|
Ce sujet est en lecture seule, AUCUN ENVOI autorisé |
|
Auteur |
Sujet |
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
Posté - 21 janv. 2010 : 08:03:47
|
Bonjour Ă toutes et Ă tous, Je suis Ă la recherche d'un arrĂȘt de la cour europĂ©enne des droits de l'homme dĂ©boutant un groupe d'habitants ayant fait un recours contre la construction illĂ©gale d'un immeuble HLM sur ROUEN. le principal moyen ayant Ă©tĂ© la constestation pour no-alignement de ce bĂątiment par rapport aux autres. Par ailleurs, le permis de construire avait Ă©tĂ© annulĂ© par les services urba de la Mairie. J'ai beau cherchĂ© sur diffĂ©rent sites: aucun effet, si quelqu'un pourrait-il me venir en aide s'il vous plait. Merci de votre comprĂ©hension
|
|
|
|
|
1
Posté - 21 janv. 2010 : 09:01:22
|
|
|
|
2
Posté - 21 janv. 2010 : 09:01:22
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
3
Posté - 21 janv. 2010 : 12:03:13
|
re- Je vous remercie Monsieur Emmanuel Wormser pour vos informations qui me seraient pertinentes dans un autre dossier. Mais il ne s'agit pas de cette affaire. Il s'agirait bien des HLM de ROUEN , mais peut-ĂȘtre pas la CEDH, mais d'une autre jurididiction. Encore merci pour votre dĂ©vouement. |
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
4
Posté - 21 janv. 2010 : 12:03:13
|
re- Je vous remercie Monsieur Emmanuel Wormser pour vos informations qui me seraient pertinentes dans un autre dossier. Mais il ne s'agit pas de cette affaire. Il s'agirait bien des HLM de ROUEN , mais peut-ĂȘtre pas la CEDH, mais d'une autre jurididiction. Encore merci pour votre dĂ©vouement. |
|
|
|
|
5
Posté - 21 janv. 2010 : 13:07:45
|
ce doit ĂȘtre ça (j'ai anonymisĂ© comme je pouvais) , non ?
Cour d'Appel de Rouen 10 janvier 2007 N° 05/03149 Des minutes du SecrĂ©tariat-Greffe de la Cour d'Appel de ROUEN a Ă©tĂ© extrait ce qui suit CABINET 1 DECISION DEFEREE : TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D'EVREUX du 1er juillet 2005 APPELANTS : Madame X Ă©p. YY et a. 27130 VERNEUIL SUR AVRE reprĂ©sentĂ©e par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS Monsieur AndrĂ© ZZ 27130 VERNEUIL SUR AVRE reprĂ©sentĂ© par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ© de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS Madame Janine WW Ă©pouse ZZ 27130 VERNEUIL SUR AVRE reprĂ©sentĂ©e par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS Madame GeneviĂšve KK Ă©pouse TT reprĂ©sentĂ©e par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS INTIMĂE : 6 bis, boulevard Chambeaudoin B.P. 942 27009 EVREUX reprĂ©sentĂ©e par la SCP COLIN VOINCHET RADIGUET ENAULT, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me Anne DESLANDES, avocat au Barreau d'EVREUX COMPOSITION DE LA COUR : En application des dispositions des articles 786 et 910 du nouveau Code de procĂ©dure civile, l'affaire a Ă©tĂ© plaidĂ©e et dĂ©battue Ă l'audience du 20 novembre 2006 sans opposition des avocats devant Monsieur BOUCHĂ, PrĂ©sident, rapporteur, en prĂ©sence de Madame LE CARPENTIER, Conseiller, Le magistrat rapporteur a rendu compte des plaidoiries dans le dĂ©libĂ©rĂ© de la Cour composĂ©e de : Monsieur BOUCHĂ, PrĂ©sident Monsieur PĂRIGNON, Conseiller Madame LE CARPENTIER, Conseiller GREFFIER LORS DES DĂBATS :Jean Dufot DĂBATS : A l'audience publique du 20 novembre 2006, oĂč l'affaire a Ă©tĂ© mise en dĂ©libĂ©rĂ© au 10 janvier 2007 ARRET: CONTRADICTOIRE PrononcĂ© publiquement le 10 janvier 2007, par mise Ă disposition de l'arrĂȘt au greffe de la Cour, les parties en ayant Ă©tĂ© prĂ©alablement avisĂ©es dans les conditions prĂ©vues au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 450 du nouveau Code de procĂ©dure civile, signĂ© par Monsieur BOUCHĂ, PrĂ©sident et par Jean Dufot, greffier prĂ©sent Ă cette audience. La sociĂ©tĂ© SILOGE a obtenu du maire de VERNEUIL-SUR-AVRE le 4 mai 1995 un permis de construire un immeuble Ă caractĂšre social rue des Tanneries, au coeur du centre ancien de la commune ; A la requĂȘte de propriĂ©taires de maisons situĂ©es Ă proximitĂ© immĂ©diate du projet, notamment des demandeurs, ce permis de construire a Ă©tĂ© annulĂ© par un jugement du tribunal administratif de ROUEN du 8 octobre 1996 pour violation de l'article UA 6 du POS et de l'article UA 11 relatif Ă l'aspect extĂ©rieur des constructions ; Ce jugement a Ă©tĂ© confirmĂ© par la cour administrative d'appel de NANTES le 8 juillet 1998 ; Par arrĂȘtĂ© du 25 septembre 1997, le maire de VERNEUIL-sur-AVRE a accordĂ© un deuxiĂšme permis de construire, qu'il a retirĂ© sous la menace de saisine du tribunal administratif; Le 8 juin 1998, un troisiĂšme permis a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© ; en raison de la saisine du tribunal administratif par requĂȘte en annulation du 30 juillet 1998, le maire a prĂ©fĂ©rĂ© retirer ce permis le 16 octobre 