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Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 12 sept. 2008 : 23:22:47
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http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/10/dans-l-etau-des-prets-relais_1093626_3234.html#ens_id=1087879 Citation : Dans l'étau des prêts-relais LE MONDE | 10.09.08 | 13h48 • Mis à jour le 10.09.08 | 13h48 "Ça m'empêche de dormir, ça m'obsède", confie Catherine, qui, depuis près d'un an, ne parvient pas à vendre sa maison, en village, tandis qu'elle a déjà acheté un appartement à La Rochelle, où elle vit. Elle a, pour cet achat, contracté un prêt relais de 93 000 euros sur un an, qui arrive à échéance dans quelques semaines alors qu'elle pensait vendre la maison et solder ce prêt beaucoup plus tôt. Il y a dix-huit mois, une maison de 75 mètres carrés, avec jardin, à 25 kilomètres de La Rochelle, dans une commune de 4 000 habitants, se vendait en huit jours. Catherine l'a mise sur le marché à 200 000 euros, soit le milieu de la fourchette de prix, selon les avis de trois agents immobiliers. Aujourd'hui, même à 185 000 euros, les acheteurs potentiels se font rares. "Il y a ceux qui n'obtiennent pas leur prêt, ceux qui trouvent que c'est trop loin de la ville et sont rebutés par les frais de transport, ceux qui réfléchissent...", et, pendant ce temps, la dette de Catherine s'alourdit de 400 euros chaque mois, car elle ne paye, pour l'instant, que la prime d'assurance du prêt et les frais de la maison, dont la taxe foncière. Elle estime ses pertes à environ 20 000 euros. Heureusement, sa banquière se montre compréhensive, ce qui n'est pas toujours le cas. "Les crédits-relais sont le grand problème du moment", constate Me Jean-Yves Lemétayer, notaire à Rennes, "et les banquiers ont manifestement reçu des instructions pour limiter les risques et refuser toute rallonge", ce qui revient à obliger les emprunteurs à vendre à n'importe quel prix. "Certains banquiers paniquent. J'en ai vu un exiger de son client qu'il revende sa nouvelle maison, qu'il venait de faire construire, faute de pouvoir vendre l'ancienne", raconte maître Pierre Bazaille, notaire à Givors (Rhône). Ce type de situation peut amorcer une réelle baisse des prix, plus de la moitié des acheteurs d'un logement ancien sont aussi vendeurs et le prêt-relais est devenu un moyen répandu pour réaliser ces opérations-tiroirs. Les crédits-relais - passés de 2 % des montants distribués en 2002 à 12 % en 2007, selon le rapport annuel de la Commission bancaire - ont été l'un des moteurs de la dynamique immobilière... aujourd'hui cassée. Isabelle Rey-Lefebvre Article paru dans l'édition du 11.09.08.
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Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
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erwanker
Contributeur vétéran
134 réponses |
Posté - 12 sept. 2008 : 23:36:30
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Je rigole...
Les gens sont vraiments C** des fois,c'est incroyable. Moi, quand j'arrive pas à vendre ma bagnole ou ma moto d'occas,je baisse son prix, meme si à l'arrivée, j'ai l'impression que c'est l'acheteur qui fait la bonne affaire...C'est le jeu !!
Et surtout je m'achete pas une autre bagnole avant d'avoir vendu la mienne..On appelle ca le BSP : "Bon sens populaire..."
Si elle ne trouve pas d'acheteurs à 185KE...c'est que c'est TROP CHER !! Elle a qu'a le mettre à 170,160,150... |
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martin gal
Pilier de forums
1379 réponses |
Posté - 12 sept. 2008 : 23:40:54
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Ben oui, y'a qu'à... C'est si simple, les problèmes des autres |
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erwanker
Contributeur vétéran
134 réponses |
Posté - 12 sept. 2008 : 23:49:31
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Quand on a un pret relais = On est pressé de vendre = On se mets en bas de la fourchette = BSP Si elle avait fait ca ya 18 mois, elle aurait sans doute vendu. Je vais pas pleurer. |
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
Posté - 13 sept. 2008 : 07:13:13
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Immobilier a été ultra spéculatif ces dernières années. Renoncer à une énorme plus value, c'est également briser leur rêve de s'enrichir facilement. C'est la raison pour laquelle ils ne veulent pas baisser leurs prix.
Quand on pense avoir une maison de 600.000€, ca fait beaucoup de mal de s'apercevoir qu'elle en vaut 20% ou 30% de moins. Donc on maintient son prix pour maintenir l'espoir de s'enrichir. |
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Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 13 sept. 2008 : 07:30:17
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Citation : Initialement posté par Scorpion
Immobilier a été ultra spéculatif ces dernières années.
Ah, bon? Je viens de lire le contraire, qui disait que la dernière période spéculative datait de la fin des années 80, avaec des marchands de biens qui faisaient des aller-retour fréquents en achat/vente.
En fonction du texte qui suit vous confondez spéculation et inflation des prix, me semble-t-il
Je suis d'ailleurs d'accord avec le reste, en avouant que c'est humain de vouloir (essayer de) tirer le maximum. |
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
Posté - 13 sept. 2008 : 07:41:03
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Fin des années 1980, ce sont les marchands de biens qui ont spéculé, c'est exact. Mais ces dernières années, ce sont les particuliers qui ont spéculé. Des hausses de 15% par ne peuvent pas se justifier économiquement. On aurait pu parler d'inflation si les prix de l'immobilier avaient suivis des hausses de l'ordre de 3 à 5% par an.
Il est facile de prouver qu'il y a une part spéculative dans les prix. Aujourd'hui les prix baissent presque partout. Il n'y a pas de raison pour que les prix baissent si ils sont à une valeur économiquement raisonnable. |
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