|
Auteur |
Sujet |
|
|
clairus
Contributeur débutant
19 réponses |
Posté - 09 août 2003 : 19:46:19
|
J'ai acquis un local commercial en RDC avec un sous-sol communiquant par un escalier . Je compte tranformer ce local en habitation en demandant l'autorisation à la copropriété et en déposant un dossier de permis de construire à la mairie. Le sous-sol est une cave d'une hauteur de 2,12m dont l'entrée par le sous-sol de la copropriété a été condamnée.J'y accède donc directement par mon local et je compte donc l'aménager en studio de musique (pour usage privé). Ai-je le droit de le faire, et surtout dois-je en parler à la copropriété et à la mairie? Les travaux d'aménagement changeraient-ils la SHON ? A ce sujet, je ne connaît pas la SHON actuelle de l'immeuble ou du local. Où trouve t-on cette info ? Je ne l'ai pas trouvé dans le RC.
Merci d'avance pour vos conseils.
|
Signaler un abus
|
|
Elisabeth
Pilier de forums
1905 réponses |
Posté - 09 août 2003 : 23:29:57
|
Il n'est pas souhaitable de poser la même question dans deux rubriques différentes.
Vous risquez plutôt d'"énerver" ceux qui se dévouent pour faire les réponses !
Elisabeth |
Signaler un abus |
|
clairus
Contributeur débutant
19 réponses |
Posté - 10 août 2003 : 10:03:55
|
Il peut arriver de se tromper lors de la première connexion et de ne pas avoir mis la question dans le bon forum.
|
Signaler un abus |
|
clairus
Contributeur débutant
19 réponses |
Posté - 11 août 2003 : 13:47:05
|
Personne ne se "dévoue" à me répondre ? Aucune inspiration ?
|
Signaler un abus |
|
joseph toison
Pilier de forums
4897 réponses |
|
Raymond
Pilier de forums
678 réponses |
Posté - 19 août 2003 : 08:49:45
|
Je ne vois pas en quoi demander ce type d'autorisation est complexe, c'est même indispensable et très habituel.
1) préparer un dossier avec plans (pas nécessairement venant d'un architecte) pour présenter le projet au vote en AG. Eventuellement, prévoir la prise en charge par vous-même des frais inhérents au modificatif de copro, à faire par un géomètre. Vous pouvez même dès à présent missionner le géomètre pour préparer LE PROJET de modificatif à soumettre au vote lors de la même AG. Le géomètre sera en mesure de vous donner la SHON, éventuellement d'après les plans de la copro s'il constate visuellement que ces plans ne sont aps obsolètes (vous ne trouverez effectivement aucune notion de ces superficies dans le RC).
2) Après obtention de l'accord, déposez auprès de la mairie votre déclaration de travaux ou demande de PC (leur demander ce qui est nécessaire). Cette demande devra être accompagnée du PV d'AG autorisant les travaux.
3) Faites les travaux (si 1 et 2 aboutissent positivement).
|
Signaler un abus |
|
joseph toison
Pilier de forums
4897 réponses |
Posté - 19 août 2003 : 11:05:41
|
Raymond (et bien sûr Clairus),
L'opération est bel et bien complexe, tant pour ce qui est des autorisations administratives que - et surtout - pour ce qui est relatif à la copropriété car il y a changement d'affectation.
Pour vous en convaincre, lisez les deux articles, fort complets de UI dont j'ai mentionné les liens ci dessus.
J'en cite ci après en plein texte un extrait s'agissant de la copropriété ainsi que - en lettres italiques - le chapô général :
Citation : C'est un des aspects les plus complexes de l'immobilier, car au carrefour des réglementations de l'urbanisme, de la fiscalité, et du droit de la copropriété. Les considérations sont très différentes suivant que le changement d'affectation des locaux est envisagé par rapport à une location, par rapport à un lotissement ou une copropriété, ou par rapport au classement administratif et fiscal des locaux.
Citation : Le changement d'affectation demandé par un copropriétaire
Lorsque les locaux concernés dépendent d'un immeuble en copropriété, le changement d'affectation de locaux privatifs est complexe et paradoxal.
Le changement d'affectation s'apprécie par rapport à la description du lot telle qu'elle est donnée dans l'état descriptif de division, et/ou par rapport aux clauses d'usage des parties privatives et en particulier les interdictions d'usage ou d'activités. Pour cet aspect, on se reportera utilement à la fiche pratique lire le règlement de copropriété.
Ensuite, la clé du problème se trouve dans l'article 9 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, qui stipule majestueusement que " Chaque copropriétaire dispose des parties privatives comprises dans son lot ; il use et jouit librement des parties privatives et des parties communes sous la condition de ne porter atteinte ni aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l'immeuble ".
Et l'article 8 qui précède prévient : " Le règlement de copropriété ne peut imposer aucune restriction aux droits des copropriétaires en dehors de celles qui seraient justifiées par la destination de l'immeuble, telle qu'elle est définie aux actes, par ses caractères ou sa situation ".
