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La demande de logement social de la Métropole du Grand Paris en 2015
17/2/2017
Depuis le 1er janvier 2016, la Métropole du Grand Paris regroupe 12 établissements publics territoriaux (EPT), lesquels rassemblent Paris, les trois départements de la Petite Couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), et auxquels s'ajoutent Argenteuil et six communes de l'Essonne (Paray-Vieille-Poste, Morangis, Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Savigny-sur-Orge et Viry-Châtillon). Elle compte près de 7 millions d'habitants, soit 58% de la population francilienne (11,9 millions d'habitants en Ile-de-France).
Les Agences Départementales d'Information sur le Logement (ADIL) de Paris et du Val-de-Marne, se sont associées via leurs Observatoires du logement pour la réalisation d'une étude commune sur la demande de logement social dans la Métropole du Grand Paris. Cette publication recense les différentes caractéristiques des ménages souhaitant obtenir un logement social dans les douze territoires qui composent la Métropole, ainsi que celles des attributions de logement ayant eu lieu au cours de l'année 2015.
L'étude révèle qu'au 31 décembre 2015, on comptait 458.298 demandes actives pour accéder à un parc de 815.253 logements sociaux, et pour lequel la rotation et la vacance sont très faibles. On apprend aussi dans ce périmètre, 65% des demandeurs présents dans le fichier au 1er janvier 2015 l'étaient toujours au 31 décembre 2015 (contre 61% à l'échelle régionale). Outre ceux qui ne bénéficient pas d'un logement propre (34% des demandeurs), pour les autres les prix immobiliers et les loyers trop élevés du parc privé ou encore l'étroitesse des logements par rapport à la situation familiale contraignent bon nombre de ménages à se reporter vers le parc social ou à y demeurer. Ce recours au logement social touche par ailleurs toutes les tranches d'âge et toutes les catégories de ménages : des personnes seules, des couples, des familles, dont certaines monoparentales, en emploi stable ou précaire, avec des ressources souvent faibles (52% des ménages demandeurs disposent de ressources inférieures à 1.500 euros).
Cette étude constitue une première étape pour mieux comprendre les spécificités des territoires de la métropole. Elle offre un premier recueil de données et d'analyse sur la structure du parc locatif social, ses occupants, ainsi que sur le profil des demandeurs, les motifs de la demande ou encore les types de logements recherchés et attribués.