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Le ralentissement de l'immobilier se fait aussi sentir dans le pays de Falaise. Principale cause selon les agences : l'accès difficile à l'emprunt.
Difficile d'acheter quand on ne peut emprunter. Frédéric Guez, gérant de l'agence Abaximmo et créateur du réseau, se souvient de ce couple de Falaisiens qui, il y a quelques mois, rêvait d'acheter une maison. « La banque leur avait dit qu'ils pourraient contracter un emprunt. Mais à leur retour de vacances, les taux avaient fortement augmenté, donc ils ont dû abandonner leur projet. »
Depuis un an, le pays de Falaise, comme le reste de la France, subit un ralentissement du secteur de l'immobilier. Principale cause selon les agences : l'augmentation des taux d'emprunt. « On assiste à un revirement des politiques bancaires. À une époque, on pouvait emprunter à 2,5 %, maintenant on dépasse les 5 % », explique Vincent Crépin, responsable de l'agence Era immobilier.
Obligation de travailler tous les deux, en contrat à durée indéterminée et d'avoir de bons revenus. Les conditions pour accéder à l'emprunt sont aussi de plus en plus contraignantes. Une situation que les banques expliquent par le ralentissement de l'économie. Du coup, les acheteurs potentiels deviennent frileux. « Les gens ont du mal à s'engager pour 15 ans et préfèrent attendre », précise Laurencia de Loynes, responsable de l'agence Century 21.
Côté vendeurs, cette baisse de la demande rend plus difficile la vente de leur bien. Après une période florissante de 2003 à 2007, il faut revoir les prix à la baisse. « Il y a six mois on pouvait encore vendre à 150 000 ou 175 000 €. Maintenant, les budgets des acheteurs se situent plus entre 100 000 et 150 000 € », précise Frédéric Guez.
Un assainissement du secteur
Pour autant, les agences immobilières refusent de parler de crise, et évoquent plutôt un ralentissement. « C'est un secteur qui est très cyclique et qui varie tout le temps avec des périodes de hausse succédant à des périodes de baisse », explique Laurencia de Loynes.
Si les finances ont du mal à suivre, en revanche, l'envie d'accéder à la propriété est toujours présente. Les agences doivent donc revoir les prix de vente avec les vendeurs afin qu'ils s'alignent sur les budgets des acheteurs potentiels. « On a contacté tous nos clients pour leur expliquer qu'il faut baisser de 10 à 30 % le prix de leur bien. Il ne s'agit pas de dévaloriser la maison mais d'une réévaluation car il est clair qu'on ne peut plus vendre aux mêmes prix qu'il y a deux ou quatre ans. »
Vincent Crépin a, lui aussi, dû négocier avec ses clients. Mais selon lui, c'est un mal nécessaire qui devrait permettre d'assainir le secteur. « Certaines maisons ont été surestimées de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Donc, même si c'est douloureux, cela permettra de revenir à des prix plus raisonnables. »
Seule constante dans ce marché fluctuant : la vente de belles propriétés coûtant plus de 500 000 €. Selon Frédéric Guez, « dans cette catégorie, il n'y a pas de ralentissement car il y a toujours de gros acheteurs qui y trouvent leur bonheur. »
Ouest-France, Sylvie DEJOUY.
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve.