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 achat d'une maison occupée par locataire sans bail
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nounou
Contributeur senior

58 réponses

Posté - 18 mai 2004 :  16:05:11  Voir le profil
Nous envisageons très sérieusement d'acheter une maison pour l'habiter. Or cette maison est occupée par une locataire sans bail (et coriace) qui a bénéficié pendant de longues années de la générosité de la propriétaire d'alors, une dame décédée il y a maintenant 2 ans. Elle reste sourde aux différentes sollicitations adressées par les héritiers (représentés par leur notaire)qui pour compliquer le tout, sont soigneusement éparpillés sur tout l'hexagone. Cependant, le coup de coeur que nous avons eu pour cette maison (situation, vielles pierres, terrain, superficie semblant correspondre etc etc...), son prix d'achat extrèmement attractif et la rareté de ce type de bien, nous poussent à vouloir signer un compromis le plus rapidement possible afin de bloquer l'affaire. Notre inquiétude ne porte pas sur le bien en lui-même mais bien sur son occupante .
La locataire ne répond pas aux demandes de visites qui lui ont été adressées en lettre simple et en LRAR par le notaire chargé de la succession.
1) Ce motif peut-il être invoqué par les propriétaires actuels pour résilier le bail (ce qui nous simplifierait grandement les choses et nous donnerait une chance de rentrer dans cette maison plus vite en l'achetant vide)? Dans l'affirmative, comment doivent ils procéder et combien de temps cela va t'il prendre?
2) Les propriétaires n'ayant aucune idée ni preuve du début de ce bail verbal, doit on nécessairement attendre juin 2006 ou 2007 pour espérer rentrer dans cette maison? ou bien, le congé pour reprise afin d'y habiter que nous devons lui adresser dès que nous serons propriétaires suffit il pour qu'elle soit obligée d'avoir quitté les lieux six mois après sa réception? Autrement dit, si l'acte est signé fin juillet, que peut il se passer après, au mieux et au pire?Que dit la jurisprudence?
3)Le notaire a t'il le pouvoir d'obtenir du service des impôts la date à laquelle cette locataire a réglé sa première taxe d'habitation à cette adresse, ce qui pourrait servir de base et de date de début de bail...et si oui, est ce que cet élément peut être retenu légalement?
4)Dans le pire des cas, et vous comprendrez pourquoi cette locataire n'envisage pas pour l'instant de quitter ces lieux au cadre de rêve, peut on en s'adressant au tribunal, espérer obtenir une augmentation substantielle du loyer en vertu d'une sous-évaluation manifeste? J'en reviens à la générosité de l'ancienne propriétaire : en effet cette locataire paye actuellement 70 euros par mois pour un logement qui peut sans difficulté en justifier 550 .
Merci pour votre aide et vos suggestions


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Maryne
Pilier de forums

1985 réponses

Posté - 18 mai 2004 :  20:40:42  Voir le profil
Il y a un renseignement important que vous avez omis : l'âge, non pas du capitaine mais de la locataire, car si elle est âgée... tintin pour l'expulser, où alors il faudra lui trouver un logement dans les mêmes conditions... autant chercher une aiguille dans une meule de foin.
C'est en effet au notaire qu'il incombe de rechercher le début de la location de ce bail oral.
Il y aurait un moyen de la prendre en défaut : exiger qu'elle produise une attestation d'assurance pour les risques locatifs, car si elle n'en a pas c'est un motif de résiliation de bail.
Si elle ne veut rien entendre, le recours sera encore une fois le tribunal d'instance dont dépend la maison, je doute qu'elle accepte de se rendre à une audience de conciliation.
Encore que, je ne sais pas ce que cela donnera car elle semble dans ses droits, la seule chose que vous puissiez obtenir c'est la signature d'un bail écrit et partant de là pouvoir enfin lui adresser un congé pour reprise.

Maryne
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nounou
Contributeur senior

58 réponses

Posté - 18 mai 2004 :  20:57:54  Voir le profil
est elle tenue d'accepter un bail écrit? le problème est qu'un bail écrit nous engage pour au moins trois ans de location, notre objectif étant d'investir cette maison le plus rapidement possible pour y faire les travaux et l'habiter.
une précision sur l'âge de la locataire : environ 45 ans.
Avez vous la réponse aux autres questions ?
Merci pour le tuyau concernant l'assurance
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Vincz
Pilier de forums

407 réponses

Posté - 18 mai 2004 :  21:07:26  Voir le profil
Bonjour,

Le locataire ne peut s'opposer à l'établissement d'un bail écrit, en vertu de l'article 3 de la loi de 1989:

Citation :
Article 3
Modifié par Loi 94-624 1994-07-21 art. 10, art. 11 JORF 24 juillet 1994.


