Rappel : le Forum d’Universimmo a migré sur cette nouvelle plate-forme en 2009.
Le forum ancienne version (36545 membres, 65355 sujets et 524136 messages) reste accessible ici
             
 
  Abonnez-vous à nos flux RSS. Les flux RSS permettent d’être informé automatiquement des dernières publications du Forum UniversImmo
Universimmo.com
Identifiant:
Mot de passe: Se souvenir de moi?
Mot de passe oublié?

 Sélectionnez un thème:
 
Accueil | Portail | S’enregistrer | Sujets actifs | Recherche | FAQ  
Sondages actifs | Sujets sans réponse | Règles du forum

 Tous les forums
 Bailleurs
 Appel à expériences similaires bailleurs
 Départ sans préavis de mon locataire
Imprimer le sujet Imprimer le sujet
Partager ce sujet Partager ce sujet
  Ce sujet est en lecture seule, AUCUN ENVOI autorisé  
Auteur
Sujet précédent Sujet Sujet suivant  

tchouk
Nouveau Membre

France
13 message(s)
Statut: tchouk est déconnecté

Posté - 06 déc. 2010 :  16:21:57  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Bonjour,

tout d'abord, merci pour votre site,

je suis propriétaire d'un petit T2, que j'ai acheté loué en juillet 2007

Je viens d'apprendre ce matin que ce même locataire est apparemment parti, car son loyer était payé intégralement par la CAF n'a pas été viré sur mon compte ce mois-ci, j'ai appelé la CAF

Ils m'ont répondu qu'il avait déménagé depuis octobre 2010 et qu'il avait maintenant une nouvelle adresse

J'ai touché le dernier virement de la CAF le 5 novembre 2010

Mon locataire, d'abord plutôt jovial, est devenu au fil des mois rapidement exécrable, mes contacts avec lui sont devenus de plus en difficiles ; mon dernier contact date de début septembre

Je n'ai pas les clés de l'appartement, je ne sais pas quoi faire...

Dois-je contacter un huissier, un serrurier, dois-je contacter ce locataire pour essayer de récupérer les clés ?

Merci de m'aider, car chaque contact téléphonique a été très difficile avec lui



Luc Standon
Contributeur vétéran



2549 message(s)
Statut: Luc Standon est déconnecté

 1 Posté - 06 déc. 2010 :  20:18:45  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par tchouk

Mon locataire, d'abord plutôt jovial, est devenu au fil des mois rapidement exécrable, mes contacts avec lui sont devenus de plus en difficiles ; mon dernier contact date de début septembre.

Ben qu'est-ce qui s'est passé entre vous & lui pour que brutalement la relation bailleur/locataire en arrive à ce point là ?


citation:
Initialement posté par tchouk

Je viens d'apprendre ce matin que ce même locataire est apparemment parti, car son loyer était payé intégralement par la CAF n'a pas été viré sur mon compte ce mois-ci, j'ai appelé la CAF

Ils m'ont répondu qu'il avait déménagé depuis octobre 2010 et qu'il avait maintenant une nouvelle adresse

J'ai touché le dernier virement de la CAF le 5 novembre 2010

Et je suppose que la CAF n'a pas voulu vous communiquer sa nouvelle adresse ?
Il va falloir la jouer fine et essayer d'obtenir la nouvelle adresse de votre future-ex-locataire. Future-ex car à ce jour, sans préavis de sa part, il reste aussi votre locataire de part le contrat de bail.


citation:
Initialement posté par tchouk

Je n'ai pas les clés de l'appartement, je ne sais pas quoi faire...

Contacter la caution solidaire : envoyer lui la quittance du loyer non perçu à ce jour par courrier en LRAR, évidement.
Faites un second courrier (toujours en LRAR) expliquant que faute de paiement du locataire, et de part l'engagement de la caution solidaire, cette dernière assume le plein paiement du loyer et des charges.
Ne parler pas du départ de votre locataire à la caution : du moins pas pour le moment, et attendez la réponse de la caution solidaire.


citation:
Initialement posté par tchouk

Dois-je contacter un huissier, un serrurier, dois-je contacter ce locataire pour essayer de récupérer les clés ?

