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J'ai été très surpris par la réponse du syndic à propos du vote concernant la fermeture de l'immeuble. En effet grâce à vos éclairements concernant l'art.26 (juillet 1965), j'ai bien compris que concernant la fermeture de l'immeuble on pourrait adopter la décision en 2éme lecture (pour m'expliquer rapidemnt). Mais voilà le syndic m'a fait remarquer que l'art.26-1 (SRU)n'a pas été modifiée et que c'est la double majorité (sans 2éme lecture)qui doit être appliquée. Il m'a ainsi fait douter sur l'application de l'article 35-I du 24 juillet 1994, qui en fait fait allusion au 26c). Qu'en pensez vous ? avez-vous déjà pris une telle décision ? Merci pour vos réponses.
La question est en effet à tiroirs, mais le jeu de piste est finalement simple :
La loi 94-624 du 21 juillet 1994 [21 juillet, et non 24], par son article 35-II, a introduit dans la loi de 1965 le dernier alinéa de l'article 26 de la dite loi de 1965, article qui est reproduit ci-dessous (j'ai souligné ce dernier alinéa dans cette reproduction).
Ce dernier alinéa de l’article 26, qui a permis la seconde lecture pour les décisions soumises à cet article, ne porte que sur les décisions visées au c) du premier alinéa dit article 26.
Il n’est donc pas applicable aux décisions relevant de l’article 26-1 de la loi de 1965 (lequel article 26-1 a été introduit dans la loi de 1965 par l’article 10 de la loi 85-1470 du 31 décembre 1985, tandis que l’article suivant 26-2 l’a été par l’article 11 de cette même loi 85-1470).
Citation :Article 26
Sont prises à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix les décisions concernant :
a) Les actes d'acquisition immobilière et les actes de disposition autres que ceux visés à l'article 25 d ;
b) La modification, ou éventuellement l'établissement, du règlement de copropriété dans la mesure où il concerne la jouissance, l'usage et l'administration des parties communes ;
c) Les travaux comportant transformation, addition ou amélioration, à l'exception de ceux visés aux e, g, h, i, j et m de l'article 25. L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles qu'elles résultent du règlement de copropriété.
Elle ne peut, sauf à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires, décider l'aliénation des parties communes dont la conservation est nécessaire au respect de la destination de l'immeuble.
A défaut d'avoir été approuvés dans les conditions de majorité prévues au premier alinéa du présent article, les travaux d'amélioration mentionnés au c ci-dessus qui ont recueilli l'approbation de la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix des copropriétaires présents ou représentés peuvent être décidés par une nouvelle assemblée générale, convoquée à cet effet, qui statue à cette dernière majorité.
En conséquence, pour 26-1 il n'y a pas seconde lecture selon le dernier alinéa de 26 : 26-1 dit clairement que l'AG prend sa décision à la double majorité qualifiée prévue au premier alinéa de l'article 26.
Bien évidemment, une résolution relevant de 26-1 peut être présentée à nouveau à une AG postérieure, toujours pour être prise sous la double majorité qualifiée de 26 premier alinéa.
Donc si j'ai bien compris (les textes et moi nous ne sommmes pas en bon terme!!!), le syndic avait raison ??? En tout cas merci pour ces infos car je débarque ....!!