Type de sinistre de loin le plus fréquent dans le domaine de l’immobilier et de la copropriété : conséquence d’une fuite de canalisation, d’un équipement sanitaire ou de cuisine ou d’un appareil à eau, ou bien d’infiltrations en provenance d’une toiture, d’une façade, d’un balcon, de fenêtres ou de portes-fenêtres, ou de tout autre élément d’étanchéité horizontale ou verticale.
Les sinistres de dégâts des eaux font l’objet d’un traitement particulier suivant que les dommages concernent ou non des parties privatives, et dans l’affirmative suivant que s’applique ou non la «Convention CIDRE» (Convention d'Indemnisation Directe et de Renonciation à Recours en Dégâts des Eaux) : son application dépend, pour chaque partie privative concernée, de l’adhésion à cette convention de l’assureur de l’occupant subissant des dommages, et du montant de ces derniers.
Tout sinistre doit être déclaré à l'assurance par celui qui en est victime.
Attention la garantie d'assurance "dégâts des eaux" ne couvre que les dommages survenues dans certaines circonstances limitativement énumérées par le contrat d'assurance. Il convient donc de s'y référer pour apprécier l'étendue exacte des garanties, la liste des évènements pris en compte étant sensiblement variable d'un contrat à l'autre.
Les contrats couvrent généralement les frais de pompage et les frais de recherches de fuite des conduites, quand elles nécessitent la démolition de cloisons, dalles ou encastrements. Elle couvre aussi les frais de remise en état des ouvrages endommagés par la recherche.
Une simple vacation d'investigation sans travaux n'est pas prise en chage par l'assurance.