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Citation :Lundi 28 juillet 2008 à 17:45 "Ce n’est pas parce que les prix baissent que l'immobilier est en crise" Partager sur VIADEO Catégorie : Immobilier
(Lavieimmo.com) - Jean Lavaupot, directeur exécutif du réseau d’agences ERA France décrit pour Lavieimmo.com l’état de santé d’un marché immobilier « en fin de cycle » mais pas en situation de crise.
Lavieimmo.com : Vous avez récemment estimé que l’immobilier est en fin de cycle (cliquer ici), une situation que vous qualifiez de « non évènement » tout en établissant un parallèle avec le « coup d’arrêt » de 1990…
Jean Lavaupot : Par « non évènement », j’entends que la situation actuelle est logique. Du moins était-elle prévisible après une période d’activité aussi intense que celle que nous venons de traverser. Rien d’inédit : ce « coup d’arrêt » est le troisième en près de trente ans. Après l’adoption de la loi Quillot*, qui avait imposé une série de contraintes aux bailleurs, bon nombre d’investisseurs s’étaient détournés de l’immobilier au début des années 1980, entraînant de fait une chute assez spectaculaire des prix. Dix ans plus tard, en pleine Guerre du Golfe, le marché, principalement à Paris, s’était retourné de la même manière après plusieurs années d’euphorie. Je ne minimise pas l’ampleur de ces retournements, je dis simplement que nous vivons avec cette fin de cycle une situation de « déjà vu ».
Lavieimmo.com : Le début des années 1990 reste synonyme de forte baisse des prix de l’immobilier parisien. Anticipez-vous un mouvement comparable, cette fois à l’échelle nationale ?
Jean Lavaupot : Les prix baisseront probablement cette année. Je ne saurais dire de combien, mais même si le repli atteignait 10% en fin d’exercice, ce serait finalement peu au regard de l’envolée des dix dernières années. Là encore, un « non évènement ». La situation est conforme à ce qu’on a déjà pu observer par le passé. Attention cependant à ne pas extrapoler… Ce n’est pas parce que les prix baissent que le secteur est en situation de crise. Nous en sommes en fin de cycle, ce qui entraîne un changement de dynamique, une rupture avec les habitudes et les réflexes qui ont été pris pendant les années de forte hausse des prix. La demande se stabilise, il est nécessaire que les vendeurs se fassent à cette idée et acceptent de revoir leurs prétentions. De là à parler de crise, je pense qu’il y a un pas à ne pas franchir.
Lavieimmo.com : Bernard Cadeau, PDG du réseau Orpi, estime qu’entre 10 et 15% des agences immobilières fermeront cette année en France. Partagez-vous cette prévision ?
Jean Lavaupot : Le nombre d’agences immobilières en France a doublé au cours des dix dernières années, d’environ 17 000 en 1997 à 34 000 en 2007. Mais ces chiffres sont-ils réellement significatifs ? Où l’agence est-elle située ? De combien de négociateurs est-elle composée ? Combien de transactions traite-t-elle par mois ? Les réponses à ces questions là, parmi d’autres, ont plus de valeur qu’un nombre brut d’agences. Je ne sais pas combien fermeront au cours des prochaines années, et je ne crois pas que ce sera un grand mal si certaines mettent la clé sous la porte… On peut dire que le taux de frustration de la clientèle a été proportionnel au nombre d’agences qui se sont créées au cours des dix dernières années. La profession a bien profité du boom du marché, souvent au détriment de la satisfaction des clients. Avec le ralentissement actuel, les agents vont devoir faire plus attention. Il y a fort à parier que seuls les plus efficaces résisteront… Tout le monde y gagnera, les particuliers comme les professionnels.
*loi de juin 1982, sur les droits et obligations des locataires et bailleurs
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve.
Citation :Immobilier France : une crise longue durée Ecrit par Anne Chartier mercredi, 30 juillet 2008 16:33
Alors que le plan de sauvetage du marché immobilier US vient d’être promulgué par le gouvernement américain, aucune mesure ne semble d’actualité en France. Pourtant, selon l’enquête menée par Mme Lemoine, directrice des Etudes Economiques au sein de HSBC France, et publiée hier, la crise persistera jusqu’en 2012.
Le marché immobilier français devrait accuser une sérieuse baisse d’activité jusqu’à l’horizon 2012, du fait d’une chute notable des prix. Ce n’est qu’en 2012-2013 que le marché devrait repartir à la hausse. La baisse n’est certes pas aussi importante que celle qui frappe les Etats-Unis ou le Royaume Uni. Il n’empêche que la baisse des ventes ou des constructions et la hausse des stocks de biens vides se sont poursuivies tout au long du premier semestre 2008. L’immobilier neuf et ancien sont touchés dans des proportions relativement proches. Pas de répit donc pour l’immobilier français.
En outre, l’enquête révèle que la solvabilité des ménages est en baisse de 0,9%, en rythme séquentiel et que cette dégradation devrait s’amplifier en 2008 du fait de la hausse des taux d’intérêt d’emprunt des banques. La solvabilité des particuliers redescend à son niveau le plus bas depuis les années 90 et explique que les banques soient prudentes dans leur octroi de prêt (baisse des montants accordés de l’ordre de 8% annuel, allongement des durées d’emprunt, baisse du nombre de mises en chantier, etc.).
Un bien triste sort pour le marché immobilier français, d’autant que la demande de logement est persistante. La nouvelle loi sur la maison à 15 euros ne semble pas répondre à toutes les problématiques de la crise.
Anne Chartier
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