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Scorpion
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Posté - 30 mai 2009 : 07:55:43
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http://www.lefigaro.fr/immobilier/2...oujours-.php
Immobilier : les ventes s'effondrent en Ile-de-France Marie Gouttenoire (lefigaro.fr)
Selon la chambre des notaires de Paris, les ventes de logements en région parisienne se sont effondrées de plus de 40 % au premier trimestre 2009 par rapport au même trimestre l'an dernier. Selon la chambre des notaires de Paris, les ventes de logements en région parisienne se sont effondrées de plus de 40 % au premier trimestre 2009 par rapport au même trimestre l'an dernier. La nouvelle vague d'indicateurs du marché de l'immobilier apporte son lot de bonnes et mauvaises nouvelles.
Du jamais vu. Le nombre de transactions franciliennes a atteint son point le plus bas depuis 1996, date du premier recensement des données notariales en Ile-de-France, selon la Chambre des notaires de Paris, mercredi. Paris intra-muros enregistre la chute la plus spectaculaire dans le neuf (66,9%) et dans l'ancien(38,7%). La petite et la grande couronne sont affectées dans des proportions quasi-similaires, avec des baisses qui vont jusqu'à 60% pour les maisons neuves en grande couronne. «C'est la conséquence de la crise économique qui a touché la France au second semestre 2008, période qui a vu un effondrement des promesses de vente, entraînant une chute des actes notariés au premier trimestre 2009», a déclaré Jean-François Humbert, le président de la Chambre des notaires de Paris. Pour le premier trimestre 2009, le nombre total de transactions de logements en Ile-de-France s'est élevé à 22.980, contre 39.580 pour les trois premiers mois de 2008, soit un plongeon global de 41,9% pour l'ensemble de l'Ile-de-France ce premier trimestre.
«Un léger frémissement en avril»
Ces chiffres sont cependant à relativiser. Comme le souligne l'étude de la Chambre des notaires, ils reflètent «la très importante et brutale décrue de l'activité immobilière de l'automne et du début de l'hiver». La forte baisse enregistrée est donc calculée sur les transactions enregistrées au dernier trimestre 2008, soit au plus fort de la crise financière et immobilière. Les notaires soulignent d'ailleurs un léger frémissement depuis le mois d'avril, avec des chiffres officieux en baisse de «seulement» 33% sur ceux d'avril 2008, grâce notamment au retour des investisseurs qui achètent pour louer, profitant du nouveau dispositif Scellier. Jean-François Humbert se refuse à parler d'un «renversement de tendance», car les transactions concernant «les classes moyennes, qui sont le noyau dur du marché immobilier, restent encore à un niveau faible». Pour l'ensemble de l'année 2009, les notaires franciliens tablent donc sur «une très forte baisse, comprise entre 20% et 30%» du nombre de transactions par rapport à 2008.
Les prix suivent la tendance
Sans grande surprise, la chute des ventes a entraîné une chute des prix. Ainsi, les appartements anciens, dans Paris intra-muros, enregistrent une baisse de 2,1% pour le mois d'avril. En variation annuelle, le recul des prix en Ile-de-France se situe à -1%, contre +9,4% au premier trimestre 2008. La baisse des prix est plus forte en grande couronne, où elle dépasse les 8% sur les trois premiers mois. En petite couronne, elle est en moyenne de -5%. Pour l'ensemble de l'année 2009, les notaires tablent sur une tendance à la baisse certainement «moins accentuée à Paris (probablement 8%) et en petite couronne (aux alentours de 9%), qu'en grande couronne (environ 12%)». Des prévisions qui, pour le président de la Chambre des notaires, «dépendent de l'évolution de la situation économique au second trimestre et surtout de l'évolution du climat de confiance des ménages».
Pour les notaires de Paris, si les prix ne se sont pas effondrés ce début d'année, comme il a souvent été prédit, cela tient «aux vendeurs qui sont, aujourd'hui, réticents à accepter une forte baisse des prix et préfèrent retirer leurs biens du marché». A noter également que la baisse des prix à Paris est inégale selon les arrondissements. Elle présente des variations allant de +4,2% pour le 7e à -4,5% dans le 19e.
