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ryco2222
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21 réponses |
Posté - 29 oct. 2008 : 09:26:25
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Bonjour à tous,
Connaissant ce site de puis quelques temps déjà, je consulte régulièrement mais poste pour la première fois... Je me lance donc et vous contacte car j’ai un souci et un profond doute…
Je m’explique rapidement : mon proprio a décidé de vendre l’appart dans lequel je vis et me l’a proposé via mon droit de préemption (par voie d’huissier en date du 31/07/2008). J’ai accepté (dans les deux mois légaux)… Depuis beaucoup d’attente…. J’ai enfin été contacté (je n’avais pas arrêté de les appeler) pour qu’ils m’annoncent qu’ils attendaient seulement les suites du droit de préemption municipal. La mairie a renoncé, les choses suivent donc leur cours…
Ma question et problème est que désormais, alors que les notaires semblaient prendre tout leur temps, ils commencent à s’activer. Ils m’ont annoncé que l’on passerait directement à la vente (comme le droit de préemption l’y autorise apparemment) et non pas par un compromis et à m’écrire. J’ai reçu hier, un courrier (bourré d’erreurs : orthographe, dates) récapitulant la proposition de vente, le fait que je me porte acquéreur et, surtout, afin que je leur fournisse « dans un premier temps, la copie de l’accord de principe de la banque et, dans un second temps, la copie de l’offre de prêt dès réception ».
- Peuvent-ils me demander ça alors que je n’ai même pas un papier valable à fournir à la banque (promesse ou compromis) ? - N’est-il pas étrange qu’ils aient attendu plus de 2 mois avant de me répondre et me rédiger le moindre courrier ? et que, en deux semaines, ils me faxe un échange avec leur confrère et m’écrivent à la hate (celle en charge du dossier était absente la semaine dernière et j’ai eu son assistante en ligne qui m’a dit qu’elle me rédigerait un courrier à son retour… elle est rentré lundi, j’avais le courrier hier soir dans ma boite)… - Y’a t’il une échéance en fin d’année ou début d’année prochaine qui accélère cette décision ? - est-ce que le crise actuelle doit ou aurait dû inciter le proprio à baisser son offre ?
Je précise que je n’ai de contacts qu’avec MON notaire (qui habite près de chez moi, et plus près encore de mon proprio) et que mon proprio semble bien connaître… Y aurait-il un piège ? Pour finir (je suis dans un immeuble), mon proprio a vendu le tout… Personne sauf moi s’est porté acquéreur, l’autre acquéreur est un gros investisseur qui rachète, pour mettre en location, le reste de la copro…
J’espère que tout ça est assez clair et que vous pourrez m’aider car je suis très perplexe et désemparé actuellement et doit me décider rapidement…
Merci à tous par avance !
Cordialement, Ryco2222
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quelboulot
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6445 réponses |
Posté - 29 oct. 2008 : 09:51:38
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Citation : les notaires semblaient prendre tout leur temps, ils commencent à s’activer. Ils m’ont annoncé que l’on passerait directement à la vente (comme le droit de préemption l’y autorise apparemment) et non pas par un compromis et à m’écrire.
Avant de signer l'acte de vente, il paraît absolument nécessaire que vous renontriez VOTRE notaire et que ce dernier vous communique l'ensemble des documents à produire par le vendeur : certificats loi carrez, amiante, gaz, état des risques, règlement de copropriété etc...
Refusez de signer un acte de vente en l'absence de production de ces documents.Citation : est-ce que le crise actuelle doit ou aurait dû inciter le proprio à baisser son offre ?
Vous avez fait part de votre accord pour un prix "arrêté", il paraît difficile d'en modifier le montantCitation : Je précise que je n’ai de contacts qu’avec MON notaire (qui habite près de chez moi, et plus près encore de mon proprio) et que mon proprio semble bien connaître… Y aurait-il un piège ? Pour finir (je suis dans un immeuble), mon proprio a vendu le tout… Personne sauf moi s’est porté acquéreur, l’autre acquéreur est un gros investisseur qui rachète, pour mettre en location, le reste de la copro…
Votre immeuble étant sous statut de monopropriété ne possède pas de règlement de copropriété. Portez une attention toute particulière sur ce point afin que ce document soit produit avant signature du contrat de ventecar vous vous retrouvez à deux propriétaires et vous serez "le petit" (sans aucun caractère péjoratif ) Citation : Je précise que je n’ai de contacts qu’avec MON notaire (qui habite près de chez moi, et plus près encore de mon proprio) et que mon proprio semble bien connaître… Y aurait-il un piège ?
Pour finir, si vous n'avez pas confiance en votre notaire, CHANGEZ EN et contactez imméiatement un autre notaire en lui exposant votre situation ! |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 29 oct. 2008 : 13:00:31
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je suppose que votre bailleur a attendu de savoir ce qu'il faisait du reste pour poursuivre, en tenant de gagner du temps.
