureaux. Selon les premières estimations d’Immostat, la location et la vente de locaux aux entreprises ont chuté. Elles ont porté sur 581 876 mètres carrés au premier trimestre 2008, contre 736 400 en 2007 sur la même période. Les montants investis font triste figure à 2,3 milliards d'euros au premier trimestre 2008, contre 7,3 milliards l’année dernière. Quelques éléments rassurent toutefois dans un contexte international morose : la diversité des locataires, un taux de vacance passé sous les 5 %, des valeurs locatives stables et, enfin, des créations d’emplois attendues d’ici à 2011. Ces paramètres devraient permettre à la France de mieux résister que ses voisins européens.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).