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Posté - 01 oct. 2009 : 08:20:20
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Il a les mêmes obligations qu'un employeur.
I n'y a pas de loi qui 'oblige' a répondre a un courier RAR, et d'ailleurs quelqu'un n'envoie pas un courrier RAR pour qu'il soit répondu, mais pour communiquer formellement avec une date certaine une information ou une demande.
Selon la nature de l'information ou de la demande, il peut ou ne pas y avoir de réaction.
Le RAR indique que le voisin chante a cinq heures de l'apres-midi. Le syndicat, et le syndic n'en n'ont que faire.
Le RAR indique que selon ses observations, l'envoyeur pense que le premier étage s'est enfoncé de vingt centimètres. Honnêtement, je crois qu'il est de l'intérêt du syndicat comme du syndic de faire quelque chose.... Le syndic doit agir. Doit-il 'répondre'? Je ne crois pas. |
Édité par - ribouldingue le 01 oct. 2009 08:21:58 |
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galoubet
Contributeur actif
349 message(s) Statut:
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Posté - 01 oct. 2009 : 12:05:52
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certes vos exemples valent... ce qu'ils valent, en tous cas, effectivement certaines observations servent à acter et n'appellent pas de réponse
mais il est communément admis qu'un salarié qui reçoit une réprimande par LRAR est réputé accepter les reproches qui lui sont faits et reconnaitre automatiquement les faits s'il ne répond pas, ce que vous appelez "constituer le dossier"
existe-t-il une certaine réciprocité, c'est à dire qu'un employeur qui reçoit une LRAR portant sur un reproche quelquonque est il réputé accepter le reproche s'il n'y répond pas ? |
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Gédehem
Pilier de forums
15985 message(s) Statut:
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Posté - 01 oct. 2009 : 14:22:12
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Galoubet : si l'employeur peut "réprimander" un employé du syndicat, l'inverse n'est pas possible
L'employé peut toutefois attirer l'attention de l'employeur sur tel et tel point par une LRAR au syndic, comme par exemple le harcellement permanent de la petite dame du RdeCH ou du grincheux du 5ème .... Il peut aussi se plaindre des directives qu'il aurait reçu du syndic, hors contrat, comme de nouvelles taches n'ayant pas fait l'objet d'un avenant.
Autant de pièces constituant le "dossier" de l'employé au cas où .... comme peuvent l'être pour le "dossier" du syndicat les LRAR de remontrances ..... |
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galoubet
Contributeur actif
349 message(s) Statut:
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Posté - 01 oct. 2009 : 17:24:51
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Merci Gédehem, c'est bien dans ce sens que je l'entendais.
Non, bien sûr l'employé ne peut pas "réprimander" son employeur, mais il peut lui faire part de ses observations sur tel ou tel point particulier de son comportement vis à vis du salarié. Exemple, non inscription à la médecine du travail, salaires systématiquement versés en retard, ordres hors contrat, directives dangereuses, etc... oui, là aussi, constituer un dossier... décidément, finalement, vaut-il mieux se battre à coups de dossier ou à coups de revolver ? |
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Angele75
Nouveau Membre
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Posté - 02 oct. 2009 : 17:43:26
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messieurs , fabuler sur ce qu'un employé doit peut faire ou ne pas faire!!! benigne est "un menteur" il ment sur son "post" pour virer un gardien et en fait il ne sait pas quoi trouver comme "faute" soit disant avec l'aide du syndic , car apparemment il n'y en n'a pas(de fautes et encore mois de réprimandes!!). n'aurait -il pas plutot un conflit personnel et essaye de trouver une faille pour se "débarrasser" de lui sans indemnité de licenciement !!! arrêtons d'aider des gens de cette catégorie: malhonnête et sournois!!!! |
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freeboul
Nouveau Membre
35 message(s) Statut:
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Posté - 02 oct. 2009 : 19:32:29
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ils ont tapé à la bonne porte, c'est la rubrique, gardiens et employés du syndicat, ce qui me désole le plus , c'est que vous propriétaires , avez un pouvoir, rien ne vous a empêche de chercher des infos sur ce même forum pour ne pas licencier ou être pro gardiens, à vous de vous battre ! allez battez vous un peu, arrêtez de vous plaindre, et bougez vous ! du courage et pas que de la critique . |
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galoubet
Contributeur actif
349 message(s) Statut:
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Posté - 03 oct. 2009 : 09:49:25
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Jean de la Fontaine
Les Animaux malades de la peste
Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de Moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. |
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