Rappel : le Forum d’Universimmo a migré sur cette nouvelle plate-forme en 2009.
Le forum ancienne version (36545 membres, 65355 sujets et 524136 messages) reste accessible ici
             
 
  Abonnez-vous à nos flux RSS. Les flux RSS permettent d’être informé automatiquement des dernières publications du Forum UniversImmo
Universimmo.com
Identifiant:
Mot de passe: Se souvenir de moi?
Mot de passe oublié?

 Sélectionnez un thème:
 
Accueil | Portail | S’enregistrer | Sujets actifs | Recherche | FAQ  
Sondages actifs | Sujets sans réponse | Règles du forum

 Tous les forums
 Bailleurs
 Impôts et revenus fonciers ou BIC (meublés)
 amortissement BIC Réel du patrimoine privé
Imprimer le sujet Imprimer le sujet
Partager ce sujet Partager ce sujet
  Ce sujet est en lecture seule, AUCUN ENVOI autorisé  
Auteur
Sujet précédent Sujet Sujet suivant  

bailleurx
Contributeur vétéran



2797 message(s)
Statut: bailleurx est déconnecté

Posté - 08 févr. 2012 :  16:27:43  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
comme suite à ce sujet
http://www.universimmo.com/forum_un...&whichpage=4

j'aimerais poser la question inverse
si en 2012 j'utilise mon patrimoine privé (que je détiens depuis 12 ans)
pour faire de la location meublée (alors que je louais nu jusqu'à maintennat)
et que (pour diverse raisons que je n'exposerais pas ici) j'ai le statut de LMNP au réel

est ce que je peux amortir ce bien en tenant compte de sa valeur actuelle ?

j'ai eu plusieurs avis divergeant et je ne trouve pas de texte très clair sur la question

merci de vos réponses


fluo
Contributeur senior



France
652 message(s)
Statut: fluo est déconnecté

 1 Posté - 08 févr. 2012 :  16:59:00  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Mon avis est que vous prenez sa valeur actuelle.

Toutefois, comme vous le dîtes, il ne faut pas un avis, mais du concret.
Aussi, je vous suggère de faire un courriel à votre CIE (vous savez la procédure en rescrit dont je parle souvent).

Ne posez pas la question par téléphone, car elle entraînerait une réponse verbale peu sûre et pas opposable à un contrôleur.
De même, posez une question fermée : c'est à dire entrainant un OUI ou NON.

Je l'ai fait à plusieurs reprises et ça marche TRES bien et au moins, vous êtes couverts. Si la réponse ne vous plait pas, vous pourrez toujours chercher un texte qui soit plus avantageux !


Ca donnerait un truc comme :
"Depuis début 2012, j'utilise un immeuble de mon patrimoine privé (que je détiens depuis 12 ans) pour le louer en meublé. Pour la prise en compte de sa valeur en immobilisation (et donc l'amortir), je prévois de prendre sa valeur actuelle (en la faisant estimer par un professionnel). Pouvez-vous confirmer ma position ?"



bailleurx
Contributeur vétéran



2797 message(s)
Statut: bailleurx est déconnecté

Revenir en haut de la page 2 Posté - 08 févr. 2012 :  17:46:15  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
merci

j'ai aussi trouvé ca
issu de
http://homepage.mac.com/gimalac2/we...treprise.htm
LA FISCALITÉ DE L’IMMEUBLE D’ENTREPRISE
Par Thierry Sauze
Séminaire de M. le professeur GIMALAC
Fiscalité immobilière
mais je sais pas qui sont ces gens
ceci dit ils ont l'air d'en connaitre un rayon
citation:
Pour disposer des locaux nécessaires au fonctionnement de son entreprise, l’exploitant peut utiliser ceux qu’il possède déjà (A) ou s’en procurer auprès de tiers (B).



A L’utilisation des immeubles de l’exploitant


Le créateur d’entreprise dispose de deux possibilités aux conséquences fiscales distinctes : affecter un immeuble à l’exploitation de l’entreprise, tout en le conservant dans son patrimoine privé (a), ou l’inscrire à l’actif du bilan de l’entreprise (b).


a) Le maintien de l’immeuble dans le patrimoine privé de l’exploitant


Afin de garder l’immeuble dans son patrimoine privé l’exploitant a tout d’abord la possibilité de le mettre gratuitement à la disposition de l’entreprise. ...
La seconde solution dont dispose l’exploitant pour conserver l’immeuble dans son patrimoine privé est de le louer....


