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filomat
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 Posté - 24 déc. 2012 : 16:20:19
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Le syndic du chêne pointu a refusé de recevoir les journalistes de télévision qui ont diffusé récemment un reportage sur la copropriété du chêne pointu, comprenant entre autres une séquence mémorable sur le nettoyage des escaliers.
citation: Article 18
Â
Modifié par LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 216
IndĂ©pendamment des pouvoirs qui lui sont confĂ©rĂ©s par d’autres dispositions de la prĂ©sente loi ou par une dĂ©libĂ©ration spĂ©ciale de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, le syndic est chargĂ©, dans les conditions qui seront Ă©ventuellement dĂ©finies par le dĂ©cret prĂ©vu Ă l’article 47 ci-dessous :Â
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- d’assurer l’exĂ©cution des dispositions du règlement de copropriĂ©tĂ© et des dĂ©libĂ©rations de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ;Â
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- d’administrer l’immeuble, de pourvoir Ă sa conservation, Ă sa garde et Ă son entretien et, en cas d’urgence, de faire procĂ©der de sa propre initiative Ă l’exĂ©cution de tous travaux nĂ©cessaires Ă la sauvegarde de celui-ci ;Â
Â
Le syndic doit pourvoir Ă la conservation et Ă la garde de l'immeuble.
La "réputation" de l'immeuble en fait partie : Qui d'autre que son syndic pourrait répondre pour le syndicat afin de défendre la réputation de la copropriété du chêne pointu, sinon justifier son état ?
Les téléspectateurs ont "le droit de savoir" aussi bien comment est fabriqué ce qu'on met dans leur assiette que les explications du syndic de leur copropriété quand des journalistes qui, à défaut d'une toge de magistrat, ont tout de même une carte de presse.
Le refus des fabricants de nourriture de laisser l'accès à leurs ateliers aux caméras n'est pas plus condamnable (au moins moralement) que le refus des syndics professionnels de répondre aux journalistes.
Ceux qui refusent de répondre supportent toujours la présomption d'avoir quelque chose à cacher.
Les journalistes auraient pu s'adresser au conseil syndical: Dans le bulletin de ma commune il y a souvent des articles avec l'intervention des présidents des conseils syndicaux des copropriétés.
Les conseillers syndicaux du chêne pointu ne sont peut-être pas non plus très bavards ?
Les syndics professionnels gagneraient à être un peu plus présents sur les écrans de la télévision.
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| Les copropriétaires se rebiffent ! |
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Édité par - filomat le 24 déc. 2012 16:27:25 |
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Posté - 24 déc. 2012 : 17:21:14
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filomat : il n'y a aucune loi qui obligerait quelqu'un Ă s'exprimer devant des journalistes !!!! qu'il soit syndic ou conseiller syndical !!
Suspectez quelqu'un qui ne désire pas parler à la télé est symptomatique de notre belle société française, dont la télé et ses journalistes se subsituent régulièrement aux juges.
filomat : les relations syndic/copropriétaires du bois fleuri sont privées !!!
Tous les jours on peut constater les dérives desTwitter, Facebok, Journalistes, ....
fimeot : feriez vous confiance Ă 100% Ă un journaliste !!! 
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filomat
Contributeur vétéran
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 2
 Posté - 24 déc. 2012 : 20:02:10
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Les relations syndic/copropriétaires du bois fleuri sont privées, d'accord, mais celles du chêne pointu ne le sont plus depuis longtemps.
On en diffuse les reportages presque chaque mois à la télévision, on en parle dans tous les magazines.
Un syndic de copropriété n'est tout de même pas le chambellan de la reine d'Angleterre.
Pour que les syndics se montrent à la télévision il faudra commencer par les fictions : Il en a été ainsi avec la police, la médecine, l'aviation de chasse : On commence par des fictions et ensuite on accepte de laisser entrer les caméras dans les brigades de gendarmerie, les salles d'opération, les bases militaires etc... et les "intéressés" non seulement ne se retranchent plus derrière le secret, mais ce sont eux au contraire qui demandent à se montrer !
Il parait qu'à ma dernière assemblée générale le "bureau" a prédit à l'assemblée que si elle continuait de refuser le plan à 50 millions la résidence connaitrait le même sort que celle du chêne pointu.
Je ne serais pas étonné que cet argument de choc ne soit également utilisé dans d'autres copropriétés ! |
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| Les copropriétaires se rebiffent ! |
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Posté - 25 déc. 2012 : 09:15:32
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citation: Il parait qu'à ma dernière assemblée générale le "bureau" a prédit à l'assemblée que si elle continuait de refuser le plan à 50 millions la résidence connaitrait le même sort que celle du chêne pointu.
c'est en se désintéressant ainsi de leur bien immobilier en ne participant pas aux AG, que les bailleurs du chêne pointu en sont arrivés là où ils en sont..... |
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filomat
Contributeur vétéran
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4
Posté - 25 déc. 2012 : 16:15:48
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Je ne suis pas bailleur, je suis "résident" (ou résidant).
Dans un reportage précédent on voyait bien que les bailleurs continuent à "faire leur beurre" au chêne pointu !
Ils vont se faire subventionner les ascenceurs par le conseil régional, beaucoup d'autres bailleurs aimeraient sans doute être à leur place !
Ce sont les locataires qui prennent les escaliers ... Pas les bailleurs 
L'acquéreur qui venait visiter les appartements à 1000 euros le m² près de Paris ne venait visibliblement pas dans l'intention d'y résider, mais plutôt à titre "d'investissement".