Maintenant, consultez bien l'offre qu'il vous a faite, regardez la avec attention, en particulier avec votre notaire, parce que je be suis pas certain que l'offre qu'il ait faite soit la bonne:
Vous a t'il bien vendu un logement d'habitation, éventuelleemnt les dépendances telels que indiquées au contrat de bail de location (ce doit être identique) ET les xx millimèes des parties communes?
Si il n'a pas précisé ces denrières, je doute que l'offre soit sincère, cad qu'elle corresponde bien a la réalité. De plus, s'il n'y a pas encore de RdC, il me semble qu'il faudrait bien Qque le xx soit équivalent aux pourcentages des charges communes que vous payez actuelleemnt.
Bref, il faut aller lire les petits details. |
Festina lente |
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ryco2222
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 29 oct. 2008 : 16:52:26
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re et merci bcp pour vos réponses...
Je vais donc essayer d'étudier ça de très près sachant que, bien que je ne sois pas d'un naturel très méfiant, j'ai quelques doutes...
Revenant sur la sincérité de l'offre, qu'en est il exactement dans le cas contraire ? Est-ce risqué de passer directement par la vente ? qu'elles sont mes possibilités en cas de problème ? le réglement de copro (c'est une vente après mise en copro) doit-il déjà etre rédigé sachant que le tout était à un proprio unique ?
Merci par avance. Cdlt, R2222 |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 29 oct. 2008 : 18:10:13
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Je ne vois pas le risque,et pour la banque ou votre notaire, vous avez en main une offre unilatérale d'achat, mais il faut faire attention, elle n'a qu'une validité limitée, de tête deux mois pour accepter et deux mois de plus pour obtenir votre emprunt au cas ou vous avez indiqué dans les deux premiers mois que vous faisiez appel a un emprunt.
Voir l'extrait de la loi ci-dessous;Citation : I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués.
II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local.
Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.
Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque.
Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit.
Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification.
Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au quatrième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 111-6-1 du code de la construction et de l'habitation.
Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. En outre, le non-respect de l'une des obligations relatives au congé pour vente d'un accord conclu en application de l'article 41 ter de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière, et rendu obligatoire par décret, donne lieu à l'annulation du congé.
Est nul de plein droit le congé pour vente délivré au locataire en violation de l'engagement de prorogation des contrats de bail en cours, mentionné au premier alinéa du A du I de l'article 10-1 de la loi n° 75-1351 du 31 décembre 1975 relative à la protection des occupants de locaux à usage d'habitation.
III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée.
Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance.
L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
La première question est donc de savoir si vous avez de votre côté aussi respecté le formalisme de la loi. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 29 oct. 2008 18:14:46 |
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quelboulot
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6445 réponses |
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ryco2222
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 30 oct. 2008 : 16:06:21
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Merci pour vos réponses... Je vais étudier ça..
Concernant l'offre de prêt, j'ai à priori 4 mois avec la Préemption...
Cdlt, R2222 |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 30 oct. 2008 : 18:11:00
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Non, ce n'est pas cela du tout.
Citation : me l’a proposé via mon droit de préemption (par voie d’huissier en date du 31/07/2008).
Vous aviez 2 mois, donc jusqu'au 30 SEPTEMBRE 2008 pour déclarer pâr RAR Ou huissier que vous acceptiez laproposition d'achat qui vous est faite.
Avez-vous formellement accepté dans les termes de l'offre?
En ce cas, vous avez deux mois de plus, donc jusqu'au 30 NOVEMBRE pour signer l'acte définitif, ou quatre mois, cad jusqu'au 20 JANVIER 2009 si vous faites appel à un emprunt. il faut évidemment à mon avais avoir formellement déclaré avoir besooin d'un emprunt avant le 30 NOVEMBRE 2008.
Citation : J’ai reçu hier, un courrier (bourré d’erreurs : orthographe, dates) récapitulant la proposition de vente, le fait que je me porte acquéreur et, surtout, afin que je leur fournisse « dans un premier temps, la copie de l’accord de principe de la banque et, dans un second temps, la copie de l’offre de prêt dès réception ».
Ce courrier fait référence a ou contien des éléments différents?
Vosu avez a ce niveau me semble t'il deux possibilités:
>>Accepter pour acheter selon les conditions de l'offre initiale
>>Faire constater que l'offre réelle est différente de l'offre valant congé, et que donc en ce cas le congé pour vendre n'est plus valable, et que vous restez donc locataire pour un renouvellement du bail. |
Festina lente |
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ryco2222
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 31 oct. 2008 : 17:00:10
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j'ai effectivement, dans mon courrier, mentionné que je souscrirai un pret bancaire.. d'où ma réponse des 4 mois |
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