Indépendamment de la caution solidaire.
Oui dans un sens il vous faudra accéder à l'intérieur du logement pour prouver que le locataire est bien parti. Mais il y a une procédure à respecter. Je crois que l'on en a déjà parler sur ce forum.

citation:
Initialement posté par tchouk

car chaque contact téléphonique a été très difficile avec lui

Les paroles s'envolent, les écrits restent : ne communiquer plus par téléphone mais par écrit en LRAR.
Signature de Luc Standon 
Conformément à la Loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée (cf. CNIL), je bénéficie et dispose d'un droit d'accès, de rectifications, de modifications et de suppression des données et des informations me concernant.
Ce droit s'appliquant aussi à l'ensemble de mes contributions, interventions et commentaires sur les forums d'UniversImmo.com dont la société AEDèv SAS ne peut se prévaloir automatiquement de l'exclusivité des droits d'édition.

Luc Standon
Contributeur vétéran



2549 message(s)
Statut: Luc Standon est déconnecté

Revenir en haut de la page 2 Posté - 06 déc. 2010 :  22:00:37  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Pour plus d'info (Google est votre ami) :
- http://www.eurojuris.fr/fre/particu...s/a7656.html

citation:
Rapports locatifs: le départ furtif du locataire

Publié le 23/06/2009 - 1088 lecteurs

La jurisprudence reprend la définition d'un "départ brusque et imprévisible de l'occupant". Dans ce cas, le bail n'a pas fait l'objet d'une résiliation et le propriétaire ne peut reprendre son bien immobilier sans respecter la législation.
La procédure à suivre en cas de départ sans préavis du locataire

Le départ dit « à la cloche de bois » trouve son origine dans les rapports client-aubergiste.

Ainsi, au milieu du XIXe siècle, l'expression couramment employée était: "déménager à la ficelle", en référence à la corde qui permettait de descendre discrètement ses affaires par la fenêtre, puis de passer devant le concierge les mains vides.

Parallèlement, on utilisait aussi "à la sonnette de bois" qui s'est transformé plus tard en 'cloche', objet plus ostensible mais discret s'il est en bois, marquant ainsi le côté furtif de la disparition du mauvais payeur.

Désormais, cette situation peut se produire dans les rapports locataire-propriétaire, lorsque ce dernier quitte le logement clandestinement et sans préavis.

La jurisprudence reprend ainsi la définition d'un "départ brusque et imprévisible de l'occupant".

Dans ce cas, le bail n'a pas fait l'objet d'une résiliation et le propriétaire ne peut reprendre son bien immobilier sans respecter la législation.

Le propriétaire se doit alors de respecter la procédure judiciaire, sous peine de se voir reprocher une violation de domicile, un vol ou une dégradation des biens du locataire.

Qui plus est, cette procédure doit être engagée au plus vite, afin de limiter l'accumulation des loyers impayés.

Il convient en tout premier lieu de vérifier que le locataire n’était pas marié ou séparé de corps ou qu’il n’avait pas conclu de pacte civil de solidarité ou qu’aucun de ses ascendants, descendants, concubin notoire ou personnes à charge ne vivait avec lui depuis au moins un an à compter de la date de l’abandon du domicile.
En effet, ces personnes bénéficient, en application de l’article 14 de la loi du 6 juillet 1989, de la poursuite, à leur profit, du contrat de location.

En second lieu, un commandement de payer devra être adressé au locataire, à sa dernière adresse connue et par lettre RAR ou acte d’huissier.
A la suite d’une décision judiciaire d’expulsion ou d’une constatation d’abandon des lieux, il convient de faire appel à un huissier afin que celui-ci procède à une reprise des lieux.
Il faut également, en parallèle, engager une procédure en vue de l'acquisition de la clause résolutoire du bail, et de l'expulsion devant le Juge des Référés du lieu de situation de l'immeuble.
Cette procédure est ouverte en cas de non-paiement des loyers et accessoires ou toute autre violation des obligations du locataire prévues au bail ou par la loi.

