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LeNabot
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13018 réponses |
Posté - 09 oct. 2008 : 14:20:24
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La dépêche.
Le prix de l'immobilier toulousain a baissé de 10 %
Économie. Crainte depuis le début de l'année, la crise est bien là, avec des prix de vente qui baissent vraiment. Mais Toulouse et la proche périphérie résistent.
Entre 20 et 30 % de transactions en moins dans les études depuis cet été, des prix qui, en moyenne, baissent de 10 % en Haute-Garonne, l'immobilier est bien frappé par la crise. Et à quelques jours du Salon de l'immobilier, ce constat est autant de nature à susciter des craintes pour les professionnels que des espoirs pour les candidats à l'achat. Encore faut-il, précisent les notaires, « rapprocher ces fléchissements des hausses considérables de ces dernières années (entre 60 et 80 % entre 2004 et 2008) ». Et « nuancer ces chiffres globaux selon les lieux et les produits ». Car si « les premières victimes sont les communes localisées à plus de 20 km du centre de Toulouse, les maisons proposées entre 350 000 et 450 000 euros et les appartements des années 1960-1970 situés dans les secteurs excentrés », note l'observatoire notarial, les biens du centre ville et de Saint-Cyprien se maintiennent au niveau atteint par le passé ». Ainsi, pour ne prendre que l'exemple de Toulouse (où le stock d'appartements en vente atteint tout de même le chiffre record de 500), si le prix moyen de vente se situe aux alentours de 2 400 euros (encore en augmentation de 1,6 % lors des 6 premiers mois de l'année), il varie de plus du simple à plus au double entre les champions absolus (Compans-Caffarelli à 3 353 euros le mètre carré, Ozenne à 3 304 euros) et les quartiers les plus mal aimés (Fontaine-Lestang à 1 580 euros ou le Mirail à 1 416 euros).
Et la fluctuation est comparable au niveau du département : les zones résidentielles, de Balma et Tournefeuille, dans l'immédiate périphérie de Toulouse tirent leur épingle du jeu avec des prix moyens qui restent dans la fourchette qui, ailleurs, est sinistrée : ils s'établissent respectivement à 393 800 et 351 700 euros, face à Villemur ou Saint-Gaudens (165 200 et 161 700 euros). Bref, loin d'être uniforme, l'effectif retournement de tendance n'affecte pas le territoire de la même manière. Pour les terrains à bâtir, si la moyenne départementale des prix hors lotissement s'établit à 55 euros, il faut noter les performances intactes de Toulouse (254 euros le mètre carré) et de la couronne immédiate (127 euros), face à des secteurs plus éloignés et donc plus pénalisés par la crise énergétique comme Léguevin (73 euros), Muret et Castanet (69 euros), Fronton et Auterive (47 euros), Carbonne (34 euros), Saint-Gaudens (18 euros) et Boulogne-sur-Gesse (14 euros).
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
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fanette44
Pilier de forums
3921 réponses |
Posté - 10 oct. 2008 : 08:58:09
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Citation : Initialement posté par LeNabot
La dépêche.
Le prix de l'immobilier toulousain a baissé de 10 %
Économie. Crainte depuis le début de l'année, la crise est bien là, avec des prix de vente qui baissent vraiment. Mais Toulouse et la proche périphérie résistent. Entre 20 et 30 % de transactions en moins dans les études depuis cet été, des prix qui, en moyenne, baissent de 10 % en Haute-Garonne, l'immobilier est bien frappé par la crise. Et à quelques jours du Salon de l'immobilier, ce constat est autant de nature à susciter des craintes pour les professionnels que des espoirs pour les candidats à l'achat. Encore faut-il, précisent les notaires, « rapprocher ces fléchissements des hausses considérables de ces dernières années (entre 60 et 80 % entre 2004 et 2008) ». Et « nuancer ces chiffres globaux selon les lieux et les produits ». Car si « les premières victimes sont les communes localisées à plus de 20 km du centre de Toulouse, les maisons proposées entre 350 000 et 450 000 euros et les appartements des années 1960-1970 situés dans les secteurs excentrés », note l'observatoire notarial, les biens du centre ville et de Saint-Cyprien se maintiennent au niveau atteint par le passé ». Ainsi, pour ne prendre que l'exemple de Toulouse (où le stock d'appartements en vente atteint tout de même le chiffre record de 500), si le prix moyen de vente se situe aux alentours de 2 400 euros (encore en augmentation de 1,6 % lors des 6 premiers mois de l'année), il varie de plus du simple à plus au double entre les champions absolus (Compans-Caffarelli à 3 353 euros le mètre carré, Ozenne à 3 304 euros) et les quartiers les plus mal aimés (Fontaine-Lestang à 1 580 euros ou le Mirail à 1 416 euros).
Et la fluctuation est comparable au niveau du département : les zones résidentielles, de Balma et Tournefeuille, dans l'immédiate périphérie de Toulouse tirent leur épingle du jeu avec des prix moyens qui restent dans la fourchette qui, ailleurs, est sinistrée : ils s'établissent respectivement à 393 800 et 351 700 euros, face à Villemur ou Saint-Gaudens (165 200 et 161 700 euros). Bref, loin d'être uniforme, l'effectif retournement de tendance n'affecte pas le territoire de la même manière. Pour les terrains à bâtir, si la moyenne départementale des prix hors lotissement s'établit à 55 euros, il faut noter les performances intactes de Toulouse (254 euros le mètre carré) et de la couronne immédiate (127 euros), face à des secteurs plus éloignés et donc plus pénalisés par la crise énergétique comme Léguevin (73 euros), Muret et Castanet (69 euros), Fronton et Auterive (47 euros), Carbonne (34 euros), Saint-Gaudens (18 euros) et Boulogne-sur-Gesse (14 euros).
Pas Toulouse et pas Saint Cyprien Il faut nuancer dit l'auteur de l'article.
L'emplacement est déterminant c'est ce que l'on ne cesse de répéter.
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Edité par - fanette44 le 10 oct. 2008 09:01:08 |
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