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Bonjour, Je voulais savoir si certains d'entre vous sont déjà allés jusqu'à faire appel à un avocat et/ou partir en procès... et si vous aviez un assurance juridique qui vous couvrait. Personnellement, j'ai un gros soucis (mon vendeur n'est pas proprio de tout ce qu'il devait me vendre) et pour réclamer mes 10% (vu que le vendeur DOIT annuler la vente) ou au moins les lourdes pertes que j'ai subis (perte d'1 PTZ, location, frais...) il va me falloir peut-être (si le vendeur est fou) aller jusqu'au procès... j'ai déjà fait qqs petites dépenses d'avocat pour commencer.
Mais je sais que certaines assurances habitation incluent une assurance juridique qui prend en compte les frais d'avocat etc... Chose à prévoir quand on prévoit des gros travaux !! mais quand on achète, et qui plus est quand on est en attendant SDF (enfin, quat chez amis/parents/bo-parents), à quelle assurance peut-on souscrire ...? Et est-ce aujourd'hui trop tard pour mon cas ?
il exsite des assurances protection juridique déconnectées des contrats d'assurance habitation : faites une recherche sur le WeB.
dès qu'elle est souscrite, cette assurance prendra en charge, dans les limites prévues au contrat, les frais (avocat,huissier, experts...) à venir, pas ceux déjà dépensés ou engagés.
donc même si "l'affaire elle même" est déjà engagée, il y aura prise en charge des frais non encore engagés : voir articles L127-2-2 du code des assurances
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Edité par - Emmanuel WORMSER le 21 mai 2008 10:32:01
Un "SDF" ne peut pas avoir d'assurance habitation ! Et donc pas de Protection juridique liée. Et attention aux PJ, elles couvrent rarement les travaux de construction. Bien vérifier le contrat !
Souscrire une assurance de protection juridique (hors assurance "habitation"), pas de problème. Mais si le litige est avéré avant la date de souscription, il n'est pas pris en charge ! Sauf, peut-être, cas particulier. A négocier avec l'assureur.
Souscrire une assurance de protection juridique (hors assurance "habitation"), pas de problème. Mais si le litige est avéré avant la date de souscription, il n'est pas pris en charge ! Sauf, peut-être, cas particulier. A négocier avec l'assureur.
là, il va falloir me convaincre après la lecture du L127-2-2 précité...
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Les consultations ou les actes de procédure réalisés avant la déclaration du sinistre ne peuvent justifier la déchéance de la garantie. Toute clause contraire est réputée non écrite.
Cependant, ces consultations et ces actes ne sont pas pris en charge par l'assureur, sauf si l'assuré peut justifier d'une urgence à les avoir demandés.
Pour moi, c'est clair, ça fonctionne dans le délai de la souscription. Sinon, quelles sont les limites dans le temps ? Et à ma connaissance, on ne peut assurer un sinistre déjà connu. L'assurance en général couvre les sinistres potentiels, pas les sinistres connus. Le contrat prend effet ... à la date de la signature, ou suivant des conditions particulières, mais pas avant.
L'article parle de déclaration du sinistre, pas de signature du contrat.
Les consultations ou les actes de procédure réalisés avant la déclaration du sinistre ne peuvent justifier la déchéance de la garantie. Toute clause contraire est réputée non écrite.
Cependant, ces consultations et ces actes ne sont pas pris en charge par l'assureur, sauf si l'assuré peut justifier d'une urgence à les avoir demandés.
Pour moi, c'est clair, ça fonctionne dans le délai de la souscription. Sinon, quelles sont les limites dans le temps ? Et à ma connaissance, on ne peut assurer un sinistre déjà connu. L'assurance en général couvre les sinistres potentiels, pas les sinistres connus. Le contrat prend effet ... à la date de la signature, ou suivant des conditions particulières, mais pas avant.
L'article parle de déclaration du sinistre, pas de signature du contrat.
Mais je suis preneur de toutes autres précisions.
pas de commentaire : tout est dit... dans le rouge
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
C'est une question qui m'intéresse ! Notamment comme particulier ! Et je ne suis pas encore convaincu parvotre interprétation de l'article.