De plus, le dernier alinéa de l'article 14 de la loi du 6 juillet 1989 a ainsi lieu à s'appliquer: " A défaut de personnes remplissant les conditions prévues au présent article, le contrat de location est résilié de plein droit par le décès du locataire ou par l'abandon du domicile par ce dernier".

Une réponse ministérielle du 6 Septembre 2005 a rappelé les règles applicables en matière de récupération d’un appartement après le départ à la « cloche de bois » par son occupant :
"Le ministère du logement rappelle dans sa réponse que l'article 21-1 de la loi du 9 juillet 1991 permet, dans l'hypothèse où l'huissier de justice relève des critères objectifs d'abandon de logement, que la pénétration dans les lieux se fasse sans le concours de la force publique, mais en présence de l'une des personnes énumérées par ce texte, à savoir soit le maire de la commune, un conseiller ou un fonctionnaire municipal délégué par le maire, une autorité de police ou de gendarmerie ou à défaut deux témoins majeurs, afin de constater que la personne expulsée et les occupants de son chef ont volontairement libéré les locaux postérieurement à la signification du commandement de quitter les lieux".

Le ministère du logement rappelle également que dans ce cas, et notamment lorsque la libération des locaux n’est pas complète, obligeant le bailleur à maintenir l’expulsion, le bailleur est dispensé du délai d'attente des deux mois suivant le commandement, et que, par ailleurs, la Cour de cassation a admis une expulsion réalisée en période de trêve hivernale dès lors que l'huissier avait caractérisé l'état d'abandon des lieux par son occupant.

Une réponse ministérielle du 27 janvier 2009 précise également que le départ à la cloche de bois "doit être constaté préalablement, pour permettre au propriétaire de reprendre son bien immobilier que le locataire a quitté sans rompre le contrat de bail. Il incombe au propriétaire de s'assurer que l'abandon du logement est bien certain et définitif, le cas échéant par voie de constat d'huissier ou, s'agissant d'un fait matériel, par tout moyen - attestations, témoignages - établissant le retrait du mobilier, la résiliation des abonnements aux divers services, tels que le téléphone, le gaz ou l'électricité, la cessation du paiement des loyers. "

Quoi qu’il en soit, le propriétaire sujet à ce type de mésaventure va au devant de problèmes juridiques et tracas de toutes sortes.

Le droit, très protecteur du locataire, devient alors un véritable étau pour le propriétaire qui bénéficie cependant d’un arsenal légal contraignant.

Le recours à un avocat, notamment du Réseau EUROJURIS, sera d’un grand secours.


Cet article a été rédigé par Peggy Simorre, Juriste, et Thierry Parisot, Avocat au Barreau de Bourg-en-Bresse.
Signature de Luc Standon 
Conformément à la Loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée (cf. CNIL), je bénéficie et dispose d'un droit d'accès, de rectifications, de modifications et de suppression des données et des informations me concernant.
Ce droit s'appliquant aussi à l'ensemble de mes contributions, interventions et commentaires sur les forums d'UniversImmo.com dont la société AEDèv SAS ne peut se prévaloir automatiquement de l'exclusivité des droits d'édition.

tchouk
Nouveau Membre

France
13 message(s)
Statut: tchouk est déconnecté

Revenir en haut de la page 3 Posté - 06 déc. 2010 :  22:31:52  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Merci pour votre gentillesse, et pour vos réponses que je vais potasser pour prendre le taureau par les cornes dès demain

Bonne soirée

BANZAI
Contributeur vétéran

1376 message(s)
Statut: BANZAI est déconnecté

Revenir en haut de la page 4 Posté - 06 déc. 2010 :  23:16:27  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
donc le loyer de novembre et décembre n'est pas réglé....


commencez par envoyer un courrier en rar à votre locataire à son domicile pour une mise en demeure de régler les loyers des mois de novembre et décembre sous 8 jours.


soit votre locataire fait suivre son courrier....soit celui ci vous reviendra: vous le garderez sans l'ouvrir

tchouk
Nouveau Membre

France
13 message(s)
Statut: tchouk est déconnecté

Revenir en haut de la page 5 Posté - 07 déc. 2010 :  12:50:05  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Le dernier versement de la CAF date du 5 novembre 2010 (je crois que c'est pour le mois d'octobre en fait)

Mon locataire relativement sympathique quand j'ai acheté l'appartement loué, est, je pense devenu consommateur de drogue depuis au moins un an

J'ai réussi à avoir sa nouvelle adresse, et la CAF paie maintenant le loyer à un autre bailleur ! (j'ai eu la CAF au tel)

Cela ne serait pas une preuve suffisante ? si je demande cette preuve par écrit à la CAF ?

