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gijoe
Contributeur senior
92 réponses |
Posté - 14 juin 2004 : 12:55:31
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Bonjour,
Un des copropriétaires a fait installé une climatisation réversible dans son appartement. Le module de condensation est installé sur le balcon et est visible depuis l'extérieur de l'immeuble. De plus cet appareil générera un bruit, certes faible (42dB) mais audible pour les voisins immédiats.
Or le copropriétaire n'a pas demandé d'autorisation aux autres copropriétaires pour faire ces travaux. Il est spécifié de plus dans le réglement de copropriété qu'il ne faut pas modifier l'apparence des façades sauf si l'on veut fixer un store-banne de la couleur choisie par les copropriétaires.
Quelle est la procédure à suivre dans ce genre de cas ? Merci pour vos retours d'expériences.
Jean-Yves
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tagore
Contributeur senior
94 réponses |
Posté - 14 juin 2004 : 12:57:31
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bonjour,
sujet déjà débattu sur UI VOIR FORUMS POSE CLIMATISEUR
mp |
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gijoe
Contributeur senior
92 réponses |
Posté - 14 juin 2004 : 13:07:36
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Bonjour Tagore,
Effectivement j'avais lu votre post sur le forum en date du 24 mai 2004 (http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=12547), mais il ne repondait pas à mon problème.
Ma question n'était pas : est-ce possible d'installer un climatiseur, mais que doit-on faire pour obliger le copropriétaire qui a déjà fait les travaux à enlever son climatiseur car il a engagé les travaux sans l'autorisation des copropriétaires.
Jean-Yves |
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tagore
Contributeur senior
94 réponses |
Posté - 14 juin 2004 : 16:50:08
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le risque est de devoir l enlever
mp |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 14 juin 2004 : 18:15:23
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Dans un premier temps, LRAR adressé par le syndic lui rappelant les règles de la copropriété avec demande d'enlèvement de l'installation non réglementaire, car non autorisée.
Pas trop d'illusions tout de même ..., quant au résultat de ce courrier
S'il l'enlève immédiatement, c'est bien, sinon !!!
Faire préciser dans le courrier, mais c'est le boulot du syndic, que cette installation nécessitait une autorisation de l'AG du syndicat de copropriétaires.
Christophe |
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gijoe
Contributeur senior
92 réponses |
Posté - 14 juin 2004 : 18:22:28
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Merci pour la réponse christophe,
En fait je me demandais ce qui se passerait après la LRAR envoyée par le syndic, car à mon avis celui qui a payé 7700 euro (et oui vous ne revez pas, ce ne sont pas des francs !) ne va pas renoncer si facilement à son petit bijou....
Jean-Yves |
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zjuto
Pilier de forums
301 réponses |
Posté - 15 juin 2004 : 12:03:35
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Progressivité et enchaînement logique
Celui qui commet l'infraction vous causant la dépréciation de votre bien fait le pari de votre inaction, et a préféré une mise en place en façade moins coûteuse qu'une mise en place en toiture.
Il convient à l'inverse de faire preuve de détermination en empruntant les étapes suivantes :
1) Lettre simple demandant le retrait de l'élément non autorisé.
2) Lettre de mise en demeure en RAR rappelant la date de la lettre simple et menaçant d'établir un constat d'huissier aux frais du contrevenant.
3) Constat d'huissier et envoi de celui-ci par voie de mise en demeure en RAR qui rappelera les deux étapes précédentes, et l'imputation des frais de constat et de mise en demeure sur le compte du contrevenant.
4) Sommation interpellative par voie d'huissier d'avoir à restituer à l'immeuble son état d'origine. Information par voie de LRAR que les frais de sommation interpellative sont à la charge du contrevenant.
5) Le dossier constitué par les étapes 1 à 4 permet d'intenter une action en référé ( qui ne nécessite pas de décision d'assemblée générale), au fins d'obtention d'une condamnation sous astreinte journalière d'avoir à enlever les éléments litigieux.
L'aboutissement logique est que le goujat au climatiseur consultera son avocat qui lui conseillera de faire une demande régulière auprès de l'assemblée générale des copropriétaires. L'assemblée autorisera ledit goujat à faire une installation discrète en toiture, sous réserve de prise en charge de tous les frais générés par l'incident.
Attention. Si vous ratez une marche dans la progression, vous ratez tout.
