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Décidemment il n'y a pas une ville pour rattraper l'autre.
Que l'on lise attentivement, une dépréciation de près de 30% des biens est constatée.
La dépêche Ce qui pourrait sauver le marché, c'est un litre de pétrole cher. La phrase est un tantinet provocatrice à l'heure où la question du pouvoir d'achat est sur toutes les lèvres, des Français comme des étrangers soumis chaque jour qui passe à un nouveau record du prix du baril brut. Elle a sa raison d'être dans la bouche de Me Michel Vignon, notaire à Carcassonne, qui explique : « Si la hausse du carburant persiste, les coûts de transports seront plus onéreux que payer les taxes fiscales dans le chef-lieu. ça permettrait en même temps de repeupler le centre de la ville ».
La situation n'est pas comparable avec la crise qui avait paralysé le marché immobilier au début des années 1990. Elle est préoccupante estiment les différentes branches du secteur. « Il y aurait sur Carcassonne la bagatelle de 600 logements locatifs vides. Si la situation ne s'arrange pas, ça finira par tuer le marché immobilier classique en provoquant une dévalorisation des biens ». Ce commentaire est signé Michel Doyen qui dirige depuis des années le Groupement notarial de négociations du Carcassonnais.
« Le marché des produits haut de gamme, dit-il, ne se porte pas si mal que cela bien qu'il ne soit pas très actif. Ce qui nous préoccupe est le cœur du marché qui se retrouve pénalisé par une baisse des prix et des transactions ».
Sont concernés grosso-modo l'habitat locatif et les ventes de maisons individuelles. Carcassonne est une des villes de France où l'appât du gain est allé trop loin. Conseillers en patrimoine et banquiers ne sont pas exempts de reproches, eux qui avaient promis des économies d'impôts dans les investissements locatifs formatés à cette fin. Les propriétaires de ces biens, régis par la loi Malraux ou la loi de Robien, ne sont plus à la fête. « Ces investisseurs ont de plus en plus de mal à trouver des locataires parce que l'offre est devenue pléthorique et elle n'est pas adaptée à la demande. Dès lors qu'ils décident de céder leurs biens, il arrive qu'ils soient obligés de vendre jusqu'à 30 % en dessous du prix d'achat », notent Me Michel Vignon et Michel Doyen.
La prime au juste prix.
Détenteur d'un patrimoine mondial qui ne s'essouffle pas auprès de la clientèle touristique, il en va autrement des biens immobiliers sur Carcassonne. Michel Doyen, au retour d'une réunion professionnelle à Paris, affirme : « Carcassonne est entrée dans une zone rouge pour ce qui concerne l'investissement immobilier, qu'il s'agisse des résidences principales ou d'aménagements divers. Les groupes d'assurances ne veulent plus garantir car ils savent que les programmes en cours de réalisation ont du mal à se terminer. Du coup des grands groupes, qui se bagarraient naguère pour venir chez nous, comme Bouygues, Maison Verte, Nexity ou Magellan, ont tourné casaque. La vente de programmes immobiliers a stoppé faute d'attractivité. Dans l'Aude, ce déclin commence à être perceptible sur la ville de Narbonne ».
La morosité du climat économique est responsable de la crise de confiance constatée dans le secteur immobilier. « Faute d'une lisibilité suffisante dans l'avenir, ceux qui pourraient investir se retiennent. C'est paradoxal car les prix du marché sont revenus à un niveau raisonnable », mentionne Me Michel Vignon. Professions notariale et immobilière sont d'accord pour dire qu'une propriété mise en vente à son juste prix trouve preneur dans un délai de trois mois. Il n'y a pas lieu de désespérer même si les conditions d'accès au crédit se sont rétrécies dans les organismes bancaires.
Publié le 02 juin 2008 à 08h35 | Auteur : Chirstian Aniort
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).