1998, et en a dĂ©livrĂ© un quatriĂšme le mĂȘme jour ; Par requĂȘte du 14 dĂ©cembre 1998, ce quatriĂšme permis du 16 octobre 1998 a Ă©tĂ© soumis au tribunal administratif qui, par jugement du 20 juillet 1999, l'a annulĂ© au motif que les constructions envisagĂ©es n'Ă©taient pas conformes Ă l'obligation d'Ă©dification aux alignements des voies publiques; Ce jugement a Ă©tĂ© confirmĂ© le 4 juillet 2002 par la cour administrative d'appel de Douai ; Sans attendre l'issue du contentieux administratif, la sociĂ©tĂ© SILOGE a fait rĂ©aliser les travaux de construction sur la base des permis annulĂ©s ou retirĂ©s, et l'immeuble a Ă©tĂ© achevĂ© le 28 mai 1999 ; Par acte d'huissier du 27 mai 2004, les Ă©poux ZZ, HĂ©lĂšne YY, Michel WW, Bernard KK et GeneviĂšve TT ont fait citer la sociĂ©tĂ© SILOGE devant le tribunal de grande instance pour faire constater l'illĂ©galitĂ© de la construction et condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE, avec l'exĂ©cution provisoire, Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de l'immeuble dans un dĂ©lai de six mois Ă compter du jugement Ă intervenir sous astreinte quotidienne, Ă titre subsidiaire, constater que l'immeuble provoque un trouble anormal de voisinage et, en consĂ©quence, condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de cette construction dans un dĂ©lai de six mois Ă compter du jugement Ă intervenir sous astreinte quotidienne ; La sociĂ©tĂ© SILOGE a sollicitĂ© le rejet de l'intĂ©gralitĂ© des prĂ©tentions des demandeurs et, en tout Ă©tat de cause, le rejet de l'exĂ©cution provisoire du jugement rĂ©clamĂ©e par les demandeurs. C'est dans ces circonstances que le tribunal de grande instance d'EVREUX, par jugement contradictoire du 1er juillet 2005 : - a dĂ©boutĂ© les requĂ©rants de l'ensemble de leurs demandes, - les a condamnĂ©s solidairement Ă payer Ă la sociĂ©tĂ© SILOGE la somme de 4 000 ⏠au titre des frais irrĂ©pĂ©tibles et aux dĂ©pens. Tous les demandeurs ont relevĂ© appel de cette dĂ©cision ; Michel WW et Bernard TT ont ensuite signifiĂ© le dĂ©sistement de leur recours, qui a Ă©tĂ© constatĂ© le 7 dĂ©cembre 2005 par une ordonnance de mise en Ă©tat. Aux termes de leurs conclusions signifiĂ©es le 05 dĂ©cembre 2005, les Ă©poux ZZ, HĂ©lĂšne YY et GeneviĂšve KK, reprenant les moyens et prĂ©tentions exposĂ©s en premiĂšre instance, demandent Ă la cour, au visa des articles 33, 455 et 458 du code de procĂ©dure civile, d'annuler le jugement entrepris et, - constatant que l'immeuble construit par la sociĂ©tĂ© SILOGE rue des Tanneries est illĂ©gal, de condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de l'immeuble dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de l'arrĂȘt Ă intervenir, sous astreinte Ă leur bĂ©nĂ©fice de 700 ⏠par jour de retard, - Ă titre subsidiaire, constatant que l'immeuble construit par la SILOGE est constitutif de trouble anormal de voisinage pour les requĂ©rants, de condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de l'immeuble dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de l'arrĂȘt Ă intervenir, sous astreinte Ă leur bĂ©nĂ©fice de 700 ⏠par jour de retard, - Ă titre trĂšs subsidiaire, constatant que l'immeuble litigieux cause aux concluants un prĂ©judice moral, de condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă leur payer 30 000 âŹ, et en tout Ă©tat de cause, une indemnitĂ© de 5 000 ⏠au titre de l'article 700 du nouveau code de procĂ©dure civile. La sociĂ©tĂ© SILOGE, sociĂ©tĂ© d' HLM Ă but non lucratif, expose dans ses Ă©critures signifiĂ©es le 18 aoĂ»t 2006 la procĂ©dure entreprise pour faire dĂ©clarer constructibles les terrains encombrĂ©s depuis longtemps par des bĂątiments industriels vĂ©tustes et inactifs, puis les impĂ©ratifs de protection de l'environnement et d'intĂ©gration urbaine qui ont guidĂ© son projet ; elle conclut Ă la confirmation de la dĂ©cision entreprise et Ă la condamnation des appelants au paiement d'une indemnitĂ© de 6 000 ⏠sur le fondement de l'article 700 du code de procĂ©dure civile. SUR CE LA COUR, En premier lieu, les consorts ZZ, YY et KK reprochent au jugement dĂ©fĂ©rĂ©, en violation des articles 455, 458 et 33 du code de procĂ©dure civile, de ne pas avoir rĂ©pondu au moyen tirĂ© de l'existence d'autres causes d'illĂ©galitĂ© de l'immeuble que celles constatĂ©es par le juge administratif lors de l'annulation des permis de construire, et d'avoir mĂ©connu la rĂ©partition des compĂ©tences entre les ordres de juridiction en se prononçant sur la lĂ©galitĂ© du permis de construire sans recourir Ă la procĂ©dure de question prĂ©judicielle ; Cependant dans le dispositif de leurs Ă©critures, les appelants ne formulent pas de demandes de question prĂ©judicielle mais maintiennent celle de nullitĂ© du jugement du tribunal de grande instance. Les appelants invoquent les