Le contrat de location est établi par écrit. Il doit préciser :

- le nom ou la dénomination du bailleur et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire ;

- la date de prise d'effet et la durée ;

- la consistance et la destination de la chose louée ;

- la désignation des locaux et équipements d'usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, le cas échéant, l'énumération des parties, équipements et accessoires de l'immeuble qui font l'objet d'un usage commun ;

- le montant du loyer, ses modalités de paiement ainsi que ses règles de révision éventuelle ;

- le montant du dépôt de garantie, si celui-ci est prévu.

Un état des lieux, établi contradictoirement par les parties lors de la remise et de la restitution des clés ou, à défaut, par huissier de justice, à l'initiative de la partie la plus diligente et à frais partagés par moitié, est joint au contrat. Lorsque l'état des lieux doit être établi par huissier de justice, les parties en sont avisées par lui au moins sept jours à l'avance par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. A défaut d'état des lieux, la présomption établie par l'article 1731 du code civil ne peut être invoquée par celle des parties qui a fait obstacle à l'établissement de l'état des lieux.

Pendant le premier mois de la période de chauffe, le locataire peut demander que l'état des lieux soit complété par l'état des éléments de chauffage.

Lorsque la détermination du montant du loyer est subordonnée à la présentation par le bailleur de références aux loyers habituellement pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions prévues à l'article 19, ces références sont jointes au contrat ainsi que les termes dudit article.

Lorsque l'immeuble est soumis au statut de la copropriété, le copropriétaire bailleur est tenu de communiquer au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes et précisant la quote-part afférente au lot loué dans chacune des catégories de charges.

Le bailleur ne peut pas se prévaloir de la violation des dispositions du présent article.

Chaque partie peut exiger, à tout moment, de l'autre partie, l'établissement d'un contrat conforme aux dispositions du présent article. En cas de mutation à titre gratuit ou onéreux des locaux, le nouveau bailleur est tenu de notifier au locataire son nom ou sa dénomination et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire.


Cordialement,

Vincz
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Maryne
Pilier de forums

1985 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  09:28:38  Voir le profil
Oui, hélas cela vous engage pour 3 ans mais c'est mieux que rien, espérons quand même pour vous que le notaire pourra retrouver l'origine du bail.
Quant à son âge, elle n'a aucune priorité de maintien dans les lieux, tout n'est pas perdu, courage.

Maryne
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nounou
Contributeur senior

58 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  10:19:40  Voir le profil
Est on en droit d'exiger (et la locataire est elle tenue d'accepter) un bail écrit mais dont la durée serait limitée à un an afin de reprise pour y habiter?
Que pensez vous de la légitimité d'une requête pour réévaluation du loyer? A t-on des chances d'obtenir gain de cause? Auquel cas, cette locataire serait peut-être moins attachée à cette maison!
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MABO
Contributeur actif

36 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  10:57:54  Voir le profil
Les parties peuvent conclure un bail d'une durée minimum d'un an. La conclusion d'un tel bail doit dans le cas présent répondre à la condition : événement justifiant la reprise du local.

En cours de bail, une révision du montant du loyer n'est possible que si une clause du contrat le prévoit. L'augmentation du loyer se fait alors en fonction de ce qui a été prévu contractuellement. Cette révision intervient chaque année à date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat.

A défaut d'une telle clause, aucune augmentation n'est possible en cours de bail. Le bailleur doit alors attendre le renouvellement du bail, mais il faut en outre que le loyer actuel soit sous-évalué.

MLB
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Maryne
Pilier de forums

1985 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  11:01:39  Voir le profil
En cas de loyer manifestement sous-évalué, vous serez obligé de faire une requête devant le tribunal d'instance car je me doute que la locataire ne va pas accepter un arrangement amiable ! Ca ne change rien puisque vous devrez attendre le renouvellement du bail date que vous ne connaissez pas...
Citation :

Lors du renouvellement du bail, le prix du loyer peut être augmenté si le montant est manifestement sous évalué. Le bailleur doit en faire la proposition au locataire au moins six mois avant la fin du contrat et cette augmentation doit être acceptée par le locataire. Les modalités de l'offre doivent répondre à des conditions de forme et de fond très précises.
* si le locataire ne donne pas son accord écrit au bailleur, ou simplement garde le silence, il appartient à ce dernier de saisir la commission départementale de conciliation (CDC) quatre mois avant le terme du contrat. Cette commission est composée de représentants de bailleurs et de locataires.

Le bailleur et le locataire en désaccord seront convoqués et tenteront avec la commission de déterminer la valeur du nouveau loyer. Si cette tentative échoue, le juge d'instance sera saisi et il lui appartiendra de fixer le nouveau loyer. A défaut de saisine, le contrat sera reconduit aux conditions antérieures du loyer éventuellement révisé.







