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Ce qui est étonnant, c'est qu'aujourd'hui les gens considèrent comme acquis que l'immobilier baisse, alors même que si cette baisse est enclenchée, elle est loin d'être "affichée" (j'entends par là qu'à mon avis les prix de présentation ont peu bougé, mais les marges de négociation sont considérables).
De la même manière, il y a quelques mois, les mêmes personnes auraient affirmées sans sourciller que l'immobilier, "ça ne peut pas baisser".
Dans la mesure où personne ne peut se targuer d'avoir fait monter (FN*IM) ou baisser (bulle-immobiliere) les prix à lui tout seul, il y aurait un sujet de réflexion intéressant consistant à essayer d'identifier comment les gens se forment une opinion.
Je ne crois pas que les médias soient uniquement prescripteurs, les forums Internet commencent à jouer un vrai rôle. Mais, compte tenu du niveau d'information de chacun, le "bon sens" viendrait surtout d'un filtrage lié à sa propre situation, non ?
L'article tourne autour du pot. beaucoup de blabla pour dire un truc simple: Le marché immo est comme les autres marchés spéculatifs ou l'on vend quand la tendance s'amorce a la baisse et ou l'on achete quand la tendance s'amorce a la hausse *. Principale spécificité de ce marché: c'est les pros du secteur concerné qui affichent eux même la "cotation" sans avoir de comptes a rendre. On comprend donc aisément pourquoi ils ne parlent pas de baisse.
Les grands prêtres de la croyance sur la tendance du marché sont les marchands du temple.
Je n'ai pas aimé le parallèle entre la "rumeur de baisse" et celles qui ont entrainé les pénuries artificielles de sucre. Mais je reconnais que dans l'ensemble l' article est quand même pas mal d'un point de vue baissier si on prend en compte qu'il est extrait du "Figaro" ( vu les opinions revendiquées par Serge Dassault au sujet de l'indépendance rédactionnelle de "ses" journalistes ).
Oui, je pense comme les intervenants précédents que le facteur psychologique, l'effet moutonnier ont une influence.
Mais selon moi, ce qui retourne le marché, c'est le refus des banques de financer à hauteur de ce qu'elles acceptaient encore récemment. Sans crédit, le marché s'assèche.
Il est intéressant de noter que la baisse s'enclenche par le neuf, un marché où le constructeur/promoteur doit vendre et ne peut se permettre d'attendre, comme le font certains propriétaires "rentiers".
La baisse du neuf entraîne immanquablement celle de l'ancien, dans la mesure où leurs prix sont maintenant voisins.