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Nouvel arrivant dans une copro, appartement acheté il y a 3 mois, je fais faire des travaux de rénovations qui seront terminés dans 2 semaines.
Je m'expose de manière pénible à la présence, à mon goût abusive, du syndic non professionnel qui habite la même résidence.
Les travaux de rénovation suivent leur cours, je ne suis évidemment pas sur place, c'est mon architecte qui suit le chantier régulièrement.
L'architecte me rapporte que ses sous-traitants sont régulièrement confrontés à la présence du syndic. Celui ci descend pour demander aux ouvriers d'arrêter leur travail pendant qu'il déjeune le midi (à cause du bruit lors de l'abattement de cloisons), en leur demandant pratiquement de vider les lieux parcequ'il souhaite effectuer une intervention dans une gaine technique etc..... Je passe une partie de mes journées au téléphone avec l'architecte, le syndic, pour calmer les esprits qui s'échauffent rapidement, à cause de l'attitude verbale désobligeant de ce monsieur et de son épouse (secrétaire évidemment).
Celui-ci m'avait demandé verbalement de profiter de ces travaux de rénovation pour effectuer une recherche de fuite dans une de mes gaines techniques pendant mes travaux de rénovation et changer un morceau de descente d'eau dans une autre. J'ai gentillement accepté.
Je précise que j'ai ouvert toutes les gaines techniques (en brique) de mon appartement dans le but de les refermer de manière à pouvoir les ouvrir facilement sans qu'elles soient cassées de nouveau à la masse. J'ai fait ceci à titre préventif car des voisins locataires m'ont averti de ses interventions sans préavis (vas y que je sonne à 8h00 du matin accompagné d'un ouvrier pour casser à la masse une gaine technique dans un appart pour rechercher une fuite). Selon le règlement de copro. en vigueur on ne peut s'opposer à ces interventions.
Le syndic est intervenu, pratiquement sans préavis autre que sa demande verbale d'il y a 2 mois, profitant de la présence d'ouvriers dans l'appart pour pousser la porte, entrer, marcher sur le carrelage fraichement posé du matin par mes carreleurs, qui ont pris la poudre d'escampète car ce monsieur a été agressif avec eux, en leur demandant de libérer le passage pour son intervention et en les menacant de couper l'eau de manière à ce qu'ils ne puissent pas bosser.
Il est évident que j'ai demander à mon architecte d'instruire ses ouvriers de ne plus laisser entrer ce monsieur, sous quelque prétexte que ce soit, mais n'étant pas sur place...... j'ai du mal à controller ce qu'il se passe. Certains ouvriers ont même pensé que ce monsieur faisait partie de ma famille, tellement il s'y prend bien pour imposer sa présence et ses requêtes abusives.
Avec ses bêtises, le chantier a pris un jour de retard, je n'ai pas pu controller la situation, n'étant pas sur place.
À vouloir être gentil et conciliant avec ce syndic, je n'ai rien gagné, au contraire, alors c'est terminé, plus aucune concession, pas une miette...
Visiblement, votre syndic abuse de son pouvoir. Il n'a aucun droit de pénétrer chez vous sans votre autorisation et ne peux poser lui-même les conditions de réalisation des travaux qui sont du ressort de l'AG, en particulier en ce qui concerne les horaires de travail. Faute d'avoir abordé le sujet en AG, les nuisances sonores éventuelles s'inscrivent dans le cadre de la loi. Menacez votre syndic par une lettre RAR en précisant que vous envisagez un dédommagement pour les dégats du carrelage (vous avez les ouvriers comme témoin), peut-être se calmera-t-il.
Merci de votre soutien Bernard. Comme vous avez pu le voir j'ai posté différents sujets sur ce forum cette semaine. Je crois qu'ils démontrent tous que j'ai à faire à un sacré enquiquineur.
On ne va pas s'empêcher de vivre pour autant.
Aujourd'hui il est descendu, resté au pas de la porte de l'appart cette fois-ci (selon mes directives de ne pas pénétrer) et a aborder les ouvriers présents, il y atoujours quelque chose, ils auraient mal garé leur camionnette....
Je lui ai pourtant fermement dit de ne pas aborder les ouvriers (au risque de les empêcher de bosser, ce gars là parle pendant des heures du détail d'une poussière)... et de m'appeller, en prétextant qu'en tant que coproprio je dois rester son seul interlocuteur.... il m'a appellé pour me faire part de cela, mais auparavant, il a tout de même fallu qu'il aille les voir et qu'il "leur prenne la tête" (dixit les ouvriers présents). J'ai réitéré mes instructions, prochaine intervention de ce genre, Lettre RAR ferme.
Vous décrivez les manifestations d'une psycho-pathologie bien connue. Il s'agit le plus souvent d'un président de conseil syndical mais rien ne s'oppose à ce qu'il s'agisse d'un syndic bénévole.
On ne connaît aucun remède à cette maladie, sauf la disparition de l'intéressé (j'entends par là son déménagement, bien entendu).
Vous ne trouverez le repos qu'avec un professionnel inactif !
Tâtez le terrain auprès d'autres copropriétaires : si vous n'êtes pas le seul à être incommodé par ce personnage, à la prochaine assemblée, faites le remplacer un syndic professionnel et tenez le à l'écart du conseil syndical. Prenez le temps d'examiner les comptes : il doit s'autoriser un certain nombre de choses contestables.