infractions commises par la SILOGE aux rĂšgles de l' urbanisme, Ă©tant prĂ©cisĂ© qu'Ă l'Ă©poque oĂč les juridictions administratives ont statuĂ©, l'article L 600-4-1 du code de l' urbanisme dans sa version antĂ©rieure Ă la loi du 13 dĂ©cembre 2000 n'exigeait pas qu'elles rĂ©pondent Ă tous les moyens de nullitĂ© et que leur action en responsabilitĂ© repose sur l'existence d'un prĂ©judice personnel directement causĂ© par une faute de la SILOGE ; Pour annuler le permis de construire litigieux, le tribunal administratif a retenu le dĂ©faut d' alignement aux voies publiques de certaines parties du projet ; Ce dĂ©faut d' alignement aux voies publiques qui place l'implantation du bĂątiment en retrait par rapport aux autres habitations ne cause aucun prĂ©judice direct au voisinage ; Les appelants ne justifiant pas par ailleurs d'un prĂ©judice personnel directement causĂ© par le non- alignement, le tribunal de grande instance a pu en dĂ©duire Ă juste titre qu'ils ne sont pas fondĂ©s Ă demander la dĂ©molition du bĂątiment ni aucuns dommages et intĂ©rĂȘts sur ce fondement ; Le jugement du tribunal de grande instance d'Evreux sera confirmĂ© sur ce point. Devant le tribunal de grande instance, les consorts ZZ, YY et KK ont fait valoir en outre que le permis de construire Ă©tait Ă©galement entachĂ© d'une erreur manifeste d'apprĂ©ciation au regard des articles R421-38-4 et R111-21 du code de l' urbanisme, moyen auquel le tribunal administratif n'a pas rĂ©pondu ; Le tribunal de grande instance a toutefois estimĂ© que la faute imputable Ă la SILOGE se limitait au dĂ©faut d' alignement et a omis de donner suite Ă ce second moyen ; Or, il ressort des piĂšces du dossier que la SILOGE a Ă©tĂ© guidĂ©e par un souci permanent d'intĂ©gration du projet dans l'environnement et le tissu urbain de Verneuil sur Avre, la construction finale se fondant dans l'environnement esthĂ©tique de ce village et que les requĂ©rants n'ont donc subi aucun prĂ©judice liĂ© Ă l'esthĂ©tique de la construction, Les consorts ZZ, YY et KK sont donc mal fondĂ©s Ă invoquer une erreur d'apprĂ©ciation qui n'est pas dĂ©montrĂ©e et qui ne leur cause pas de prĂ©judice ; S'agissant du trouble anormal du voisinage subsidiairement invoquĂ©, les appelants rappellent que l'immeuble neuf a remplacĂ© des hangars dĂ©saffectĂ©s qui, peu Ă©levĂ©s, ne portaient pas atteinte Ă la vue; L'action en responsabilitĂ© pour trouble de voisinage sur le fondement de l'article 544 du code civil qui ne nĂ©cessite pas la preuve d'une faute, oblige le plaignant Ă rapporter la preuve d'un dommage anormal excĂ©dant les inconvĂ©nients normaux du voisinage ; Les consorts ZZ, YY et KK se plaignent d'une part de l'atteinte portĂ©e Ă l'esthĂ©tique du site par la nouvelle construction, alors que la SILOGE, par de nombreux documents versĂ©s aux dĂ©bats, dĂ©montre son souci constant d'intĂ©grer son projet dans l'environnement et le tissu urbain de Verneuil sur Avre ; DĂšs lors les appelants ne justifient pas de la rĂ©alitĂ© d'un prĂ©judice esthĂ©tique, excĂ©dant les troubles normaux du voisinage ; D'autre part, le fait que la construction, qui comporte un Ă©tage de plus que les anciens bĂątiments dĂ©saffectĂ©s, cache une partie du clocher de l'Ă©glise ne saurait s'interprĂ©ter comme un trouble anormal causant un prĂ©judice aux riverains, dĂšs lors que cette Ă©lĂ©vation, modĂ©rĂ©e, s'inscrit dans un environnement urbain et entre dans les prĂ©visions raisonnables d'un dĂ©veloppemtn et d'une harmonisation citadine ; Le jugement dĂ©fĂ©rĂ© en a justement dĂ©duit que l'existence d'un trouble anormal de voisinage n'Ă©tait pas Ă©tablie ; S'agissant enfin du prĂ©judice moral que causeraient aux consorts ZZ, YY et KK le maintien de l'immeuble illĂ©gal et la procĂ©dure qui s'en est suivie, il ressort de ce qui prĂ©cĂšde qu'ils sont mal fondĂ©s Ă l'invoquer, puisqu'ils ont eux mĂȘmes Ă l'origine de cette procĂ©dure et qu'ils en sont dĂ©boutĂ©s tant en premiĂšre instance qu'en appel; PAR CES MOTIFS, s'ajoutant Ă ceux du tribunal, Confirme le jugement rendu par le tribunal de grande instance d'Evreux le 1er juillet 2005; DĂ©boute les consorts ZZ, YY et KK de toutes leurs autres demandes ; Condamne les consorts ZZ, YY et KK Ă payer Ă la SILOGE la somme de 5 000 euros sur le fondement de l'article 700 du code de procĂ©dure civile ; Condamne les consorts ZZ, YY et KK aux dĂ©pens ; Admet la sociĂ©tĂ© civile professionnelle d'avouĂ©s COLIN VOINCHET RADIGUET ENAULT au bĂ©nĂ©fice du droit de recouvrement direct dans les conditions dĂ©finies par l'article 699 du code de procĂ©dure civile. LE GREFFIER LE PRESIDENT
|
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
ĂditĂ© par - Emmanuel Wormser le 21 janv. 2010 13:08:49 |
|
|
|
6
Posté - 21 janv. 2010 : 13:07:45
|
ce doit ĂȘtre ça (j'ai anonymisĂ© comme je pouvais) , non ?