Cordialement.
zjuto |
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gijoe
Contributeur senior
92 réponses |
Posté - 15 juin 2004 : 12:38:49
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Merci zjuto pour la description de la procédure à suivre. C'est exactement ce qu'il me fallait.
Cordialement
Jean-Yves |
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tagore
Contributeur senior
94 réponses |
Posté - 15 juin 2004 : 13:04:27
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bonjour gijoe,
je tiens a votre disposition un projet de charte climatiseur à soumettre à la prochaine AGO
mp |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 15 juin 2004 : 16:02:10
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Zjuto,
La démarche indiquée est parfaite.
Seul bémol, vous indiquez Citation : L'assemblée autorisera ledit goujat à faire une installation discrète en toiture, sous réserve de prise en charge de tous les frais générés par l'incident
Or, tout en sachant fort bien que TOUT est réalisable techniquement, je vois mal comment raccorder une ou plusieurs unités intérieures de clim à une ou plusieurs unités exctérieures "en toiture" lorsque le logement n'est pas situé au dernier étage.
La distance entre ces éléments, intérieurs et extérieurs, est malgré tout limitée.
Je pense que malheureusement toutes les copro vont se trouver confrontées à des demandes d'installation d'unitées extérieures de clim sur des balcons.
Et que dire lorsque l'on constate les clim vendues en promo en supermarchés, qui seront installées par des non-professionnels et qui ont des caractéristiques bas de gamme, en particulier un nombre de décibels largement plus importants que les climatiseurs de coût supérieur.
Christophe |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 15 juin 2004 : 20:22:49
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Tribunalcorrectionnel,
je vous cite :Citation : Avant de traiter les gens de goujat et d'emettre des propos si négatifs
Vous me paraissez avoir une lecture bien particulière des propos qui ne sont pas vôtres.
Mais il est vrai que votre pseudo doit vous l'autoriser ?
Et surtout quelques difficultés de compréhension.
Christophe |
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tagore
Contributeur senior
94 réponses |
Posté - 15 juin 2004 : 20:46:47
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message à quelboulot bonne raction vu le sujet de olus propostion de service en private
mp |
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DU31
Pilier de forums
1284 réponses |
Posté - 16 juin 2004 : 03:33:02
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Citation : Initialement entré par gijoe
Bonjour Tagore,
Effectivement j'avais lu votre post sur le forum en date du 24 mai 2004 (http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=12547), mais il ne repondait pas à mon problème.
Ma question n'était pas : est-ce possible d'installer un climatiseur, mais que doit-on faire pour obliger le copropriétaire qui a déjà fait les travaux à enlever son climatiseur car il a engagé les travaux sans l'autorisation des copropriétaires.
Jean-Yves
Bonjour Jean-Yves,
Sympa Zjuto, syndic qui donne des renseignements sur la conduite d'un syndic. Jean-Yves est copropriétaire : différence !!
Jean-Yves, vous n'avez à faire aucune démarche personnelle à faire à l'encontre du copropriétaire "climatisé". En plus de vous demander un temps fou, ça vous coûterait très cher ; alors que vous payez un mandataire qu'est le syndic pour faire ce travail qui lui incombe. C'est le boulot du syndic !! Et votre conseil syndical il a besoin de lunettes ??
Citation : Article 18 Modifié par Loi 2000-1208 2000-12-13 art. 75 II, art. 77 I et art. 78 JORF 14 décembre 2000.