En relisant les débats récents au Sénat sur cette la Protection juridique, je note que :
Citation :En outre, la formulation proposée n'assure pas une impunité totale à l'assuré. En cas de fraude -par exemple dans l'hypothèse où l'assuré aurait souscrit un contrat de protection juridique pour couvrir un litige certain car antérieur à la date de souscription- il sera toujours possible, pour l'assureur, de saisir le juge. Au surplus, le dispositif proposé n'interdit pas aux assureurs de prévoir des délais de carence pour éviter que le fait générateur du litige soit trop proche de la souscription du contrat et, ainsi, réintroduire une part d'aléa.
récent quand, ces débats ? avant ou après la promulgation du L127-2-2 qui date du 21/2/7 ?
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Citation :— Définition du point de départ du délai de déclaration du sinistre (article L. 127-2-1 du code des assurances)
En donnant une définition du sinistre, l’article L. 127-2-1 précise le point de départ du délai de déclaration à l’assureur.
L’article L. 113-2 du code des assurances fait obligation à l’assuré de déclarer le sinistre dans un délai maximal de cinq jours ouvrés à compter de sa survenance. Parce qu’elle conditionne la déchéance de la garantie, la détermination de la survenance du sinistre revêt une importance particulière. Or, en matière d’assurance de protection juridique, elle est loin d’être évidente. En effet, le délai de cinq jours ne court pas à compter de la réalisation d’un dommage dont la date peut être déterminée de manière certaine, mais d’une réclamation qui ne se matérialise pas toujours de manière précise.
Certains contrats d’assurance de protection juridique font courir le délai de déclaration à partir de l’origine du sinistre. Par son imprécision, cette clause peut être facilement utilisée pour justifier la déchéance de la garantie, et se révèle défavorable à l’assuré. La Commission des clauses abusives a dénoncé cette pratique et recommandé l’élimination des contrats imposant, sous peine de déchéance automatique, l’origine du sinistre comme point de départ du délai de déclaration.
La proposition de loi précise que le sinistre est constitué par le refus opposé à une réclamation dont l’assuré est la source ou le destinataire. Par cette définition, elle met fin à l’ambiguïté qui pèse aujourd’hui sur la détermination de la survenance du sinistre. La date du sinistre sera en effet fixée au jour où le tiers sollicité a refusé la réclamation que lui a faite l’assuré, ou au jour où l’assuré a opposé un refus à une réclamation qui lui a été faite.
Cette définition préserve les intérêts des assureurs, en leur permettant de soulever la fraude dans l’hypothèse où l’assuré a souscrit un contrat avant la survenance du litige. En outre, elle ne les prive pas de la possibilité de soumettre la mise en jeu de la garantie à un délai de carence, ou de demander à l’assuré, au moment de la souscription du contrat, de déclarer les litiges en cours.
— Interdiction de la déchéance de la garantie en cas de consultations ou d’actes de procédure antérieurs à la déclaration du sinistre (article L. 127-2-2 du code des assurances)
L’article L. 127-2-2 interdit les clauses prévoyant la déchéance de la garantie lorsque l’assuré demande des consultations ou des actes de procédure avant de déclarer le sinistre. Ces clauses ont été dénoncées par la Commission des clauses abusives au motif qu’elles entraînent une déchéance automatique de la garantie, sans que l’assureur ait à justifier d’un préjudice.
L’assuré sera donc autorisé à s’adresser à un auxiliaire de justice, et en particulier à un avocat ou à un huissier, avant d’avoir déclaré le sinistre à l’assureur.
Cette autorisation n’emportera cependant aucune conséquence financière. L’assuré devra supporter les frais de consultation et de procédure qu’il a engagés avant la déclaration. Seule une situation d’urgence (notamment lorsque l’assuré se constitue partie civile dans une procédure de comparution immédiate) pourra justifier une prise en charge de ces frais par l’assureur.
et je souhaite bon courage à l'assureur pour démontrer une fraude....