Cour d'Appel de Rouen 10 janvier 2007 N° 05/03149 Des minutes du SecrĂ©tariat-Greffe de la Cour d'Appel de ROUEN a Ă©tĂ© extrait ce qui suit CABINET 1 DECISION DEFEREE : TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE D'EVREUX du 1er juillet 2005 APPELANTS : Madame X Ă©p. YY et a. 27130 VERNEUIL SUR AVRE reprĂ©sentĂ©e par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS Monsieur AndrĂ© ZZ 27130 VERNEUIL SUR AVRE reprĂ©sentĂ© par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ© de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS Madame Janine WW Ă©pouse ZZ 27130 VERNEUIL SUR AVRE reprĂ©sentĂ©e par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS Madame GeneviĂšve KK Ă©pouse TT reprĂ©sentĂ©e par la SCP DUVAL BART, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me CHASLOT, avocat au Barreau de PARIS INTIMĂE : 6 bis, boulevard Chambeaudoin B.P. 942 27009 EVREUX reprĂ©sentĂ©e par la SCP COLIN VOINCHET RADIGUET ENAULT, avouĂ©s Ă la Cour assistĂ©e de Me Anne DESLANDES, avocat au Barreau d'EVREUX COMPOSITION DE LA COUR : En application des dispositions des articles 786 et 910 du nouveau Code de procĂ©dure civile, l'affaire a Ă©tĂ© plaidĂ©e et dĂ©battue Ă l'audience du 20 novembre 2006 sans opposition des avocats devant Monsieur BOUCHĂ, PrĂ©sident, rapporteur, en prĂ©sence de Madame LE CARPENTIER, Conseiller, Le magistrat rapporteur a rendu compte des plaidoiries dans le dĂ©libĂ©rĂ© de la Cour composĂ©e de : Monsieur BOUCHĂ, PrĂ©sident Monsieur PĂRIGNON, Conseiller Madame LE CARPENTIER, Conseiller GREFFIER LORS DES DĂBATS :Jean Dufot DĂBATS : A l'audience publique du 20 novembre 2006, oĂč l'affaire a Ă©tĂ© mise en dĂ©libĂ©rĂ© au 10 janvier 2007 ARRET: CONTRADICTOIRE PrononcĂ© publiquement le 10 janvier 2007, par mise Ă disposition de l'arrĂȘt au greffe de la Cour, les parties en ayant Ă©tĂ© prĂ©alablement avisĂ©es dans les conditions prĂ©vues au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 450 du nouveau Code de procĂ©dure civile, signĂ© par Monsieur BOUCHĂ, PrĂ©sident et par Jean Dufot, greffier prĂ©sent Ă cette audience. La sociĂ©tĂ© SILOGE a obtenu du maire de VERNEUIL-SUR-AVRE le 4 mai 1995 un permis de construire un immeuble Ă caractĂšre social rue des Tanneries, au coeur du centre ancien de la commune ; A la requĂȘte de propriĂ©taires de maisons situĂ©es Ă proximitĂ© immĂ©diate du projet, notamment des demandeurs, ce permis de construire a Ă©tĂ© annulĂ© par un jugement du tribunal administratif de ROUEN du 8 octobre 1996 pour violation de l'article UA 6 du POS et de l'article UA 11 relatif Ă l'aspect extĂ©rieur des constructions ; Ce jugement a Ă©tĂ© confirmĂ© par la cour administrative d'appel de NANTES le 8 juillet 1998 ; Par arrĂȘtĂ© du 25 septembre 1997, le maire de VERNEUIL-sur-AVRE a accordĂ© un deuxiĂšme permis de construire, qu'il a retirĂ© sous la menace de saisine du tribunal administratif; Le 8 juin 1998, un troisiĂšme permis a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© ; en raison de la saisine du tribunal administratif par requĂȘte en annulation du 30 juillet 1998, le maire a prĂ©fĂ©rĂ© retirer ce permis le 16 octobre 1998, et en a dĂ©livrĂ© un quatriĂšme le mĂȘme jour ; Par requĂȘte du 14 dĂ©cembre 1998, ce quatriĂšme permis du 16 octobre 1998 a Ă©tĂ© soumis au tribunal administratif qui, par jugement du 20 juillet 1999, l'a annulĂ© au motif que les constructions envisagĂ©es n'Ă©taient pas conformes Ă l'obligation d'Ă©dification aux alignements des voies publiques; Ce jugement a Ă©tĂ© confirmĂ© le 4 juillet 2002 par la cour administrative d'appel de Douai ; Sans attendre l'issue du contentieux administratif, la sociĂ©tĂ© SILOGE a fait rĂ©aliser les travaux de construction sur la base des permis annulĂ©s ou retirĂ©s, et l'immeuble a Ă©tĂ© achevĂ© le 28 mai 1999 ; Par acte d'huissier du 27 mai 2004, les Ă©poux ZZ, HĂ©lĂšne YY, Michel WW, Bernard KK et GeneviĂšve TT ont fait citer la sociĂ©tĂ© SILOGE devant le tribunal de grande instance pour faire constater l'illĂ©galitĂ© de la construction et condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE, avec l'exĂ©cution provisoire, Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de l'immeuble dans un dĂ©lai de six mois Ă compter du jugement Ă intervenir sous astreinte quotidienne, Ă titre subsidiaire, constater que l'immeuble provoque un trouble anormal de voisinage et, en