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Posté - 08 sept. 2009 : 21:41:43
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Enorme. Baisse de 60 % des transactions à Perpignan. ça frémit chez les catalans.
http://www.capital.fr/immobilier/in...xtor=EPR-228
Le 03/09/2009 09:00 "Il faut désormais compter plus de 6 mois pour vendre un appartement à Perpignan"
Effondrement des ventes, chute des prix, la préfecture des Pyrénées-Orientales est frappée de plein fouet par la crise immobilière. Au-delà de 100.000 euros les appartements ont désormais très peu de chance de trouver preneur. Et encore ! Un vendeur doit compter entre 180 et 210 jours pour espérer vendre son deux ou trois-pièces. Entretien avec Jacques Hébrard, directeur d’agence Laforêt Immobilier Perpignan.
Capital.fr : Comment a évolué le marché immobilier de Perpignan au cours des derniers mois ? Jacques Hébrard : Notre ville est aujourd’hui la plus touchée du département. Au cours des six derniers mois, le volume des transactions a chuté de 55 à 60% n’épargnant aucun quartier. Un coup de froid qui a évidemment une répercussion importante sur les prix. Depuis l’an passé, le mètre carré s’est effondré de 10% en moyenne sur l’ensemble de la ville. Et ce ça ne suffit encore pas. Actuellement, la plupart des biens mis en vente sont négociés avec des remises de 20 à 30%. Les acquéreurs disposant d’un budget supérieur à 200.000 euros ont même pratiquement disparu du marché.
Capital.fr : Quels sont les appartements qui arrivent encore à se vendre ? Jacques Hébrard : En grande majorité des biens vendus entre 60.000 et 100.000 euros. A titre d’exemple, un deux-pièces de 57 mètres carrés en bon état, au 3e étage avec ascenseur d’un immeuble des années 80 et situé sur les quais en plein centre-ville, s’est vendu au bout de quatorze mois 87.000 euros Soit 1530 euros le mètre carré. Il y a un an, le même bien était coté 135.000 euros. Les appartements, nécessitant des travaux, restent aussi recherchés parce que très facilement négociables. C’est le cas de ce deux-pièces de 42 mètres carrés, situé à deux pas du Lycée Arago, sur les quais, au 2e étage sans ascenseur avec vue, parti pour 63.000 euros.
Capital.fr : Quel est le constat pour les grandes surfaces, trois-pièces, quatre-pièces… ? Jacques Hébrard : Peu importe l’état ou la situation de l’appartement, les acquéreurs boudent aujourd’hui ce type de produits. Pour preuve, un dupleix de 111 mètres carrés, en plein centre historique avec double garage et mis à prix 370.000 euros (soit 3300 euros le mètre carré) n’a pas eu une seule visite depuis trois mois.
Capital.fr : Quel est l’impact de la crise sur le marché des maisons individuelles ? Jacques Hébrard : Actuellement la demande porte essentiellement sur les maisons valorisées entre 200.000 et 220.000 euros. Dans ce contexte, les villas plus cotées ont tendance à être retirées de la vente. Toutefois, on peut désormais trouver moins cher même à proximité du centre. Une villa de 120 mètres carrés, entièrement rénovée avec climatisation et cuisine équipée sur un terrain de 214 mètres carrés, située dans le Bas-Vernet, est partie en 60 jours pour 160 000 euros.
Capital.fr : Actuellement, est-il intéressant d’investir pour louer sur Perpignan ? Jacques Hébrard : Oui, car certains quartiers, tel le Moulin à Vent, en direction d’Argelès, restent des valeurs sûres. Les appartements des années 70 s’échangent entre 1200 et 1300 euros le mètre carré et se louent toujours très facilement. Même constat pour les secteurs huppés autour du Palais des Congrès, du cours Palmarole ou encore le micro-quartier de la Lunette…Bref, tout les secteurs à l’est de la ville. Mais attention, les locataires ont aussi tendance à se déplacer dans les résidences neuves, offrant plus de confort que certains biens anciens, mal situés ou en mauvais état. A titre de comparaison, on peut trouver un deux-pièces de 40 mètres carrés dans le neuf à 470 euros par mois charges comprises sur la Route de Prades. La même surface dans l’ancien en centre-ville autour de 520 euros.
Propos recueillis par Orlane Dupont
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poupix4
Contributeur senior
693 message(s) Statut:
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Posté - 09 sept. 2009 : 09:41:27
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bonjour deja c'etait pas brillant ( je parle du marche du locatif ancien centre ville ) en 2002... alors maintenant ca n'a pas du s'ameliorer... j'ai bien fait de vendre en 2002 !!! |
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Édité par - poupix4 le 09 sept. 2009 09:42:19 |
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