La campagne promotionnelle pour la reprise bat son plein pour enrayer l'espoir de baisse chez les acheteurs afin de les ramener
sans attendre dans le droit chemins de l''acquisition
OK: c'est de la pub et non de l'info, je le reconnais volontiers.
Mais personne ne pourra contester l'efficacité de la publicité.
Les gogos vont donc s'en impregner et revenir vers
l'achat l'immobilier: la baisse n'aura donc pas lieu
Le mensonge publicitaire par sa force de conviction deviendra réalité.
http://www.latribune.fr/entreprises...obilier.html
citation:
Le promoteur immobilier compte lancer 58 opérations en 2009 contre 32 en 2008.
immobilier France
La promotion immobilière, qui a connu en 2008 une "annus horribilis", aurait-elle déjà surmonté la crise ? Promogim, qui a livré en 2008 2.901 logements et réalisé 540 millions d’euros de chiffre d’affaires en termes de réservations pour 75,5 millions d’euros de bénéfice net, constate une "reprise vigoureuse" de l’activité depuis le début de l’année. Le groupe présidé par Christian Rolloy a enregistré 1.170 réservations sur les quatre premiers mois de 2009, alors qu’il n’en avait engrangées que 246 sur les quatre derniers mois de 2008. Les taux de désistement sont revenus à 14% contre plus de 30% en 2008.
La promotion immobilière bénéficie de l’effet conjugué de la baisse des taux d’intérêt et du reflux des prix dans le neuf que Christian Rolloy chiffre "à 5% à 15% par rapport aux sommets de 2007". Mais elle profite aussi du nouveau dispositif d’investissement locatif Scellier et du doublement du prêt à taux zéro dans le neuf, qui bénéficie aux primo-accédants. Promogim constate que la part des investisseurs dans ses ventes, qui était tombée à 29,4% en 2008, est remontée à 42%.
Dans ce contexte, Promogim, qui pointait en 2007 au quatrième rang des promoteurs immobiliers français en termes de résultat, compte lancer 58 opérations en 2009 contre 32 en 2008. Mais Christian Rolloy, qui avait dès juin 2007, prédit avec justesse le retournement du marché de l’immobilier, n’est-il, pas pour le coup trop confiant ? "L’évolution du marché va dépendre de la confiance [des acheteurs] et de la situation économique", convient-il, mais "les besoins de logements restent présents, la démographie restant dynamique et l’offre de logement social limitée".
Aussi, il déplore la persistance de règlementations contestables, comme la construction de deux parkings pour un logement, les plans locaux d’urbanisme qui plafonnent la hauteur des immeubles en contradiction avec le développement durable, et la multiplication des "recours des tiers", qui peuvent entraver des opérations pendant des années - une disposition qui n’existe pas en Espagne ou en Allemagne.
Sophie Sanchez