consĂ©quence, condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de cette construction dans un dĂ©lai de six mois Ă compter du jugement Ă intervenir sous astreinte quotidienne ; La sociĂ©tĂ© SILOGE a sollicitĂ© le rejet de l'intĂ©gralitĂ© des prĂ©tentions des demandeurs et, en tout Ă©tat de cause, le rejet de l'exĂ©cution provisoire du jugement rĂ©clamĂ©e par les demandeurs. C'est dans ces circonstances que le tribunal de grande instance d'EVREUX, par jugement contradictoire du 1er juillet 2005 : - a dĂ©boutĂ© les requĂ©rants de l'ensemble de leurs demandes, - les a condamnĂ©s solidairement Ă payer Ă la sociĂ©tĂ© SILOGE la somme de 4 000 ⏠au titre des frais irrĂ©pĂ©tibles et aux dĂ©pens. Tous les demandeurs ont relevĂ© appel de cette dĂ©cision ; Michel WW et Bernard TT ont ensuite signifiĂ© le dĂ©sistement de leur recours, qui a Ă©tĂ© constatĂ© le 7 dĂ©cembre 2005 par une ordonnance de mise en Ă©tat. Aux termes de leurs conclusions signifiĂ©es le 05 dĂ©cembre 2005, les Ă©poux ZZ, HĂ©lĂšne YY et GeneviĂšve KK, reprenant les moyens et prĂ©tentions exposĂ©s en premiĂšre instance, demandent Ă la cour, au visa des articles 33, 455 et 458 du code de procĂ©dure civile, d'annuler le jugement entrepris et, - constatant que l'immeuble construit par la sociĂ©tĂ© SILOGE rue des Tanneries est illĂ©gal, de condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de l'immeuble dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de l'arrĂȘt Ă intervenir, sous astreinte Ă leur bĂ©nĂ©fice de 700 ⏠par jour de retard, - Ă titre subsidiaire, constatant que l'immeuble construit par la SILOGE est constitutif de trouble anormal de voisinage pour les requĂ©rants, de condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă dĂ©molir Ă ses frais les parties illĂ©gales de l'immeuble dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de l'arrĂȘt Ă intervenir, sous astreinte Ă leur bĂ©nĂ©fice de 700 ⏠par jour de retard, - Ă titre trĂšs subsidiaire, constatant que l'immeuble litigieux cause aux concluants un prĂ©judice moral, de condamner la sociĂ©tĂ© SILOGE Ă leur payer 30 000 âŹ, et en tout Ă©tat de cause, une indemnitĂ© de 5 000 ⏠au titre de l'article 700 du nouveau code de procĂ©dure civile. La sociĂ©tĂ© SILOGE, sociĂ©tĂ© d' HLM Ă but non lucratif, expose dans ses Ă©critures signifiĂ©es le 18 aoĂ»t 2006 la procĂ©dure entreprise pour faire dĂ©clarer constructibles les terrains encombrĂ©s depuis longtemps par des bĂątiments industriels vĂ©tustes et inactifs, puis les impĂ©ratifs de protection de l'environnement et d'intĂ©gration urbaine qui ont guidĂ© son projet ; elle conclut Ă la confirmation de la dĂ©cision entreprise et Ă la condamnation des appelants au paiement d'une indemnitĂ© de 6 000 ⏠sur le fondement de l'article 700 du code de procĂ©dure civile. SUR CE LA COUR, En premier lieu, les consorts ZZ, YY et KK reprochent au jugement dĂ©fĂ©rĂ©, en violation des articles 455, 458 et 33 du code de procĂ©dure civile, de ne pas avoir rĂ©pondu au moyen tirĂ© de l'existence d'autres causes d'illĂ©galitĂ© de l'immeuble que celles constatĂ©es par le juge administratif lors de l'annulation des permis de construire, et d'avoir mĂ©connu la rĂ©partition des compĂ©tences entre les ordres de juridiction en se prononçant sur la lĂ©galitĂ© du permis de construire sans recourir Ă la procĂ©dure de question prĂ©judicielle ; Cependant dans le dispositif de leurs Ă©critures, les appelants ne formulent pas de demandes de question prĂ©judicielle mais maintiennent celle de nullitĂ© du jugement du tribunal de grande instance. Les appelants invoquent les infractions commises par la SILOGE aux rĂšgles de l' urbanisme, Ă©tant prĂ©cisĂ© qu'Ă l'Ă©poque oĂč les juridictions administratives ont statuĂ©, l'article L 600-4-1 du code de l' urbanisme dans sa version antĂ©rieure Ă la loi du 13 dĂ©cembre 2000 n'exigeait pas qu'elles rĂ©pondent Ă tous les moyens de nullitĂ© et que leur action en responsabilitĂ© repose sur l'existence d'un prĂ©judice personnel directement causĂ© par une faute de la SILOGE ; Pour annuler le permis de construire litigieux, le tribunal administratif a retenu le dĂ©faut d' alignement aux voies publiques de certaines parties du projet ; Ce dĂ©faut d' alignement aux voies publiques qui place l'implantation du bĂątiment en retrait par rapport aux autres habitations ne cause aucun prĂ©judice direct au voisinage ; Les