citation:
Bevalna,
Je conçois que ce soit de la dégradation. Pour retenir quelquechose sur le DG, il vous faut soit une facture (mais je ne pense pas que vous allez changer l'ensemble) soit un devis de remise en état.
Faites donc venir un pro pour un devis. Tenez compte de la vétusté. Vous pourrez ensuite retrancher du DG le montant calculé. Vous n'êtes pas ensuite obligée de réaliser la remise en état si vous ne le souhaitez pas.
citation:
puis je préciser dans le bail du prochain locataire qu'il doit utiliser des barres adaptées ?
Je ne suis pas sûr que rajouter une telle clause soit valide devant un juge en cas de litige.
Belvana,
Il est "regrettable" que vous n'ayez pas signalé aux locataires que l'isolation (thermique, acoustique) assurée par des menuiseries PVC impliquait que ces dernières ne pouvaient être percées. Faites réaliser un devis (si réparation possible ce que je ne sais pas ! Enfin, je ne sais surtout pas si une réparation permet de "retrouver" la pleine efficacité d'une meunuiserie PVC non "percée" ) et défalquez en le montant du dépôt de garantie.
Maoyann,
Il est parfaitement "normal" d'indiquer et d'imposer au(x) locataire(s) des contraintes liées à la préservation et à l'entretien des lieux. A ce titre je ne vois pas en quoi "le juge" pourrait trouver contestable d'imposer de ne pas "percer" des menuiseries PVC ! Tout comme d'entretenir les locaux... dans le respect des règles d'usage.citation:
http://www.legifrance.gouv.fr/affic...xte=20080120 LOI
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 Article 7 Modifié par Loi n°94-624 du 21 juillet 1994 - art. 12 () JORF 24 juillet 1994
Le locataire est obligé :a) De payer le loyer et les charges récupérables aux termes convenus ; le paiement mensuel est de droit lorsque le locataire en fait la demande ;
b) D'user paisiblement des locaux loués suivant la destination qui leur a été donnée par le contrat de location ;
c) De répondre des dégradations et pertes qui surviennent pendant la durée du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, à moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement ;
d) De prendre à sa charge l'entretien courant du logement, des équipements mentionnés au contrat et les menues réparations ainsi que l'ensemble des réparations locatives définies par décret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnées par vétusté, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure ;e) De laisser exécuter dans les lieux loués les travaux d'amélioration des parties communes ou des parties privatives du même immeuble, ainsi que les travaux nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ; les dispositions des deuxième et troisième alinéas de l'article 1724 du code civil sont applicables à ces travaux ;
f) De ne pas transformer les locaux et équipements loués sans l'accord écrit du propriétaire ; à défaut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, à son départ des lieux, leur remise en l'état ou conserver à son bénéfice les transformations effectuées sans que le locataire puisse réclamer une indemnisation des frais engagés ; le bailleur a toutefois la faculté d'exiger aux frais du locataire la remise immédiate des lieux en l'état lorsque les transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local ;
g) De s'assurer contre les risques dont il doit répondre en sa qualité de locataire et d'en justifier lors de la remise des clés puis, chaque année, à la demande du bailleur. La justification de cette assurance résulte de la remise au bailleur d'une attestation de l'assureur ou de son représentant.
Toute clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat de location pour défaut d'assurance du locataire ne produit effet qu'un mois après un commandement demeuré infructueux. Ce commandement reproduit, à peine de nullité, les dispositions du présent paragraphe.