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Edité par - Emmanuel WORMSER le 21 mai 2008 13:24:33
je me convaincs peu à peu que la souscription d'un contrat nouveau de protection alors qu'on a connaissance d'un "sinistre" certain peut permettre la déchéance du contrat...
en revanche, engager la protection prévue par un contrat antérieur au "sinistre" alors qu'on a déjà engagé des frais ne permet certainement pas à l'assureur de dégager sa participation.
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Pour moi, pas de problème, sauf si démonstration contraire !
L'AN ne dit pas autre chose que le Sénat (ça se comprend !) Sauf un point qui me parait être une faute de frappe ?
Citation :Cette définition préserve les intérêts des assureurs, en leur permettant de soulever la fraude dans l’hypothèse où l’assuré a souscrit un contrat avant la survenance du litige. En outre, elle ne les prive pas de la possibilité de soumettre la mise en jeu de la garantie à un délai de carence, ou de demander à l’assuré, au moment de la souscription du contrat, de déclarer les litiges en cours.
La définition du litige est claire.
Une souscription ne peut avoir lieu pour "garantir" un litige effectif avant la souscription. Et l'assureur peut prévoir lors de la souscription, un délai de carence ou demander à l'assuré de déclarer les sinistres en cours.
Dans le cadre un litige effectif et déclaré après la souscription, l'assureur ne peut plus évacuer sa responsabilité si l'assuré a entamé des consultations ou autres actes de procédure, mais ceux-ci ne sont pas obligatoirement pris en charge.
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Ouf ! Ca me rassure sur ma compréhension des textes de droit !
Par contre je m'interroge toujours sur le fait que l'assuré peut choisir son expert (comme pour l'avocat et l'huissier)
Citation :Article L127-3 CA
Tout contrat d'assurance de protection juridique stipule explicitement que, lorsqu'il est fait appel à un avocat ou à toute autre personne qualifiée par la législation ou la réglementation en vigueur pour défendre, représenter ou servir les intérêts de l'assuré, dans les circonstances prévues à l'article L. 127-1, l'assuré a la liberté de le choisir.
Le contrat stipule également que l'assuré a la liberté de choisir un avocat ou, s'il le préfère, une personne qualifiée pour l'assister, chaque fois que survient un conflit d'intérêt entre lui-même et l'assureur.
Aucune clause du contrat ne doit porter atteinte, dans les limites de la garantie, au libre choix ouvert à l'assuré par les deux alinéas précédents.
L'assureur ne peut proposer le nom d'un avocat à l'assuré sans demande écrite de sa part.
Beaucoup d'assureurs PJ font intervenir un expert (leur expert, avec les inconvénients que l'on connait), dans le domaine de la construction principalement, avant un avocat, c 'est plus fiable et moins onéreux ! Peut-on dire avec certitude, à la lecture de cet article, que l'assuré peut choisir son expert ?
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Donc si je comprends bien, en ce qui me concerne c'est bien "trop tard" pour souscrire à quoiquecesoit... je suis donc tout nu (à moins que... au moment de l'achat j'habitais un appart que ma copine-collocataire avait fait par son père assurer multirisque-etc... sachant qu'aujourd'hui on y est plus, croyez-vous que je pourrais être couvert juridiquement pour cet achat par cette multirisque ? ) Bon, donc un conseil général serait... "avant de prévoir des gros travaux ou d'acheter un appart etc, couvrez vous !"
et avec le produit "extra-strong" : ne lésinez pas sur la qualité... la prime d'assurance est toujours inférieure au cout possible d'un sinistre.
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
et avec le produit "extra-strong" : ne lésinez pas sur la qualité... la prime d'assurance est toujours inférieure au cout possible d'un sinistre.
Bonjour, avez-vous un produit à proposer (ou une compagnie) ? Car mon contrat de PJ exclut toute prise en charge sur bien des litiges (notamment tous ceux liés à des travaux immobiliers). Je changerais volontiers pour un prendre un plus complet. Merci.
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Edité par - Emmanuel WORMSER le 26 mai 2008 19:52:58