Maryne
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nounou
Contributeur senior

58 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  11:41:08  Voir le profil
A priori, selon l'article 11 de la loi du 6 juillet 1989, l'une ou l'autre des parties peut exiger un bail écrit(à tout moment?), ce que nous ne manquerons certainement pas de faire si la loi nous autorise à imposer à la locataire un bail de 1 an moyennant justification d'une reprise pour raison familiale. Si c'est faisable, nous ferons alors une requête pour réajustement du loyer sur les prix pratiqués pour le même type de logement. Est-ce que tout ça relève de l'utopie ou cela vous semble t-il "jouable"? Qu'en pensez vous?
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joseph toison
Pilier de forums

4897 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  14:09:18  Voir le profil
Attention, Nounou, ne mélangez pas tout :

L'exigence par l'une des parties d'un bail écrit au moment de son choix ne relève pas de l'article 11 mais de l'article 3, article que Vincz vous a donné plus haut.

Le bail d'une année de l'article 11 ne peut se faire qu'à l'origine du bail avec un locataire donné (lisez soigneusement le texte de l’article 11 via le lien ci dessous sur l'ensemble de la loi de 1989). Oubliez donc cette piste dans votre cas.

La réévaluation du loyer ne se fait que au terme de chacune des périodes du bail, et ce selon les disposition du c) de l'article 17 (voir aussi 18 et 19 si vous enclenchez 17 c).

Le congé pour reprendre (article 15) ne s'exerce également que pour la fin de chacune des termes, ceci en application de l'article 10.



¤ Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 sur les baux d’habitations non meublées (texte complet via le Guide Juridique du site : http://www.universimmo.com/accueil/unijur010.asp )
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nounou
Contributeur senior

58 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  14:48:01  Voir le profil
c'est vrai que je suis maintenant dans la plus grande confusion, j'espérais tellement une solution miracle! L'idéal en fait serait d'arriver à déterminer de façon certaine sa date d'entrée dans les lieux. Cela fait au moins 21 ans (un de ses voisins me l'a confirmé aujourd'hui).
Si quelqu'un peut me conseiller sur les démarches à entreprendre et surtout dans quel ordre, je suis toute ouie car je ne sais plus par quel bout prendre les choses. Mais une des clé est indiscutablement la détermination de cette fichue date d'entrée dans la maison!!!!!! Je rencontre le notaire chargé de la succession ce soir et j'espère avoir des éléments nouveaux.
Par contre, savez vous si les refus ou la sourde oreille de la locataire concernant les vivites peuvent être un motif de résiliation de bail ? Les héririers pourraient alors s'en charger et nous achèterions la maison vide... On peut toujours rêver!
Encore merci.
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Maryne
Pilier de forums

1985 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  15:35:57  Voir le profil
Essayons de résumer :

Vous voulez acheter cette maison, le propriétaire a conclu un bail verbal avec la locataire en place, il souhaite donc vous la vendre occupée, s'il vous la vend libre de toute occupation, la locataire est prioritaire sur vous à l'achat.

Le refus de vous laissez visiter n'est pas un motif de résiliation du bail.

Il convient absolument de retrouver le point de départ de ce bail oral afin de pouvoir donner ensuite un congé pour reprise, six mois minimum avant échéance dudit bail...
Si ce n'est pas possible, il faudra contraindre la locataire à signer un bail écrit à l'échéance duquel vous pourrez donner congé.

Le bail d'un an pour reprise ne peut s'appliquer à votre cas étant donné que la locataire bénéficiait auparavant d'un bail de 3 ans reconductible.

Donc il vous faudra beaucoup de patience pour pouvoir y habiter.



Maryne
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nounou
Contributeur senior

58 réponses

Posté - 19 mai 2004 :  16:12:00  Voir le profil
Je croyais que faire visiter la maison faisait partie des obligations du locataire au même titre que les autres et que leur non-respect pouvait donner lieu à résiliation du bail, je faisais donc totalement fausse route.
A force de vouloir éviter les abus de la part des propriétaires (j'imagine), la loi a apparemment renforcé les droits des locataires de telle sorte qu'ils peuvent se permettre désormais presque tout sans être inquiétés outre mesure!!!! Quant aux obligations des locataires, quoi faire s'ils ne les respectent pas?
Ma réaction peut sembler excessive mais nous sortons d'une histoire de maison inextricable qui a duré deux ans et qui nous a "usés", et de ne pas entrevoir de solution satisfaisante pour celle ci alors que tout semblait bien parti me désespère.
Merci pour toutes vos mises au point!
Et maintenant que nous sommes bien" briefés", si nous devons avoir des surprises, elles ne pourront être que bonnes...J'espère...
Je vous tiens informés si j'ai de nouveaux éléments.
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