|
Auteur |
Sujet |
|
sybarite
Pilier de forums
921 réponses |
Posté - 01 août 2003 : 16:18:05
|
Supremator,
Comme vous l'indiquez vous-même, votre emprunt est adossé sur l'Euribor, donc à taux variable. L'OAT concerne les taux fixes et je maintiens ce que j'ai énoncé dans mon post précédent : aucun particulier et aucune entreprise ne peut se financer à des conditions plus favorables que celles de l'Etat.
Généralement les taux variables pour les particuliers sont capés à 2%. Si dans le cadre d'une simple garantie hypothécaire, vous avez obtenu un cap limité à 1% à la hausse et un taux de marge de la banque inférieur à 1%, ce sont effectivement d'excellentes conditions.
Que ce passe-t-il si les taux courts baissent de plus de 1%, votre emprunt repasse à taux fixe et, si oui, à quel taux ?
|
Signaler un abus |
|
supremator
Contributeur débutant
13 réponses |
Posté - 02 août 2003 : 10:28:40
|
Sybarite,
Non, si le taux baisse de plus de 1%, mon taux reste variable. Si les taux chutent de 2%(mais j'en doute au vu les taux actuels, de 3,10 je descendrai à 2,10% mais conserverai la variabilité du taux (malheureusement). Si l'année suivante les taux remonte de 2%, je passerai à mon taux max. de 4,10%. Effectivement, ces conditions ont été obtenu en contrepartie d'une hypothèque simple. Lors d'un rachat de crédit, on ne peut pas bénéficier du privilège de prêteur de deniers (si on l'a déjà eu à la contraction du premier crédit ce qui est mon cas). Par contre les banques acceptent les cautionnements (mutuelles) ce qui évite de payer ou une hypothèque, ou le privilège de préteur de deniers (qui est déjà plus intéressant que l'hypothèque d'un point de vue du cout). Je disais cela, puisque vous disiez qu'un taux à 3,55% vous semblez impossible (en raison d'un spread trop favorable). Nous nous sommes mal compris je pense. Merci
|
Signaler un abus |
|
CHARLIPIPI
Nouveau Membre
1 réponse |
Posté - 26 août 2003 : 08:04:37
|
Mon courtier (la CAFPI) m'avait proposé du 4,2% début juillet et à mon retour de vacances, il m' a dit qu'il avait bloqué un pret à 4,35% car selon lui les taux ( il m'a expliqué que les banques décidaient d'appliquer ou non les taux de référence) pendant les vacances sont revenus à la hausse (+0,1 puis +0,4%), qu'en ait-il?
Nous sommes tous 2 enseignants, empruntons 1050000F et faisons un pret relais de 625000F en attendant la revente de notre maison (pret relais proposé autour de 2,8 à 3%), peux-t'on trouver mieux? merci d'avance
|
Signaler un abus |
|
joseph toison
Pilier de forums
4897 réponses |
|
veronik
Contributeur vétéran
155 réponses |
Posté - 26 août 2003 : 11:40:45
|
oui les taux ont brutalement augmentés au cours du mois d'août et les banquiers ont donc dénoncé leurs accords verbaux précédents, meme récents. Le crédit lyonnnais m'a donné 4% le 10 aout pour un prêt in fine 15 ans, 140 000 euros et hier ou je venais finaliser, ils m'annoncent carrément 4.70..... après intervention de empruntis, le courtier, on est revenu à 4.30.....
la SG me donne via cafpi 4.20 mais avec priv de preteur de denier en plus du dépot garantie assurance vie et gros frais de dossier.
les taux longs sont en train de remonter très vite c'est sûr
véronique |
Signaler un abus |
|
bprudhon
Pilier de forums
1422 réponses |
Posté - 26 août 2003 : 13:28:38
|
Pourquoi les taux longs augmentent-ils en ce moment ???
bp |
Signaler un abus |
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 26 août 2003 : 14:06:31
|
bp,
Parce que le marché anticipe une reprise économique pour début 2004, et donc les taux longs se contractent car les investisseurs préférent privilégier les actions (car elles sont bénéficier de la reprise économique) que les emprunts d'états (qui rapportent toujours moins en cas de reprise économique).