appelants ne justifiant pas par ailleurs d'un prĂ©judice personnel directement causĂ© par le non- alignement, le tribunal de grande instance a pu en dĂ©duire Ă juste titre qu'ils ne sont pas fondĂ©s Ă demander la dĂ©molition du bĂątiment ni aucuns dommages et intĂ©rĂȘts sur ce fondement ; Le jugement du tribunal de grande instance d'Evreux sera confirmĂ© sur ce point. Devant le tribunal de grande instance, les consorts ZZ, YY et KK ont fait valoir en outre que le permis de construire Ă©tait Ă©galement entachĂ© d'une erreur manifeste d'apprĂ©ciation au regard des articles R421-38-4 et R111-21 du code de l' urbanisme, moyen auquel le tribunal administratif n'a pas rĂ©pondu ; Le tribunal de grande instance a toutefois estimĂ© que la faute imputable Ă la SILOGE se limitait au dĂ©faut d' alignement et a omis de donner suite Ă ce second moyen ; Or, il ressort des piĂšces du dossier que la SILOGE a Ă©tĂ© guidĂ©e par un souci permanent d'intĂ©gration du projet dans l'environnement et le tissu urbain de Verneuil sur Avre, la construction finale se fondant dans l'environnement esthĂ©tique de ce village et que les requĂ©rants n'ont donc subi aucun prĂ©judice liĂ© Ă l'esthĂ©tique de la construction, Les consorts ZZ, YY et KK sont donc mal fondĂ©s Ă invoquer une erreur d'apprĂ©ciation qui n'est pas dĂ©montrĂ©e et qui ne leur cause pas de prĂ©judice ; S'agissant du trouble anormal du voisinage subsidiairement invoquĂ©, les appelants rappellent que l'immeuble neuf a remplacĂ© des hangars dĂ©saffectĂ©s qui, peu Ă©levĂ©s, ne portaient pas atteinte Ă la vue; L'action en responsabilitĂ© pour trouble de voisinage sur le fondement de l'article 544 du code civil qui ne nĂ©cessite pas la preuve d'une faute, oblige le plaignant Ă rapporter la preuve d'un dommage anormal excĂ©dant les inconvĂ©nients normaux du voisinage ; Les consorts ZZ, YY et KK se plaignent d'une part de l'atteinte portĂ©e Ă l'esthĂ©tique du site par la nouvelle construction, alors que la SILOGE, par de nombreux documents versĂ©s aux dĂ©bats, dĂ©montre son souci constant d'intĂ©grer son projet dans l'environnement et le tissu urbain de Verneuil sur Avre ; DĂšs lors les appelants ne justifient pas de la rĂ©alitĂ© d'un prĂ©judice esthĂ©tique, excĂ©dant les troubles normaux du voisinage ; D'autre part, le fait que la construction, qui comporte un Ă©tage de plus que les anciens bĂątiments dĂ©saffectĂ©s, cache une partie du clocher de l'Ă©glise ne saurait s'interprĂ©ter comme un trouble anormal causant un prĂ©judice aux riverains, dĂšs lors que cette Ă©lĂ©vation, modĂ©rĂ©e, s'inscrit dans un environnement urbain et entre dans les prĂ©visions raisonnables d'un dĂ©veloppemtn et d'une harmonisation citadine ; Le jugement dĂ©fĂ©rĂ© en a justement dĂ©duit que l'existence d'un trouble anormal de voisinage n'Ă©tait pas Ă©tablie ; S'agissant enfin du prĂ©judice moral que causeraient aux consorts ZZ, YY et KK le maintien de l'immeuble illĂ©gal et la procĂ©dure qui s'en est suivie, il ressort de ce qui prĂ©cĂšde qu'ils sont mal fondĂ©s Ă l'invoquer, puisqu'ils ont eux mĂȘmes Ă l'origine de cette procĂ©dure et qu'ils en sont dĂ©boutĂ©s tant en premiĂšre instance qu'en appel; PAR CES MOTIFS, s'ajoutant Ă ceux du tribunal, Confirme le jugement rendu par le tribunal de grande instance d'Evreux le 1er juillet 2005; DĂ©boute les consorts ZZ, YY et KK de toutes leurs autres demandes ; Condamne les consorts ZZ, YY et KK Ă payer Ă la SILOGE la somme de 5 000 euros sur le fondement de l'article 700 du code de procĂ©dure civile ; Condamne les consorts ZZ, YY et KK aux dĂ©pens ; Admet la sociĂ©tĂ© civile professionnelle d'avouĂ©s COLIN VOINCHET RADIGUET ENAULT au bĂ©nĂ©fice du droit de recouvrement direct dans les conditions dĂ©finies par l'article 699 du code de procĂ©dure civile. LE GREFFIER LE PRESIDENT
|
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
ĂditĂ© par - Emmanuel Wormser le 21 janv. 2010 13:08:49 |
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
7
Posté - 22 janv. 2010 : 02:59:15
|
Ce site est formidable et je remercie encore Monsieur Emmanuel WORMSER pour son dĂ©vouement et sa perspicacitĂ©. Car entre temps, j'avais retrouvĂ© un rĂ©sumĂ© de l'arrĂȘt recherchĂ©, je m'Ă©tais complĂštement gourĂ© concernant la cour affĂ©rente. C'est bien cet arrĂȘt lĂ que je recherchais vainnement depuis une quinzaine de jours. Encore merci pour votre aide prĂ©cieuse.
