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Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 22 sept. 2008 : 22:15:08
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http://www.awi1.com/p_flash_batimmo_2008/unpi.htm
Citation : LE PARC IMMOBILIER PRIVE AU PIED DU MUR
Au moment où la FNAIM prend acte du brutal ralentissement de l’activité sur le marché de l’immobilier neuf et ancien et appelle à une « action urgente » pour éviter un blocage des transactions, plusieurs signaux d’alerte se sont allumés.
Et la crise financière actuelle - sans doute la plus grave depuis 1929 - qui malmène les places boursières au niveau mondial, ravive les craintes suscitées par la menace de récession qui plane désormais au-dessus d’un certain nombre de pays développés.
Sur fond de baisse de l’activité économique dont on connaît les effets induits en termes d’emploi et de création d’entreprises, de hausse des taux d’intérêts ; de frilosité des banques, de baisse de pouvoir d’achat, l’inquiétude des Français se fait plus grande, surtout lorsqu’il s’agit du premier poste de dépense des ménages : le logement.
Pourtant l’UNPI dénonce l’existence de plus de 2 millions de logements inoccupés, la vacance de nombreux logements proposés à la location et une taxation des revenus fonciers qui pénalisent les propriétaires bailleurs privés. D’où un certain nombre de propositions allant jusqu’à la mise en place de contrats de logements sociaux privés ou encore la cession temporaire d’usufruit comme alternative à la location.
Car pour Jean Perrin, président de l’UNPI : « Construire toujours plus est une erreur »… « La France est l’un des pays où le nombre de logements au regard du nombre d’habitants est le plus important puisqu'il est de 1 pour 2»
AWI a également voulu savoir comment réagissaient les quelques 250.000 propriétaires occupants et propriétaires bailleurs adhérents de l’UNPI. face aux mesures visant la taxation du capital et du patrimoine pour financer le RSA ou encore la suppression de niches fiscales.
Selon une dernière enquête réalisée par l’UNPI : 75% des propriétaires occupants et propriétaires bailleurs estiment aujourd’hui que l’heure n’est plus à l’investissement pierre. Et ces derniers se disent favorables à l’aide à la personne plus qu'à l’aide à la pierre
Il semble donc urgent de redonner confiance aux investisseurs immobiliers privés surtout s’ils sont prêts à ouvrir plus grand, moyennant garanties et réaménagement de la fiscalité, le volet social.
Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, on nous rabachait qu'il y avait pénurie de plus d'1 million de logements...
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Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
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lenouch
Pilier de forums
356 réponses |
Posté - 23 sept. 2008 : 14:04:34
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Alors là ... MDR !!!
Ces clowns nous expliquaient récemment qu'il manquait entre 500.000 et 1.000.000 de logements en France. Et en l'espace d'un mois, on se trouve avec un surplus sur les bras.
Comment peut-on encore croire à la com' de tous ces margoulins ??? |
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PierreA
Contributeur vétéran
197 réponses |
Posté - 23 sept. 2008 : 20:21:07
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Citation : Initialement posté par lenouch
Alors là ... MDR !!!
Ces clowns nous expliquaient récemment qu'il manquait entre 500.000 et 1.000.000 de logements en France. Et en l'espace d'un mois, on se trouve avec un surplus sur les bras.
Comment peut-on encore croire à la com' de tous ces margoulins ???
Arrêtez!!! C'est le seul avantage que je trouve à ce pays, ça permet à ceux qui réfléchissent un peu et qui ont une petite lueur dans la tête autre que le petit écran & Co de sortir du troupeau. Ces gens là (politiques, services com etc.) jouent à "Lemmings" grandeur nature  Maintenant que les moutons sont dans l'abattoir on peut leur dire la vérité... N'oubliez pas que ce sont les médias qui dictent les actes de la plupart des français, le tout est de savoir en profiter  |
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
Posté - 23 sept. 2008 : 20:31:47
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Il n'y a pas pénurie de logements en France. Nous avons beaucoup de logements vides à vendre, surtout de plus en plus. Et construire plus de logements ne fera que déséquilibrer le rapport de force entre acheteurs et vendeurs, au risque de faire baisse davantage les prix. |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 24 sept. 2008 : 09:12:15
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Trop ou pas assez?