Indépendamment des pouvoirs qui lui sont conférés par d'autres dispositions de la présente loi ou par une délibération spéciale de l'assemblée générale, le syndic est chargé, dans les conditions qui seront éventuellement définies par le décret prévu à l'article 47 ci-dessous :
- d'assurer l'exécution des dispositions du règlement de copropriété et des délibérations de l'assemblée générale ;
- d'administrer l'immeuble, de pourvoir à sa conservation, à sa garde et à son entretien et, en cas d'urgence, de faire procéder de sa propre initiative à l'exécution de tous travaux nécessaires à la sauvegarde de celui-ci ;
- d'établir et de tenir à jour un carnet d'entretien de l'immeuble conformément à un contenu défini par décret ;
- d'établir le budget prévisionnel, les comptes du syndicat et leurs annexes, de les soumettre au vote de l'assemblée générale et de tenir pour chaque syndicat une comptabilité séparée qui fait apparaître la position de chaque copropriétaire à l'égard du syndicat ;
- de soumettre, lors de sa première désignation et au moins tous les trois ans, au vote de l'assemblée générale la décision de constituer des provisions spéciales en vue de faire face aux travaux d'entretien ou de conservation des parties communes et des éléments d'équipement commun, susceptibles d'être nécessaires dans les trois années à échoir et non encore décidés par l'assemblée générale. Cette décision est prise à la majorité mentionnée à l'article 25 de la présente loi ;
- d'ouvrir un compte bancaire ou postal séparé au nom du syndicat sur lequel sont versées sans délai toutes les sommes ou valeurs reçues au nom ou pour le compte du syndicat. L'assemblée générale peut en décider autrement à la majorité de l'article 25 et, le cas échéant, de l'article 25-1 lorsque l'immeuble est administré par un syndic soumis aux dispositions de la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce ou par un syndic dont l'activité est soumise à une réglementation professionnelle organisant le maniement des fonds du syndicat. La méconnaissance par le syndic de cette obligation emporte la nullité de plein droit de son mandat à l'expiration du délai de trois mois suivant sa désignation. Toutefois, les actes qu'il aurait passés avec des tiers de bonne foi demeurent valables.
- de représenter le syndicat dans tous les actes civils et en justice dans les cas visés aux articles 15 et 16 ci-dessus, ainsi que pour la publication de l'état descriptif de division du règlement de copropriété ou des modifications apportées à ces actes, sans que soit nécessaire l'intervention de chaque copropriétaire à l'acte ou à la réquisition de publication .
Seul responsable de sa gestion, il ne peut se faire substituer. L'assemblée générale peut seule autoriser, à la majorité prévue par l'article 25, une délégation de pouvoir à une fin déterminée.
En cas d'empêchement du syndic pour quelque cause que ce soit ou en cas de carence de sa part à exercer les droits et actions du syndicat et à défaut de stipulation du règlement de copropriété, un administrateur provisoire peut être désigné par décision de justice.
Vous dites au conseil syndical qu'il se secoue un peu et qu'il intervienne immédiatement auprès du syndic pour faire retirer cette verrue installée sans autorisation du Syndicat à telle date si vous la connaissez.
Si personne ne bouge, LR-AR au syndic en lui rappellant les faits ci-dessus ainsi que votre intervention auprès du CS. N'hésitez pas à en informer vos voisins.
Tenez-nous au courant. A bientôt.....
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gijoe
Contributeur senior
92 réponses |
Posté - 16 juin 2004 : 08:40:44
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DU31,
Justement il se trouve que je siège au conseil syndical. Je me renseigne un petit peu car je ne connais pas la procédure à suivre dans ce cas, c'est la première fois que je suis copropriétaire.
Un petit point tout de même : même si je ne faisais pas partie du conseil syndical, j'aurais le droit d'agir au nom de la copropriété dans ce cas d'après ce que j'ai pu lire sur le site de l'UNARC.
Il se trouve que ce fait est très récent et le syndic n'a encore rien fait, bien que je les soupçonne d'avoir été au courant plus tôt des travaux. Je compte bien qu'il entreprenne les actions necessaires qui sont comme vous le dites de son ressort !
Jean-Yves |
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DU31
Pilier de forums
1284 réponses |
Posté - 16 juin 2004 : 20:41:25
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Gijoe,
Le CS a un rôle prépondérant et responsable. Demandez au Pdt du CS de faire pression immédiatement auprès du syndic en lui disant que s'il ne régularisait pas de suite pour respecter le RdC, vous informerai le Syndicat de son inertie et Oust !! Il faut que le Pdt du CS et les conseillers fixe rendez-vous au syndic pour qu'il se rende sur place et établir constat tous ensemble. Soyez ferme et surtout ne faites rien en votre nom propre ; ça se retournerait ensuite contre vous.
A bientôt......
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zjuto
Pilier de forums
301 réponses |
Posté - 17 juin 2004 : 11:25:42
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D'accord avec DU31.
Oui, bien sûr, c'est le syndic qui doit mettre en oeuvre la procédure, sous le contrôle du conseil syndical.
Cordialement.
zjuto |
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gijoe
Contributeur senior
92 réponses |
Posté - 17 juin 2004 : 11:32:18
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zjuto, DU31,
Effectivement le syndic a lancé la procédure.