........... (parties supprimées pour aller à l'essentiel)


b) L’inscription de l’immeuble au bilan de l’entreprise


L’inscription au bilan va professionnaliser l’immeuble dont les charges, les produits et la plus-value ultérieure éventuelle deviennent assujettis au régime fiscal des entreprises.
Les charges et les produits de l’immeuble, qui fait désormais partie de l’actif, vont être constater par l’entreprise. Ainsi, la construction devient amortissable d’après sa valeur d’inscription au bilan. La taxe foncière, liée au droit de propriété, ainsi que les charges de réparation, d’entretien sont déductibles des résultats. En contrepartie, la location totale ou partielle de l’immeuble à des tiers, oblige à constater en produits accessoirs les loyers, imposables suivant le régime professionnel de l’entreprise. La réservation par l’exploitant d’un logement dans l’immeuble rend imposables l’avantage en nature correspondant ainsi que les charges locatives afférentes, acquittés par l’entreprise.
En cas de cession de l’immeuble, la plus-value réalisée n’est pas exclusivement professionnelle, mais présente un caractère mixte. En effet, l’inscription de l’immeuble au bilan par l’exploitant ne constitue pas une cession faite à l’entreprise. Aussi, seule apparaît une plus-value latente, non imposable, résultant de la différence entre la valeur d’inscription au bilan et le prix de revient de l’immeuble pour l’exploitant. Cependant, cette plus-value latente sera prise en compte en cas de cession ultérieure de l’immeuble par l’entreprise. Cette cession amène donc à distinguer deux plus-values soumises à des régimes différents. D’une part, une plus-value privée correspondant à l’accroissement de valeur de l’immeuble pendant son séjour dans le patrimoine privé de l’exploitant ; d’autre part, une plus-value professionnelle expressive de la différence entre la valeur comptable nette de l’immeuble et sa valeur de réalisation par l’entreprise. Lors du calcul de cette dernière plus-value, la construction et le terrain qui la supporte doivent être dissociés en raison du caractère amortissable de l’une et non de l’autre. Enfin, dans l’hypothèse où l’immeuble retournerait dans le patrimoine privé de l’exploitant et serait vendu, les deux périodes de détention privées sont confrontées. Si une moins-value privée est apparue dans l’une de ces périodes, elle devient imputable sur la plus-value de même nature de l’autre période.

L’immeuble utilisé par l’entreprise peut provenir de l’exploitant mais il existe aussi la possibilité qu’il provienne de tiers (B).



B L’obtention des immeubles auprès des tiers
......


sachant que pour la plus value on reste au regime des particulier quoi qu'il en soit tant qu'on est NON pro

Manuel44000
Contributeur actif

247 message(s)
Statut: Manuel44000 est déconnecté

Revenir en haut de la page 3 Posté - 08 févr. 2012 :  21:59:29  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Mais dans cas est-ce que cela veux dire qu'en cas de vente ultérieure vous aurez la taxe sur plus value pour "vente" avant les 30ans,
et la mise d'un bien à l'actif d'une sté. "ré-initialise" les 30 ans ?

fluo
Contributeur senior



France
652 message(s)
Statut: fluo est déconnecté

Revenir en haut de la page 4 Posté - 08 févr. 2012 :  23:37:22  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
NON.
Notre situation de loueur en meublé fait exception car lors d'une revents, c'est la fiscalité des particuliers qui s'applique (si lmNp) Les "jeux" d'écritures et d'amortissement de l'immeuble n'entrent pas en ligne de compte pour le calcul de la plus-value.

