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vendredi 17 octobre 2008 à 09:40 (Source Les articles de Tout L'Anglais De L'Immobilier)
Plus de six Français sur dix (61%) estiment, dans un contexte économique incertain et vulnérable avec la volatilité des marchés financiers, que l'immobilier est le placement le plus sûr, et ils sont 68% à considérer l'accès à la propriété comme un objectif à atteindre.
Au total, 61% des personnes interrogées pensent qu'il vaut mieux placer son argent dans la pierre en achetant un bien immobilier, 27% seulement estimant qu'il est préférable de placer son argent à la banque.
Cette tendance à favoriser la pierre est encore plus prononcée chez les cadres (78%) ainsi que chez les personnes déjà propriétaires (69% contre 52% des locataires).
Si l'achat immobilier continue à séduire les Français, 58% d'entre eux préfèrent cependant attendre un peu avant de franchir le cap, espérant à 61% des prix immobiliers plus avantageux. L'environnement actuel a donc un impact fort dans la décision d'achat.
S'ils devaient acheter un bien immobilier, une grande majorité des Français (67%) achèterait une maison, tandis que 29% investiraient dans un appartement.
En revanche, sans surprise, les habitants de l'agglomération parisienne sont beaucoup moins nombreux que les autres (mais néanmoins majoritaires avec 49%) à déclarer qu'ils achèteraient une maison. Quarante-six pour cent d'entre eux préféreraient un appartement. En Ile-de-France la maison est synonyme d'éloignement donc de temps de transport. Le transport qui est de plus en plus pris en compte dans le processus d'achat.
Dans le cadre d'un projet d'achat, 38% des sondés opteraient pour un logement neuf.
La crise financière ne semble pas avoir découragé les ménages d'accéder à la propriété, au contraire. A ce titre, 68% des Français pensent qu'il est préférable d'acheter plutôt que de louer sa résidence principale. Les mensualités d'un crédit à taux fixe restent les mêmes durant toute la durée du crédit tandis que le loyer évolue chaque année en fonction de l'indice. L'indice de référence des loyers est de 2,95% sur un an. Sur de nombreuses années, cette augmentation n'est pas neutre dans le budget familial.
Si certains acheteurs espèrent une baisse des prix, les Français tablent sur une relative stabilité.
Par ailleurs, l'augmentation des taux d'intérêts est un sujet de préoccupation de plus en plus important, même si elle est peu responsable des reports d'achat immobilier (seulement 12%).
Nous allons donc suivre de près l'évolution des taux d'intérêts dans les prochaines semaines. Chaque augmentation de 0,20 points rend insolvable 70 000 acquéreurs potentiels.
"Si certains acheteurs espèrent une baisse des prix, les Français tablent sur une relative stabilité"
Je veux bien mais dans l'ancien ça n'a pas l'air d'être tout à fait ça. Alors que l'on disait encore, il y a quelque temps, que la baisse n'atteignait pas les logements en centre ville et/ou près d'une gare c'est à dire bien placé, je lis ce matin dans mon journal : "..... un maison individuelle, située au coeur d'Herblay (95) avec 92 m2 de surface habitable a été vendue 300 000 euros alors que sa valeur avait été estimée, six mois auparavant, à 370 000 euros (soit un peu moins de 20 % de baisse)........Ce pavillon avec jardin de 200 m2, proposé à 310 000 euros a trouvé preneur à 295 000 euros. Ce bien est situé en centre ville à dix minutes à pied de la gare...... c'est le bien actuellement le plus recherché"
Heureusement qu'il est recherché !Qu'est ce que ça doit être pour ceux situés dans la campagne sans transport en commun à proximité !!