|
Auteur |
Sujet |
|
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 14 sept. 2008 : 20:48:58
|
http://www.radiobfm.com/edito/info/6247/-avec-25-pour-cent-de-baisse-en-un-an-on-ne-peut-pas-dire-que-ce-nest-pas-encore-la-crise-/
Citation : « Avec 25 % de baisse en un an, on ne peut pas dire que ce n'est pas encore la crise » La rédaction - Good Morning Business - bfm, le 12/09/2008 Yves Gillet, président-directeur général du réseau L’Etude immobilière, évoque avec Stéphane Soumier le ralentissement des transactions dans le marché immobilier. Yves Gillet, interviewé le 11 septembre 2008 par Stéphane Soumier
Stéphane Soumier : Bonjour Yves Gillet. Une question simple, que se passe-t-il ? Yves Gillet : Il se passe ce que l’on a pu imaginer il y a quelques mois, ça s’appelle l’économie, il y a des jours où il y a du soleil et des jours où il y a un peu de brume. Je suis breton et j’ai passé un été dans ma chère Bretagne, on a eu de nombreuses pluies, mais on a eu aussi du soleil... Pour être très clair, ce recul de 25 % des transactions dans les grandes villes de province, ça nous ramène au niveau de 1993, 1994, et au début des années 1990, c’est une référence qui fait peur à l’ensemble du monde de l’immobilier... Ça faisait déjà quatre ans que j’étais sur les bancs de l’école de l’immobilier en 1994, j’ai commencé en 1990, donc effectivement : mêmes causes et, hélas, mêmes effets.
Vous êtes catégorique là-dessus ? Aujourd’hui on est une petite société, heureusement on a une implantation parisienne, toulousaine, lyonnaise, rennaise. On est un peu transrégional, on n’est pas national et, sur tous nos points de vente, on en a une douzaine qui « surperforment » et deux ou trois qui sont un peu justes, parce que l’application des méthodes n’est pas idéale. Aujourd’hui on a donc mis en place, depuis maintenant une petite année, L'Etude financière, qui est un relais face aux banques, qui aujourd’hui sont un peu irritables quand on fait nos demandes. On a environ 30 % de refus de prêt sur les demandes de compromis.
C’est un chiffre exceptionnel ? Oui, puisque l’on était à 3 % il y a un an.
On est passé de 3 à 30% en un an ? Exactement, les banques sont peut-être devenues sérieuses, c’est ce que l’on peut dire. Heureusement, nous avions mis en place une étude financière, nous avons recruté sept banquiers dans différents secteurs d'activité de la banque, afin de préparer nos dossiers et afin d’apporter à nos banquiers des solutions avec des clients solvables.
Est-ce que ce ralentissement des transactions pourrait n'être que passager ? L’un de vos concurrents, Guy Hoquet, a dit : « On est dans l’époque du chien de faïence. » Le vendeur ne veut plus baisser, et l’acheteur pense qu’il y a encore un potentiel de baisse, donc plus personne ne bouge... Quand j’écoutais votre radio hier, j’étais en réunion de travail toute la journée, et la thématique était la cession d’entreprises. Aujourd’hui, on est sollicités par pas mal de réseaux, comme on vient de faire une levée de fond importante, pour savoir si l’on n’est pas clients. Ce qui se passe, que ce soit pour une entreprise ou une maison, c’est que le facteur temps est un facteur d’argent. Sur un marché en pleine croissance, comme on l'a vécu depuis dix ans, le facteur temps jouait pour le propriétaire, forcément, et je m'opposais à cette approche, parce qu'elle débouche sur la spéculation. Sauf que ce qu’il faut effectivement regarder, c'est que, d’une thérapie de sportif de haut niveau, on est passé à une médecine de chimiothérapie. Il faut donc expliquer à nos vendeurs que le temps va leur coûter, parce que s’ils veulent vendre en décembre 2008, ça va être moins 5, en juin 2009, ça va être moins 15. Quand j’entends le président de la Fnaim dire que ce n’est pas encore la crise, avec 25 % de baisse en un an, je ne comprends pas.
Mais vous comprenez bien qu’il a un rôle comme vous... Mais arrêtons d’avoir la langue de bois, soyons dirigeants. Moi je suis dirigeant, ce n’est pas simple en ce moment ; j’ai deux ou trois points de vente où il a fallu avoir une approche drastique et dire qu’il faut vraiment appliquer les méthodes.
Après Century21, c'est au tour du réseau d'agences "L’Etude immobilière" de reconnaitre que cela va mal. A qui le tour?
|
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
Signaler un abus
|
|
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|