Maintenant, la question est de savoir si la reprise sera au rendez-vous.
Prados |
Signaler un abus |
|
joseph toison
Pilier de forums
4897 réponses |
Posté - 27 août 2003 : 05:00:52
|
En tout cas, voici la dépêche d'optimisme tempéré de rentrée de l'AFP, datée de Washington :
Citation :
Etats-Unis: le socle de la reprise posé, l'heure est à la foi en l'avenir
WASHINGTON, 16 août (AFP) - mardi 26 août 2003 - 19h18
Le socle de la reprise économique semble bien posé aux Etats-Unis, et les consommateurs comme les entreprises veulent désormais croire en l'avenir, malgré des incertitudes sur l'évolution du marché de l'emploi.
L'indice de confiance des consommateurs a nettement rebondi en août à 81,3 points contre 77 en juillet, a indiqué mardi l'institut de conjoncture privé Conference Board, et les commandes de bien durables ont confirmé leur embellie avec une hausse de 1% en juillet.
"Cela suggère que nous sommes désormais passés à un rythme de croissance plus rapide", a estimé Peter Hooper, chef économiste à la Deutsche Bank.
"Il semble vraiment que les fondations d'une reprise solide ont été posées", a pour sa part affirmé l'économiste indépendant Joel Naroff.
L'indicateur de la confiance était attendu avec impatience parce qu'il est l'un des premiers chiffres disponibles pour août, et devait confirmer ou infirmer la tendance à l'amélioration notée depuis plusieurs semaines.
Jeudi dernier encore, l'indice composite des principaux indicateurs économiques, censé préfigurer l'évolution de la conjoncture aux Etats-Unis dans les six à neuf prochains mois, avait affiché en juillet sa santé la meilleure en plus de deux ans, avec une hausse de 0,4%.
De plus, le sentiment des consommateurs est déterminant aux Etats-Unis car les dépenses des ménages assurent les deux-tiers de la croissance.
Et le consommateur a décidé d'être optimiste. "Le rebond bienvenu de la confiance ce mois-ci a été entièrement dû à un optimisme accru des consommateurs pour l'avenir", a estimé Lynn Franco, directrice des recherches sur les consommateurs au Conference Board.
Même si leur appréciation sur la situation actuelle demeure morose, les attentes des consommateurs pour les six prochains mois se sont nettement redressées en août, avec 22,5% prévoyant une amélioration de la situation économique contre 20% en juillet.
Témoin de la confiance dans leur propre avenir financier, le chiffre des ventes de logements neuf a atteint un niveau quasi-record en juillet à 1,165 million d'unité. C'est certes une baisse de 2,9% par rapport au record absolu de juin, mais le marché reste robuste.
La confiance commence aussi à toucher l'emploi, où 18% tablent sur un redressement à l'avenir contre 16,6% en juillet. C'est important car, selon Mme Franco, "la poursuite de cet optimisme dépendra de développements positifs sur le marché de l'emploi".
Le chômage touchait 6,2% de la population active en juillet, et il pose une inconnue majeure sur l'embellie économique.
"Les entreprises doivent se remettre à embaucher pour que cette reprise soit robuste et durable", relève M. Naroff.
Or, du côté des entreprises, la confiance semble aussi décidée à s'installer, comme en témoigne la bonne progression (+1%) des commandes de biens durables en juillet après 2,6% en juin.
La hausse de juillet s'explique par la bonne progression des commandes d'automobiles, qui ont bondi de 5,5% dans un contexte de guerre des prix féroce entre les constructeurs. L'augmentation est également liée à la hausse des commandes d'ordinateurs et produits informatiques (+1,9%) et de machines (+1,8%).
Dans la catégorie des biens d'équipement hors défense et hors aviation, un bon baromètre de la volonté des entreprises à investir et moderniser, les commandes ont augmenté de 0,4% en juillet après + 2,1% en juin.
"Nous allons avoir une croissance plutôt bonne des dépenses d'investissement au troisième trimestre", s'est félicité Peter Hooper.
Ce dynamisme est déterminant car ce sont les entreprises qui détiennent les clé de l'emploi, et les analystes s'accordent pour dire qu'il ne pourra y avoir de reprise des embauches sans reprise des investissements.
|
Signaler un abus |
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|