Encore merci à tous pour votre aide précieuse

Il n'a pas réclamé sa caution et a gardé les clés, enfin en gros, il ne m'a rien signalé du tout

Édité par - tchouk le 07 déc. 2010 12:51:03

Sunbird
Pilier de forums

4950 message(s)
Statut: Sunbird est déconnecté

Revenir en haut de la page 6 Posté - 11 déc. 2010 :  13:04:20  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
L'urgence est de récupérer les clés du locataire, et d'avoir un courrier de ce locataire indiquant qu'il a cassé la bail depuis le xxx. Le locataire n'a probablement pas conscience de la situation dans laquelle il vous met.


Cela vous permettra de relouer votre bien ASAP, après vous aurez tout le temps pour récupérer vos loyers.

Sinon, vous allez vers une procédure judiciaire et avec les différents délais il va falloir dans les 6 mois pour avoir le jugement.


ribouldingue
Pilier de forums



17295 message(s)
Statut: ribouldingue est déconnecté

Revenir en haut de la page 7 Posté - 11 déc. 2010 :  13:46:59  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Manifestement ceux qui vous répondent ne connaissent pas la procédure.

citation:
Et je suppose que la CAF n'a pas voulu vous communiquer sa nouvelle adresse ?
La caf pas plus que les impots ou les banquiers ne peuvent répondre, même s'ils le voulaient. Ils n'en n'ont tout simplement pas le droit.

citation:
L'urgence est de récupérer les clés du locataire, et d'avoir un courrier de ce locataire indiquant qu'il a cassé la bail depuis le xxx
L'urgence, c'est de faire les choses correctement et encore faut-il savoir ce que cela veut dire.

Le sujet a deja été traité plusieurs fois sur le forum, il me smeble même qu'il y a des posts de Joulia expliquant, et j'ai parlé moi-même a plusieurs reprises de l'ordonance qu'il faut obtenir.

citation:
Sinon, vous allez vers une procédure judiciaire et avec les différents délais il va falloir dans les 6 mois pour avoir le jugement.
Certainement pas mais faut-il encore savoir de quoi on parle. La procédure prend entre deux et cinq semaines.

citation:
Le droit, très protecteur du locataire, devient alors un véritable étau pour le propriétaire qui bénéficie cependant d’un arsenal légal contraignant.

Le recours à un avocat, notamment du Réseau EUROJURIS, sera d’un grand secours.


Cet article a été rédigé par Peggy Simorre, Juriste, et Thierry Parisot, Avocat au Barreau de Bourg-en-Bresse.
Hum, Hum....

Sunbird
Pilier de forums

4950 message(s)
Statut: Sunbird est déconnecté

Revenir en haut de la page 8 Posté - 13 déc. 2010 :  17:48:25  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
[quote]Initialement posté par ribouldingue

Manifestement ceux qui vous répondent ne connaissent pas la procédure.
[quote]

Expliquez la procédure que vous utilisez, car tout le monde est preneur de vos conseils.

De mon côte la procédure c'est commandement de payer (donc 2 mois), puis le TI 3 à 4 mois, entre la saisine et la réception du jugement.
 
Sujet précédent Sujet Sujet suivant  
 
Aller à:  
Imprimer le sujet Imprimer le sujet
Partager ce sujet Partager ce sujet
 
Universimmo.com © 2000-2012 AEDev Revenir en haut de la page
   












Copyright © 2000-2024 UniversImmo - SAS AEDév - tous droits réservés.
Informations légales | Contactez nous