Une remarque: celĂ va nous freiner(propriĂ©taires d'un voisin en train d'achever un immeuble de 30 logements, sans permis de construire). L'histoire dĂ©bute ainsi: 06-2007: le promoteur obtient un PC avec les recommandations du PLU(notament ceci:concernant les accĂšs Ă crĂ©eer, une largeur minimale de 5 m pour accĂšs incendie sur les 70 M le long de notre propriĂ©tĂ©). 01-2009:le permis initial est annulĂ© par le Maire. 02-2009:le permis modificatif est annulĂ©, car le promoteur n'a pas respectĂ© les 5 M prĂ©conisĂ©s au PLU,l'accĂšs est Ă 3M40!! 05-2009: le Maire constatant une infraction au code de l'urba prend un arrĂȘtĂ© interruptif des travaux!! 11-2009: le promotteur reprend les travaux, sans autorisation d'urbanisme ?! et depuis il continue jusqu'Ă ce jour ces travaux comme si de rien n'Ă©tait! Nous restons dans l'expectative et nous ne maĂźtrisons pas du tout quels types de recours formuler (et leurs coĂčts)et auprĂšs de quelle autoritĂ©! Nous serions heureux si quelqu'un pouvait nous indiquer la dĂ©marche Ă suivre. D'avance merci |
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
8
Posté - 22 janv. 2010 : 02:59:15
|
Ce site est formidable et je remercie encore Monsieur Emmanuel WORMSER pour son dĂ©vouement et sa perspicacitĂ©. Car entre temps, j'avais retrouvĂ© un rĂ©sumĂ© de l'arrĂȘt recherchĂ©, je m'Ă©tais complĂštement gourĂ© concernant la cour affĂ©rente. C'est bien cet arrĂȘt lĂ que je recherchais vainnement depuis une quinzaine de jours. Encore merci pour votre aide prĂ©cieuse.
Une remarque: celĂ va nous freiner(propriĂ©taires d'un voisin en train d'achever un immeuble de 30 logements, sans permis de construire). L'histoire dĂ©bute ainsi: 06-2007: le promoteur obtient un PC avec les recommandations du PLU(notament ceci:concernant les accĂšs Ă crĂ©eer, une largeur minimale de 5 m pour accĂšs incendie sur les 70 M le long de notre propriĂ©tĂ©). 01-2009:le permis initial est annulĂ© par le Maire. 02-2009:le permis modificatif est annulĂ©, car le promoteur n'a pas respectĂ© les 5 M prĂ©conisĂ©s au PLU,l'accĂšs est Ă 3M40!! 05-2009: le Maire constatant une infraction au code de l'urba prend un arrĂȘtĂ© interruptif des travaux!! 11-2009: le promotteur reprend les travaux, sans autorisation d'urbanisme ?! et depuis il continue jusqu'Ă ce jour ces travaux comme si de rien n'Ă©tait! Nous restons dans l'expectative et nous ne maĂźtrisons pas du tout quels types de recours formuler (et leurs coĂčts)et auprĂšs de quelle autoritĂ©! Nous serions heureux si quelqu'un pouvait nous indiquer la dĂ©marche Ă suivre. D'avance merci |
|
|
|
|
9
Posté - 22 janv. 2010 : 06:56:14
|
recours pénal -et pas civil- si vous subissez un préjudice lié au non repsect des dispositions du PC. |
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
Posté - 22 janv. 2010 : 06:56:14
|
recours pénal -et pas civil- si vous subissez un préjudice lié au non repsect des dispositions du PC. |
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
Blussae
Contributeur actif
151 message(s) Statut:
|
|
11
Posté - 22 janv. 2010 : 12:49:12
|
Pouchi, Un maire ne peut que retirer un PC dans les trois mois de la décision (L424-5)...
Emmanuel, Les travaux sont, semble-il, réalisés sans PC... |
|
|
Blussae
Contributeur actif
151 message(s) Statut:
|
|
12
Posté - 22 janv. 2010 : 12:49:12
|
Pouchi, Un maire ne peut que retirer un PC dans les trois mois de la décision (L424-5)...