Enfin, l'article 26 stipule que " L'assemblée générale ne peut, à quelque majorité que ce soit, imposer à un copropriétaire une modification à la destination de ses parties privatives ou aux modalités de leur jouissance, telles qu'elles résultent du règlement de copropriété ". Vaste programme…
Les implications sont les suivantes :
- la question essentielle est de savoir si le changement d'affectation du lot privatif porte atteinte ou non à la destination de l'immeuble ; or cette dernière n'est pas définie dans la législation autrement qu'incidemment par la formule de l'article 8 " telle qu'elle est définie aux actes, par ses caractères ou sa situation " ; elle se devine donc et a été précisée au fil du temps par la jurisprudence ; c'est un peu la " personnalité " de l'immeuble ou ensemble immobilier ; elle se déduit aussi de la destination de ses lots principaux ; enfin, elle se définit par les interdictions d'activités qui peuvent figurer au règlement de copropriété, sous réserve que celles-ci soient cohérentes avec le reste du règlement ;
- si le changement ne porte pas atteinte à cette " personnalité ", il peut y être procédé librement, sous réserve de l'autorisation administrative comme indiqué ci-dessous au paragraphe consacré à ce sujet, et nul ne peut s'en plaindre ;
- dans le cas contraire, le changement doit être autorisé à l'unanimité de tous les copropriétaires ; ce n'est pas écrit en toutes lettres, mais c'est établi par la jurisprudence.
Le principal problème, lorsque la destination de l'immeuble n'est pas franchement menacée, est que les syndics se retrouvent un peu seuls face aux demandes de changement d'affectation des locaux demandés par les copropriétaires, surtout lorsque ceux-ci les sollicitent pour signer les demandes de permis de construire ou d'autorisations administratives, les conseils syndicaux et les copropriétaires étant hostiles à de nombreux changements qu'ils n'ont pourtant pas le droit d'empêcher, et tentés d'abuser de leur possibilité de refus.
Si le syndic accepte, ils risque le désaveu de ses mandants ; s'il refuse, ou ce qui revient au même s'il se retranche derrière une non-autorisation de l'assemblée générale, il entraîne immanquablement la copropriété dans une procédure en abus de droit perdue d'avance, et a toutes chances de voir sa responsabilité mise en cause par le demandeur qui pourrait faire valoir le préjudice causé par un refus au mépris de ses droits les plus absolus ! sans compter que s'il n'a pas pris la précaution de consigner par écrit sa recommandation d'accepter la demande, sa responsabilité peut être mise en cause également par la copropriété pour manquement au devoir de conseil ! Rude fonction…
Il est à noter également qu'un changement d'affectation quel qu'il soit peut être considéré par le reste de la copropriété comme un motif de modifier la répartition des charges visées à l'alinéa 1er de l'article 10 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, à savoir celles " entraînées par les services collectifs et les éléments d'équipement commun " (et donc pas de celles " relatives à la conservation, à l'entretien et à l'administration des parties communes ") ; l'article 25f autorise l'assemblée à modifier la répartition " rendue nécessaire par un changement de l'usage d'une ou plusieurs parties privatives ", et ce à la majorité de tous les copropriétaires, et à défaut de décision prise en première lecture, à la majorité des copropriétaires présents et représentés en 2e lecture…
En cas de contestation d'une telle décision pour des motifs autres que de forme, les Tribunaux apprécient le caractère " nécessaire " d'une telle modification.
Enfin, en cas de changement de statut des locaux, le copropriétaire devra obtenir l'autorisation administrative de changement d'affectation comme indiqué ci-dessous au paragraphe consacré à ce sujet.
Par ailleurs, la SHON est complétement indépendante de la nature de l'affectation des locaux.
|
Signaler un abus |
|
thoveyrat
Pilier de forums
8410 réponses |
Posté - 19 août 2003 : 19:18:32
|
Si la cave n'est pas actuelement considérée comme de la SHON mais comme de la SHOB, son aménagement va en faire de la SHON...
|
Signaler un abus |
|
joseph toison
Pilier de forums
4897 réponses |
Posté - 19 août 2003 : 23:22:14
|
OK avec ce que dit Thov, sachant que Clairus parle d'un simple aménagement pour faire de la musique, pas pour habiter. Alors, on est en zone grise...
|
Signaler un abus |
|
MURIELLE
Nouveau Membre
1 réponse |
Posté - 11 oct. 2003 : 01:32:29
|
Bonjour,
je suis dans le même cas que clarius . je suis sur le point d'acquérir un lot en destination activité professionnelle mais je souhaite le modifier en habitation ce lot fait parti d'un programe de vente de mini loft le syndic étant le vendeur je ne pense pas avoir de problème avec la copropriété car tous les copriétaires construisent au moins en mixte Mon inquiètude vient de l'acceptation de la mairie et de la préfecture le délai d'acceptation est il important ,quels sont nos recours en cas de refus ,que puis -je exiger au vendeur avant de valider mon achat MERI POUR VOS REPONSES
murielle |
Signaler un abus |
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 11 oct. 2003 : 02:23:45
|
Murielle, Il suffit d'ajouter une clause suspensive dans le compromis de vente quant au changement de destination. Si le syndic/vendeur ne l'obtient pas, alors de toute facon la valeur du local ne sera plus du tout la meme.
Prados |
Signaler un abus |
|
honey
Nouveau Membre
1 réponse |
Posté - 16 nov. 2003 : 22:05:30
|
Bonjour,
je suis actuellement sur le point de faire l'acquisition d'un local commercial pour l'aménager en habitation quelles précautions prendre et démarches faire ??
Besoin d'aide
Sophie |
Signaler un abus |
|
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|