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Les promoteurs essaient de vendre le Duflot
12/3/2013
Dans un entretien avec le Nouvel Observateur, François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), défend le dispositif d'incitation fiscale à l'investissement locatif "Duflot", en vigueur depuis le début de l'année : il présente, selon selon lui 3 principaux avantages. En proposant des loyers inférieurs de 20% à ceux marchés, les investisseurs devraient répondre aux attentes des ménages et donc sécuriser leur investissement. En deuxième lieu, les investisseurs vont bénéficier d'une réduction d'impôt plus importante que celle de la dernière mouture du précédent dispositif "Scellier", passant de 13% à 18% du montant investi jusqu'à 300.000 euros et 5.500 euros/m². Enfin, les différents plafonds de loyers et de ressources ont été optimisés pour assurer aux investisseurs un rendement de 3% à 4%. A condition de bien choisir son investissement...
Autre avantage, mis en avant cette fois par le gestionnaire de patrimoine Capcime : tout comme son prédécesseur "Scellier", le dispositif d'investissement locatif défiscalisant "Duflot" s'applique aussi aux logements anciens à rénover. Investir dans l'ancien permet aux investisseurs de trouver des logements bien situés, notamment en centre-ville, dans des immeubles de bonne facture architecturale, "l'ensemble garantissant la pérennité de l'investissement, aussi bien pour la location qu'à la revente", précise Capcime.
Sous réserve que les travaux soient conséquents, l'investisseur peut bénéficier de l'avantage fiscal du Duflot. Plusieurs conditions s'appliquent quant à la réhabilitation des biens anciens, mais ne sont pas insurmontables : le logement doit ne pas répondre à au moins 4 des 15 caractéristiques de décence du décret du 30 janvier 2002 et à au moins 6 des 12 performances techniques exigées pour pouvoir être mis en location. Les travaux de rénovation doivent redonner au logement l'ensemble des caractéristiques de décence et des performances techniques exigées par la règlementation et être impérativement achevés au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant l'acquisition. L'acquéreur est tenu de faire établir, par un diagnostiqueur agréé, deux états descriptifs du logement : le premier avant la réalisation des travaux et le second après. Le professionnel fournit également une attestation certifiant que, à la suite des travaux, le logement répond bien aux critères de décence et aux caractéristiques techniques requises...