Pour les vendeurs, il y en a trop, la preuve, ils n'arrivent pas à vendre. Pour les acheteurs, il n'y en a pas assez. Si ils n'achètent pas c'est qu'ils ne trouvent pas ce qu'ils cherchent. Pour les AI, c'est les deux à la fois. Ils ont 3 à 4 fois plus de "produits" sur l'étagère qu'il y a un an, ce qui tendrait à dire que le marché se sature. Mais d'un autre côté ils n'ont pas sur cette même étagère assez de "produits" que les acheteurs veulent.
Si ce raisonnement est trop simpliste, c'est tout bonnement qu'il répond à une question, elle aussi trop simpliste, qui n'est qu'un faux-fuyant vis vis de la réalité du marché.
La réalité, telle que je la vois, est un durcissement du marché dont les causes sont multiples. Du côté acheteurs: - Un contexte incertain. - Une hausse des taux de crédit. - Un sentiment de sur-évaluation des biens. En résumé, l'acheteur attend des jours meilleurs.
Du côté vendeurs: - Une volonté de ne pas brader. - Une peur de rentrer dans une spirale baissière. - Un manque de plus en plus flagrant d'acheteurs. En résumé, le vendeur résiste en attendant lui aussi des jours meilleurs.
La conséquence pour les AI, c'est une réduction drastique du flux commercial. Alors, ils cherchent des solutions pour survivre: convaincre les vendeurs de baisser les prix, nouvelles politiques commerciales (baisse des commissions, recherche de mandats d'acheteurs, recherche de biens adaptés à la situation, etc.). La loi du commerce veut qu'il faille inspirer confiance et on préfère nous abreuver d'interogations plutot que de mettre en avant la récession ou les faillites.
Bien malin celui qui pourrait dire quel est le juste prix qui résultera de la dégringolade. Néanmoins le marché a une sorte de "débit d'étiage" qui est constitué par les ventes "forcées" (divorces, successions, etc.). Plus on approche de ce débit d'étiage et plus les négociations sont féroces. Pour l'instant on pourrait dire que -20% semble être une bonne moyenne, mais le marché français n'est pas uniforme, et si les grandes villes et les spots régionaux résistent mieux, dans d'autres zones c'est déjà du -30% et plus. L'augmentation du nombre de refus de crédit aidant, ceux qui ont des solvabilités font leurs emplettes. Il y a deux ans, il eut été indécent pour un acheteur de faire son prix, aujourd'hui, c'est monaie courrante.
Le niveau d'atterrissage peut être aussi évalué comme la limite à partir de laquelle les acheteurs se disputeront à nouveau les biens, provoquant le rebondissement du marché. A priori, cela devrait donc se régler entre "pros", le petit investisseur étant moins bien armé pour gommer les effets de taux bancaires élevés, à moins que des mesures politiques n'utilisent ce levier pour relancer le marché.
Rien de certain sur l'évolution des prochains mois, mais ce qui est certain c'est que les majors du secteur et le monde politique déploient l'écran de fumée. Pendant combien de temps pourront-ils le faire?
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Dominique |
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Juliette M
Contributeur vétéran
127 réponses |
Posté - 24 sept. 2008 : 09:17:50
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Citation : Initialement posté par Scorpion
Il n'y a pas pénurie de logements en France. Nous avons beaucoup de logements vides à vendre, surtout de plus en plus. Et construire plus de logements ne fera que déséquilibrer le rapport de force entre acheteurs et vendeurs, au risque de faire baisse davantage les prix.
Il y a certes un grand nombre de logements vides (comme tous les Robien qu'on voit dans les reportages), mais ils ne se trouvent pas là où il y a de la demande... |
"Je suis trop vieux pour tout savoir." Oscar Wilde |
Edité par - Juliette M le 24 sept. 2008 09:18:51 |
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
Posté - 24 sept. 2008 : 13:01:02
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Citation : Initialement posté par Juliette M Il y a certes un grand nombre de logements vides (comme tous les Robien qu'on voit dans les reportages), mais ils ne se trouvent pas là où il y a de la demande...
Et bien moi qui bosse en seconde couronne de Paris, donc dans un marché ou la demande est forte, je vois des logements vides UNIQUEMENT parce que les prix ne sont pas adaptés à l'offre. |
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