La pénurie de logements locatifs est telle autour de Paris que l'on trouvera toujours des locataires au chêne pointu et comme il est difficile de prévoir pire sur l'état des bâtiments l'espérance de plus value est présente, ne serait-ce qu'en raison de l'émotion suscitée dans le public. |
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| Les copropriétaires se rebiffent ! |
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Édité par - filomat le 25 déc. 2012 16:37:36 |
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filomat
Contributeur vétéran
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Posté - 27 déc. 2012 : 12:17:56
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Extraits du journal du conseil régional ile de france n°44 dec 2012 janv 2013 www.iledefrance.fr
citation:
La combattante du chêne-pointu met ses talents de juriste au service des habitants de la copropriété la plus dégradée de Clichy-sous-bois.
...Membre de l'association redresser ensemble le chêne pointu (ARECP) depuis 2008...La dégradation du bâti a fait exploser les charges, chose intenable pour les habitants dont les deux tiers vivent au-dessous du seuil de pauvreté ...La résidence atteint un passif de quatre millions d'euros en 2011 ...Chaque jour jusqu'à 20 personnes se succèdent dans le local où la jeune femme tient ses permanences juridiques ...En 2007 titulaire d'un master "français langues étrangères" et d'un DEA de littératuree elle cherche une formation juridique, elle vient chaque jour de Paris pour s'initier au droit immobilier auprès de l'avocat de L'ARECP, devient l'unique salariée de l'association...
Elle tente de mobiliser les pouvoirs publics ... Le maire nous soutient ... Lancé par l'Etat et la Région, un premier plan de sauvegarde a permis en 2011, d'entamer la réfection des toits terrasses qui prenaient l'eau ... Autre chantier imminent le remplacement des 16 ascenceurs ... Le plus grand espoir repose sur le protocole signé le 17 septembre par l'Etat, la Ville et la Région ... Le président Hollande est venu pendant sa campagne, aujourd'hui recevoir la visite de deux ministres, d'un président de Région et d'un préfet est un autre signal fort ...
Il s'agit d'une copropriété emblématique pour beaucoup de grands ensembles construits à la même époque (dont celle où je réside).
Il est vrai, comme le dit Rambouillet, que la responsabilité des bailleurs (lesquels disposent d'un grand nombre de voix aux assemblées générales de ces grands ensembles, soit directement soit par la remise de leurs pouvoirs au conseil syndical) est probablement pour beaucoup dans cet état de choses, et la proportion de bailleurs ne cesse d'y augmenter par rapport à celle des copropriétaires résidents.
L'ETat a voulu une France de copropriétaires bailleurs (une France d'investisseurs dans l'immobilier) : Il en mesure aujourd'hui les conséquences.
Le nombre de constructions de logements neufs est en baisse, mais on voit se développer un peu partout les offres de location de box ou de containers.
Investisseurs : Investissez dans les garde-meubles !
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Xill
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Posté - 06 févr. 2013 : 20:46:06
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Bonjour Ă tous,
Une petite question, en passant dans le coin...
Si je comprend bien, des journaliste ont filmé (et diffusé) un salarié du syndicat en train de nettoyer (n'importe comment) les parties communes ?
Je ne sais pas vous, mais il me semble qu'effectivement, le syndic qui reste muet manque Ă ses obligations...
Il aurait du interdire aux journaliste la diffusion d'un reportage montrant un lieu privé, non ouvert au public.
Il aurait du protéger le collaborateur du syndicat.
Si demain, un journaliste souhaite venir filmer - sans mon autorisation - l'intérieur des locaux de mon entreprise, il a intérêt de courir vite...
Xill |
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nefer
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7
Posté - 06 févr. 2013 : 21:23:33
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citation: Initialement posté par Xill
Bonjour Ă tous,
Une petite question, en passant dans le coin...
Si je comprend bien, des journaliste ont filmé (et diffusé) un salarié du syndicat en train de nettoyer (n'importe comment) les parties communes ?
Je ne sais pas vous, mais il me semble qu'effectivement, le syndic qui reste muet manque Ă ses obligations...
Il aurait du interdire aux journaliste la diffusion d'un reportage montrant un lieu privé, non ouvert au public.
Il aurait du protéger le collaborateur du syndicat.
Si demain, un journaliste souhaite venir filmer - sans mon autorisation - l'intérieur des locaux de mon entreprise, il a intérêt de courir vite...
Xill
les journalistes ne sont pas venus pour "filmer un salarié"
il s'agit d'un reportage fait sur le "gros problème" (ou plutot ..les)de cette copropriété...et une "certaine "catégorie de bailleurs
ce sont les habitants qui ont permis ce reportage |
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Xill
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8
Posté - 07 févr. 2013 : 00:13:49
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Bonjour,
Effectivement, je me doutais bien qu'ils n'étaient pas venus "espionner" le salarié 
Pourtant, ils n'ont pas été invités par le syndicat.
Quand on pense à la majorité requise pour autoriser les forces de polices à accéder, en permanence, aux parties communes, je suis surpris de la présence de journalistes ; fut-ce pour dénoncer une situation indigne.
Si la situation (que je ne connais pas) justifie un arrêté d'insalubrité, il y a la DDASS (ou la mairie, selon le cas),
Si le journaliste veut dénoncer, il peut filmer des entretiens avec qui en a envie, mais à l'extérieur des parties communes...
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Un syndic bien peu bavard 