Cela démarre comme le précisait zjuto par l'envoi d'une lettre simple notifiant qu'aucune demande n'avait été formulée et demandant l'enlèvement du condenseur sur le balcon.
A propos de l'idée de zjuto d'installer l'appareil en toiture, cela n'est possible que si : - le toit de la résidence est une terrasse (et non en pente) - que des canalisations ont été prévues lors de la construction
Dans notre cas, cela va se régler à mon avis de la façon suivante : lorsqu'une demande aura été formulée dans les règles par le propriétaire, si l'autorisation est votée (à la majorité absolue des copropriétaires), cela ne sera fait que sous réserve que l'appareil ne soit pas visible et que le bruit généré ne gène pas les voisins immédiats.
Jean-Yves |
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miko748
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 17 juin 2004 : 11:40:41
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Je me trouve devant le même problème, mais plusieurs années plus tard... et le climatiseur tourne toujours.
Cela se passe dans la cour d'un très bel immeuble de 1907, au 6e étage - le seul étage avec balcons. Le voisin possède un appartement "côté rue" (avec balcons) prolongé par un appartement "côté cour" (à côté du mien). Il a donc installé son climatiseur sur son balcon côté cour (à environ 3 mètres de mon balcon), en perçant un trou dans le mur extérieur et en fixant environ 4 mètres de tuyaux noirs le long du mur. Pendant 1 an, l'eau coulait le long de la façade (et tombait sur la marquise de l'entrée puis sur le sol au niveau de ... ma cave, non-vitrée). Aucun autre voisin n'a réagi ("oh, je croyais que quelqu'un arrosait ses plantes..."). J'avais d'abord essayé la manière douce avec le voisin, puis LAR. Ensuite j'ai évoqué le problème à l'AG de 1999 : le PV dit "Le syndic contactera ce dernier". Seul résultat : l'eau ne coulait plus (le voisin s'est branché sur la descente d'eau). Le bruit très fort continuant, j'ai fait porter la question à l'ordre du jour de l'AG en 2000. Dans mon cas, le syndic a prétendu qu'il s'agissait d'un conflit entre le voisin et moi - pas d'un problème de copropriété. Le voisin a "confirmé qu'il allait prendre les dispositions" pour ne plus provoquer "de nuisances sonores". A l'AG de l'année dernière, j'ai fait porté à l'ordre du jour un vote sur la défiguration du mur extérieur et l'absence d'autorisation pour cette installation. Le syndic a fait un discours pour me convaincre de laisser tomber, et n'a pas mis la question au vote... pas de vote, donc. Le voisin a parlé de "vendetta" contre lui, parce qu'il avait fait régler son système et maintenant une nouvelle "attaque"... Le niveau sonore s'est effectivement amélioré mais reste gênant. Le flot d'air arrive d'ailleurs directement sur mon balcon. Membre du Conseil Syndical, comme ce voisin, j'ai alors proposé de revoir la question lors de la première réunion du CS. Il a donné son accord, tout sourire - puis n'a assisté à aucune réunion toute l'année. Quant aux autres membres du CS et les autres copropriétaires - quelques-uns mumurent que c'est "un scandal", "il n'a aucun respect" etc., mais n'étant pas gênés, personne ne bouge et ne bougera certainement pas. Quant au syndic, on avait pour gestionnaire L'Homme Invisible depuis juin 2003, qui vient d'être licencié par sa société. Bien que Président du Conseil Syndical cette année, je me trouve donc encore et toujours devant ce dilemme, qui devient maintenant encore plus complexe : A l'AG de l'année dernière, le voisin a parlé d'un "devis" qu'il avait depuis 10 ans. Il est donc possible qu'il ait installé le climatiseur il y a 10 ans - je m'en suis aperçu en 1995 seulement. Si j'ai bien compris les textes de loi sur le Web, sans action du syndicat pendant 10 ans, il peut garder son installation illicite... (si quelqu'un a des renseignements sur ce point, ce serait très apprécié !)
Donc, GIJOE, ne faites pas comme moi - agissez plus vite ! Les conseils de ZJUTO me paraissent excellents.
Quant à mon cas - que faire ? Merci d'avance pour tous vos bons conseils (ZJUTO ?). |
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zjuto
Pilier de forums
301 réponses |
Posté - 17 juin 2004 : 11:52:18
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A gijoe : toutes les solutions techniques sont possibles ( sur une toiture en pente, on créera un platelage ou on intégrera une partie des organes techniques dans les combles avec des amortisseurs de vibration dits "silentblocs").