Rouge = correction tardive. Le N a sauté

Édité par - fluo le 09 févr. 2012 12:57:16

bailleurx
Contributeur vétéran



2797 message(s)
Statut: bailleurx est déconnecté

Revenir en haut de la page 5 Posté - 09 févr. 2012 :  12:33:44  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
la mise d'un bien à l'actif d'une sté. "ré-initialise" les 30 ans ?


j'espere pas... en tous les cas en cas de mixté (pro et non pro) il ya un calcul assez complexe au proratta (mais ce n'est pas mon cas puisque je reste non pro)


citation:
Notre situation de loueur en meublé fait exception car lors d'une revents, c'est la fiscalité des particuliers qui s'applique (si LMP)



heu non
c'est la fiscalité des particuliers qui s'applique si LMNP
a moins que ça change dans les prochaines loi de finance ...

il me semble justement que si LMP alors c'est justement la plus value des entreprises qui s'applique (donc elle serait calculé sur la différence entre la valeur résiduelle du bien après amortissement et le prix de vente ?)

je tacherais de remettre des infos parlant de ça si je retombe dessus


bien je vois que vous avez corrigé

Édité par - bailleurx le 09 févr. 2012 13:06:01

bailleurx
Contributeur vétéran



2797 message(s)
Statut: bailleurx est déconnecté

Revenir en haut de la page 6 Posté - 09 févr. 2012 :  13:01:51  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
http://www.atria-conseil.com/membre...tes-940.html
citation:
Plus-values professionnelles

L'article 151 septies [exonération des plus-values des petites entreprises] n'est ouvert qu'aux contribuables exerçant leur activité depuis au moins cinq ans.
Pour le décompte de la durée d'exercice à titre professionnel de l'activité, il y a lieu de cumuler les périodes d'exercice à titre professionnel de l'activité.

Pour bénéficier de cette exonération, les loueurs en meublé professionnels doivent réaliser des recettes inférieures à 90.000 €, pour une exonération totale, et à 126.000 € pour une exonération partielle.

Contrairement aux règles prévues pour le régime des micro-entreprises, la loi ne dispense pas les gîtes ruraux, les chambres d'hôtes et les meublés de tourisme de ces nouvelles dispositions.

Il est toutefois rappelé que ces activités peuvent relever du régime de la para-hôtellerie en raison des prestations annexes offertes et conséquemment des seuils de 250.000 € et 350.000 € pour l'application de l'article 151 septies.

Passage de LMP à LMNP

Le changement de qualité n'entraîne pas les conséquences fiscales d'une cessation d'activité au sens des articles 201 ou 202 ter" [imposition immédiate des résultats et plus-values latentes].

En cas de cession d'immeuble par un contribuable ayant eu alternativement la qualité de loueur en meublé professionnel et de loueur en meublé non-professionnel, la plus-value afférente à cette cession est soumise au régime d'imposition applicable lors de la cession.
Le contribuable ne sachant pas nécessairement lors de la cession s'il sera considéré, au titre de l'année de cession, comme un loueur en meublé professionnel ou comme un loueur en meublé non professionnel, il pourra être admis que celui-ci soumette la plus-value aux règles qui découlent du statut qui était le sien l'année précédente et, si nécessaire, régularise le montant dû lors de l'imposition des revenus de l'année de cession.

Sous réserve des cas visés à l'article 1729, cette régularisation pourra s'effectuer sans pénalités ni intérêts de retard.

Sauf dans l'hypothèse où le bien aurait figuré successivement dans le patrimoine privé puis dans le patrimoine professionnel du loueur en meublé [bien migrant], l'article 151 sexies n'est pas applicable en cas de cession d'un bien par une personne ayant eu successivement la qualité de loueur en meublé non professionnel et de loueur en meublé professionnel.

Lorsque la plus-value relève du régime prévu aux articles 150 U à 150 VH [plus-values immobilières des particuliers], l'abattement pour durée de détention se calcule sur le nombre d'années de détention du bien depuis son acquisition.
Dans cette hypothèse, une seule plus-value doit être déterminée selon les règles prévues aux articles 150 U à 150 VH, que l'immeuble ait ou non fait successivement partie du patrimoine privé et du patrimoine professionnel au sens de l'article 151 sexies.
 
Sujet précédent Sujet Sujet suivant  
 
Aller à:  
Imprimer le sujet Imprimer le sujet
Partager ce sujet Partager ce sujet
 
Universimmo.com © 2000-2012 AEDev Revenir en haut de la page
   












Copyright © 2000-2024 UniversImmo - SAS AEDév - tous droits réservés.
Informations légales | Contactez nous