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Scorpion
Contributeur actif
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Posté - 31 mai 2009 : 11:30:47
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citation: Initialement posté par Scorpion
Jean-François Humbert se refuse à parler d'un «renversement de tendance», car les transactions concernant «les classes moyennes, qui sont le noyau dur du marché immobilier, restent encore à un niveau faible».
Il est trop fort celui la.
Si les ventes ne se font pas, c'est par ce que les vendeurs n'ont pas intégré les baisses de prix dans leurs prétentions. Le marché est en chute libre, tant en volumes que pour les prix, et lui ne voit pas de changement de tendance.
A part les taux d'intérêts, tous les indicateurs du marché immobilier sont au rouge. Si les taux venaient à remonter, ca serait cataclysmique pour les prix et les volumes. |
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titanic
Contributeur débutant
80 message(s) Statut:
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2
Posté - 01 juin 2009 : 11:35:03
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Scorpion
Contributeur actif
477 message(s) Statut:
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3
Posté - 01 juin 2009 : 12:27:07
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citation: Initialement posté par titaniccitation: Le marché est en chute libre, tant en volumes que pour les prix En volume certes, mais en prix certainement pas. Le fait que le marché soit bloqué démontre bien que les prix ne baissent pas.Les acheteurs attentistes finiront bien par se résoudre a abandonner l'idée d'attendre une baisse qui ne vient pas malgré le déséquilibre offre/demande. Justement, c'est le contraire. Si les transactions ne se font pas sans baisses de prix, c'est que la marché a baissé. Sans baisses de prix, les acheteurs préfèrent partir en week-end et attendre des offres plus attractives. Ce sont les vendeurs qui craquent, les acheteurs sont bien plus sereins. La nervosité est clairement du coté des vendeurs.
Le scénario de 1991 se répète. |
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amepi
Contributeur senior
635 message(s) Statut:
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4
Posté - 01 juin 2009 : 16:51:18
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J'ai vu le proprio d'un bien mis en vente 40 000 000 €, eh bien non, il n'était pas nerveux du tout à l'idée que ça ne se vende pas tout de suite. |
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Scorpion
Contributeur actif
477 message(s) Statut:
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5
Posté - 01 juin 2009 : 17:44:49
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citation: Initialement posté par LeNabotcitation: Initialement posté par amepi
J'ai vu le proprio d'un bien mis en vente 40 000 000 €, eh bien non, il n'était pas nerveux du tout à l'idée que ça ne se vende pas tout de suite.
Et l'AI chargé du mandat, il n'est pas nerveux lui ? Je suis d'accord sur le fait que l'agent immobilier doit être plus nerveux que le vendeur. Quel est le niveau de commission sur cette vente ? |
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Posté - 01 juin 2009 : 19:52:39
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citation: Initialement posté par titaniccitation: Le marché est en chute libre, tant en volumes que pour les prix En volume certes, mais en prix certainement pas. Le fait que le marché soit bloqué démontre bien que les prix ne baissent pas. Les acheteurs attentistes finiront bien par se résoudre a abandonner l'idée d'attendre une baisse qui ne vient pas malgré le déséquilibre offre/demande.
Impayable.
Dans l'histoire, ce ne sont pas majoritairement les acheteurs qui sont pressés, mais les vendeurs, bien sur !
La bonne phrase est donc : "Les vendeurs attentistes finiront bien par se résoudre a abandonner l'idée de trouver un acheteur aux prix dont ils rêvaient, vu le déséquilibre offre/demande."
Les reportages du dernier "combien ça coûte" l'ont d'ailleurs clairement montré : quand on met plus d'un an à vendre son bien, c'est forcément qu'il y a un gros problème de prix.
Et ne pas vouloir baisser et en arriver à la commission de sur-endettement, c'est désolant de bêtise.
Mais bon, je ne blame les français qu'à moitier. Car si l'auto-persuation cupide de ces dernières années est de leur propre fait, ils y furent bien aidés par le mensonge immobilier matraqué ces dernières années par les médias : L'immobilier, ça ne baisse jamais !
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Signature de Laurent CAMPEDEL |
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Pour être des hommes libres, soyons raisonnés . Mais surtout pas raisonnables. |
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Édité par - Laurent CAMPEDEL le 01 juin 2009 19:53:52 |
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