A miko748 : le trouble se poursuit, il n'y a pas à mon sens d'extinction de la possiblité d'action. Quelle que soit la date de démarrage du trouble, la procédure est la même.
Cordialement.
zjuto |
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DU31
Pilier de forums
1284 réponses |
Posté - 17 juin 2004 : 15:45:14
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Citation : Initialement entré par miko748
Quant aux autres membres du CS et les autres copropriétaires - quelques-uns mumurent que c'est "un scandal", "il n'a aucun respect" etc., mais n'étant pas gênés, personne ne bouge et ne bougera certainement pas. Quant au syndic, on avait pour gestionnaire L'Homme Invisible depuis juin 2003, qui vient d'être licencié par sa société. Bien que Président du Conseil Syndical cette année, je me trouve donc encore et toujours devant ce dilemme, qui devient maintenant encore plus complexe : A l'AG de l'année dernière, le voisin a parlé d'un "devis" qu'il avait depuis 10 ans. Il est donc possible qu'il ait installé le climatiseur il y a 10 ans -je m'en suis aperçu en 1995 seulement.
Bonjour miko748,
OK avez Zjuto dans ses dernières réponses.
Vous avez tout tracé dans les réponses ci-dessus. Utilisez la jurisprudence que j'ai rapportée se trouvant dans le lien donné par gijoe le 14 juin.
Il ne faut pas s'en prendre au voisin mais à votre syndic qui est nul de chez nul et ne fait pas appliquer les dispositions du RdC. LUI SEUL EST RESPONSABLE DE SA GESTION. Le CS se pousse aux fesses et contrôle sa gestion.
Le syndic a été éjecté de la société. Cette société est toujours votre syndic ? Lui n'étant qu'un représentant de la société ?
A vous de faire en sorte que cette résolution soit portée à l'OJ d'une AG et votée dans les règles en application de l'art. 25b de la loi de 1965. Il faut que le syndic réagisse immédiatement. Votre rôle est prépondérant. Servez-vous en.
A bientôt...
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miko748
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 17 juin 2004 : 21:53:39
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Merci ZJUTO et DU31 - après un entretien parfaitement inutile et décourageant avec l'ARC cet après-midi, vous me rendez plus optimiste.
Je vais donc suivre "l'enchaînement logique", en y intercalant un RV avec le "conciliateur" de la mairie. Notre RdC stipule une tentative de résoudre les différends avec un "médiateur". Ce "conciliateur" sera donc mon "médiateur", sauf si vous le déconseillez - ?
DU31 : En ce qui concerne les obligations du syndic, oui, évidemment, tout cela, c'est son boulot. GIJOE a peut-être plus de chance côté syndic, mais que faire s'il ne bouge pas, ou pire (comme dans mon cas), s'il fait carrément obstruction ? L'attaquer en justice ? Bien sûr... notre syndic est un mammouth de la profession qui en a vu d'autres, et franchement, je ne me sens pas de taille (moyens financiers et autres). Et n'oublions pas que personne n'a bougé pendant toutes ces années pour m'appuyer - ni au CS, ni parmi les copropriétaires. J'ai quand même rallié tout le monde pour changer de syndic - sur ce point, il y a accord (quasi) général. Mais comme j'ai dit, après une année d'inaction totale, le gestionnaire "Homme Invisible" responsable de notre immeuble vient d'être licencié (par le syndic). Le nouveau gestionnaire (toujours du même syndic et vu la semaine dernière) n'est au courant de rien de rien (ni climatiseur ni tous les travaux d'entretien en attente depuis 3 ans et listés expressément pour le syndic en juin 2003). Donc, parmi les x manquements à ses obligations, le syndic n'a pas encore convoqué le Conseil pour préparer l'AG. Puis en juillet et août, 80% des copropriétaires ici sont absents - l'AG ne se tiendra donc pas avant septembre. (Sur ce point, un autre syndic m'a expliqué que l'AG "doit" se tenir 6 mois après la clôture des comptes, "mais enfin, puisqu'il n'y a pas de sanction prévue par la loi...")
Enfin, je crois qu'il est dans mon intérêt d'agir avant l'AG, et j'espère que vous avez raison sur la question des 10 ans.
A suivre...
Encore merci, et bonne chance, GIJOE !
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