Emmanuel, Les travaux sont, semble-il, réalisés sans PC... |
|
|
|
13
Posté - 22 janv. 2010 : 13:26:44
|
donc pénal mais pour travaux soumis à autorisation réalisés sans autorisation... |
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
Posté - 22 janv. 2010 : 13:26:44
|
donc pénal mais pour travaux soumis à autorisation réalisés sans autorisation... |
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
15
Posté - 30 mars 2010 : 16:18:00
|
Re-bonjour Ă toutes et Ă tous. Courant fĂ©vrier j'ai portĂ© plainte contre x pour mauvaise implantation d'un groupe de batiments . Ce promotteur n'ayant pas respecter le PLU. Son implantation devant ĂȘtre Ă 5 M de ma limite sĂ©parative, hors il est Ă 3M60. Mon avocat me demande d'Ă©valuer, par un professionnel de l'immobilier la perte de valeur de mon habitation eu Ă©gard Ă ces inconvĂ©nients(proscimitĂ© aigĂŒe de mon habitation, perte d'intimitĂ©: une dizaine de balcons sont orientĂ©s sur ma parcelle, risque de danger sur le seul accĂšs Ă ce bĂątiment long de 60 M, le long de ma parcelle. voie Ă©troite pour la circulation d'une ciquantaine de voitures. Pour le moment, on est en phase d'enquĂȘte prĂ©liminaire de la police et qui devrait normalement transmettre au procureur qqui devra renvoyer le promotteur en correctionnel ? Quel est mon intĂ©ret ? 1- dĂ©dommagement pour dĂ©sagrĂ©ment subis et Ă subir ou 2 - demander la rĂ©gularisation de la construction ? Je suis un peu perdu! Cordialement |
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
16
Posté - 30 mars 2010 : 16:18:00
|
Re-bonjour Ă toutes et Ă tous. Courant fĂ©vrier j'ai portĂ© plainte contre x pour mauvaise implantation d'un groupe de batiments . Ce promotteur n'ayant pas respecter le PLU. Son implantation devant ĂȘtre Ă 5 M de ma limite sĂ©parative, hors il est Ă 3M60. Mon avocat me demande d'Ă©valuer, par un professionnel de l'immobilier la perte de valeur de mon habitation eu Ă©gard Ă ces inconvĂ©nients(proscimitĂ© aigĂŒe de mon habitation, perte d'intimitĂ©: une dizaine de balcons sont orientĂ©s sur ma parcelle, risque de danger sur le seul accĂšs Ă ce bĂątiment long de 60 M, le long de ma parcelle. voie Ă©troite pour la circulation d'une ciquantaine de voitures. Pour le moment, on est en phase d'enquĂȘte prĂ©liminaire de la police et qui devrait normalement transmettre au procureur qqui devra renvoyer le promotteur en correctionnel ? Quel est mon intĂ©ret ? 1- dĂ©dommagement pour dĂ©sagrĂ©ment subis et Ă subir ou 2 - demander la rĂ©gularisation de la construction ? Je suis un peu perdu! Cordialement |
|
|
|
|
17
Posté - 30 mars 2010 : 16:50:34
|
vous seul pouvez voir oĂč est votre intĂ©rĂȘt !!!
des sous pour acheter ailleurs ou du soleil pour rester lĂ ?
la régularisation serait vraisemblablement la démolition... à condition que de démontrer que la construction, si elle avait respecté le PC, ne vous portait pas préjudice. le dédommagement : tout se négocie.
Ă voir donc avec votre propre situation... et votre avocat |
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
Posté - 30 mars 2010 : 16:50:34
|
vous seul pouvez voir oĂč est votre intĂ©rĂȘt !!!
des sous pour acheter ailleurs ou du soleil pour rester lĂ ?
la régularisation serait vraisemblablement la démolition... à condition que de démontrer que la construction, si elle avait respecté le PC, ne vous portait pas préjudice. le dédommagement : tout se négocie.
Ă voir donc avec votre propre situation... et votre avocat |
|
Signature de Emmanuel Wormser |
|
|
|
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez Ă relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂȘtre incluse dans votre contrat ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
19
Posté - 30 mars 2010 : 19:05:03
|
re- Je crois que , mais ce n'est qu'une hypothĂšse, mon avocat ne souhaite pas demander la dĂ©molition(il s'agit de 5 millions d'euros d'investiddement de la part de ce promotteur). Peut ĂȘtre que mon cas sera difficile Ă dĂ©fendre. Pour rappel il y a eu quand 3 Ă©pisodes important: 1- refus du modificatif en nov 2008 2- arrĂȘt interruptif des travaux en mai 2009 (art 480-1) 3- plainte pour continuation des travaux malgrĂ© l'A.I.T (art 480-3 et 4 et suivants...) Je ne comprends plus rien, qui doit agir dans ce cadre de violation patente de toutes rĂšgles, car mĂȘme s'il y a "dĂ©dommagements" pour les dĂ©sagrĂ©ments causĂ©s, je suis loin d'une rĂ©paration! ma seule rĂ©paration rĂ©side donc dans la dĂ©molition mais celĂ se prĂ©sente comme une bataaille du pot de terre contre le pot de fer! VoilĂ ma rĂ©flexion actuelle. |
|
|
|
pouchi
Nouveau Membre
Ăle de la RĂ©union
31 message(s) Statut:
|
|
20
Posté - 30 mars 2010 : 19:05:03
|
re- Je crois que , mais ce n'est qu'une hypothĂšse, mon avocat ne souhaite pas demander la dĂ©molition(il s'agit de 5 millions d'euros d'investiddement de la part de ce promotteur). Peut ĂȘtre que mon cas sera difficile Ă dĂ©fendre. Pour rappel il y a eu quand 3 Ă©pisodes important: 1- refus du modificatif en nov 2008 2- arrĂȘt interruptif des travaux en mai 2009 (art 480-1) 3- plainte pour continuation des travaux malgrĂ© l'A.I.T (art 480-3 et 4 et suivants...) Je ne comprends plus rien, qui doit agir dans ce cadre de violation patente de toutes rĂšgles, car mĂȘme s'il y a "dĂ©dommagements" pour les dĂ©sagrĂ©ments causĂ©s, je suis loin d'une rĂ©paration! ma seule rĂ©paration rĂ©side donc dans la dĂ©molition mais celĂ se prĂ©sente comme une bataaille du pot de terre contre le pot de fer! VoilĂ ma rĂ©flexion actuelle. |
|
|
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2012 AEDev |
|
|
|
|