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Câblage des copropriétés en fibre optique : l'UFC et l'ARC incitent les copropriétaires à la prudence
11/10/2007
Alors que l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes - ex ART, le "gendarme des télécoms") n’a pas fini de fixer les règles pour l’équipement des immeubles collectifs en fibre optique, les copropriétés sont prises d’assaut par plusieurs opérateurs concurrents, prêts à tout pour être les premiers dans la place ! C’est notamment le cas à Paris mais aussi dans plusieurs autres métropoles.
Conseils syndicaux et syndics sont de surcroît soumis à une autre pression, celle de résidants pressés de bénéficier des énormes possibilités apportées par des débits Internet de 50 Mbit/s, voire 100 Mbit/s, épaulés par des collectifs d’usagers poussant au contraire à un équipement le plus rapide possible des immeubles.
Face à cela, des associations comme UFC-Que Choisir ou l'ARC (Association des responsables de copropriété) conseillent de ne pas se précipiter et d'attendre une clarification de la législation avant d'accepter l'installation de la fibre dans les immeubles ! Sous ces vents contraires, les syndics de copropriété ne savent pas toujours quelle position prendre ni quel type d’accords passer avec les opérateurs...
Ils doivent en particulier éviter la multiplication des cheminements des câbles dans les bâtiments (à la fois consommatrice d’espace et génératrice de travaux récurrents dans les parties communes et donc de gêne pour les habitants tout en dégradant l’esthétique), s'assurer que les infrastructures mises en place garantissent l’accès à la concurrence pour le client final, et faire en sorte que les modalités de déploiement garantissent une gestion simple, sécurisée et peu coûteuse des infrastructures dans les bâtiments (connexion, déconnexion, maintenance…).
L'ARC conseille qu’un seul opérateur mette en place une infrastructure unique qui sera ensuite mutualisée (entre les différents opérateurs), qu’un cadre contractuel et opérationnel type soit défini pour la mise à disposition de ces infrastructures à d’autres opérateurs, et que l’exploitation soit également confiée à un seul opérateur (de préférence celui qui a installé le câblage) là aussi selon un cadre contractuel type.