****JavaScript based drop down DHTML menu generated by NavStudio. (OpenCube Inc. - http://www.opencube.com)****
ATTENTION : Le Forum
dUniversimmo
a migré sur une nouvelle
plate-forme, sécurisée, et à la pointe de ce
qui se fait en matière de forums de discussion. Pour
découvrir le nouveau Forum : cliquez
ici - découvrez aussi le "Portail"
de cette nouvelle plate-forme Petite contrainte dont nous vous demandons de ne pas nous tenir rigueur,
liée à notre souhait de nettoyer un fichier de membres
alourdi par le temps :
la nécessité, si vous étiez déjà
enregistré(e) dans lancien forum, de vous ré-enregistrer
sur le nouveau , si possible en conservant le même identifiant
(pseudo). Ce
forum est désormais fermé, mais il restera consultable
sans limite de durée à lurl : http://www.universimmo.com/forum Les
adresses et les liens que vous avez pu créer vers ses sujets
restent bien entendu totalement opérationnels.
Par contre tous les nouveaux sujets doivent être
créés sur la nouvelle plate-forme. Pour
toutes remarques, questions ou suggestions concernant cette migration,
nous vous proposons un sujet dans la section « A
propos de ce forum »
Bon surf
! Léquipe Universimmo
Il est recommandé pour apprécier le site d'avoir une résolution d'écran de 1024x768 (pixels/inch) ou Plus..
Afin de mettre en place une cloture, je désirerais borner la limite séparative pour anticiper toute demande de démolition de mon voisin (il m'en a déjà menacé).Comment procéder alors qu'il refuse l'existence d'une cloture ? De plus, il a fixé une balançoire dans un mur aveugle m'appartenant balançoire que nous avons apperçu alors qu'il ouvrait son portail (poteau de 10 sur 10 enfoncé et bétonné sans autre support que le mur m'appartenant);Il nie les faits. Comment faire en sorte de lui faire retirer cette balançoire sans autre preuve tangible que celle de l'avoir aperçue? merci de vos conseils. Kali.
Le bornage peut soit être demandé d'un commun accord, soit réalisé sur convocation. Dans le 1er cas, vous partagez les frais, dans le seond cas, c'est vous qui payez. Cependant dans tous les cas, il est réalisé. Pour cela, vous devez contacter un géomètre expert.
Ensuite, lorsque cela sera fait, vous pourrez déposez en mairie une déclaration de construction de clôture et respecter les délais légaux de réclamations. Vous devriez normalement arriver à vos fins.
Enfin, en ce qui concerne la balancoire, vu la typologie de construction, vérifiez en mairie si il a fait une déclaration préalable de travaux. Vous pourrez toujours demander au service urbanisme une conciliation amiable sur convocation.
Si votre voisin est un emmerdeur, c'est le meilleur moyen de lui rendre la monnaie! Conformément à l'article 646 du code civil, tout propriétaire peut exiger le partage des frais avec les voisins concernés s'il souhaite borner sa/ses limite(s) séparative(s). Vous demandez donc un devis au géomètre du secteur, en lui précisant qu'il note sur le devis la part de chacun (50/50). Vous envoyez copie du devis en RAR au voisin en le mettant en demaure d'accepter la mission du géomètre dans un délai à préciser ou de proposer un autre devis s'il le souhaite. Faute de réponse, vous saississez le TGI pour un bornage judiciaire. Les frais de bornage qui en découleront resteront partagés, mais les frais de justice (incluant les votres) seront sur décision du juge à la charge de votre voisin qui est fautif.
Citation :Le droit de borner permet de définir de manière très précise la limite séparative entre deux propriétés privées. Il est matérialisé par la pose de bornes.
Le bornage n'est pas obligatoire. Si deux voisins sont d'accord sur leur limite séparative, rien ne les oblige à faire réaliser un bornage avant de clôturer.
Autre possibilité : le bornage peut être amiable. C'est le cas lorsque d'un commun accord deux voisins s'adressent à un géomètre expert afin qu'il détermine l'exacte ligne séparant leurs deux fonds. Le géomètre, après examen des titres de propriété, du plan cadastral, et après s'être rendu sur le terrain, rédige un procès-verbal de bornage. Une fois signé par les parties, ce procès-verbal fera foi entre elles. Pour devenir opposable aux tiers, il devra être inscrit au rang des minutes d'un notaire.
Si votre voisin refuse le bornage à l'amiable, vous pouvez le contraindre à borner. Vous procéderez alors à un bornage judiciaire. Vous vous adresserez au tribunal d'instance pour qu'il désigne un géomètre expert qui réalisera les travaux. Le tribunal fixera ensuite les limites séparatives entre les deux terrains.
Pour être opposable aux tiers, le bornage judiciaire doit faire l'objet d'une publication.
Sachez que :
le jugement rendu dans le cas d'un bornage judiciaire est susceptible d'appel ;
les frais de bornage sont partagés en cas de procédure amiable ; en cas de bornage judiciaire, ils sont répartis entre les deux propriétaires par le tribunal, dans des proportions qui peuvent être inégales.
Textes de référence article 646 du code civil
Je suis très intéressé par d'autres infos que vous auriez.
J'ai sous la main le mémento DALLOZ "Institutions judiciaires" qui précise :
Citation :Compétence du TI : a) compétence générale: ………… b) compétence spéciale diversifiée : - actions immobilières possessoires - actions en bornage - contentieux des baux d'habitation - contentieux du crédit à la consommation - contentieux électoral social ………………………… c) ordonnances de référé, d'injonction de faire, de payer, etc ……..
C’est ce qu’indique Rochar qui est exact : l’article R321-9 du Code de l’Organisation judiciaire, qui est un des articles de ce code fixant les compétences d’attribution des TI, prescrit en effet ce qui suit :
Citation :Article R321-9
Le tribunal d'instance connaît, à charge d'appel :
1º (Abrogé) ; 2º Des actions possessoires ; 3º Des actions en bornage ; 4º Des actions relatives à la distance prescrite par la loi, les règlements particuliers et l'usage des lieux, pour les plantations d'arbres ou de haies ; 5º Des actions relatives aux constructions et travaux énoncés dans l'article 674 du Code civil ; 6º Des actions relatives à l'élagage des arbres et haies, et au curage des fossés et canaux servant à l'irrigation des propriétés ou au mouvement des usines et moulins ; 7º Des contestations relatives au drainage et à l'assainissement des terres ; 8º Des contestations relatives aux indemnités auxquelles peuvent donner lieu l'élargissement ou l'ouverture du nouveau lit d'un cours d'eau non navigable, ni flottable, ainsi que les servitudes nécessaires pour l'exercice du hâlage sur les rivières navigables et flottables ; 9º Des contestations concernant le refus de payer les droits de douane, les oppositions à contrainte, la non-décharge des acquits-à-caution et les autres affaires de douane ; 10º Des demandes en paiement des droits de place et de stationnement perçus par les communes ou par leurs concessionnaires ; 11º Des contestations relatives au maintien de l'indivision, à l'attribution et à la fixation de la valeur de l'immeuble en matière d'habitation individuelle à loyer modéré ; 12º Des contestations relatives au maintien ou à la continuation de l'indivision et au règlement de l'indemnité pour ajournement du partage en matière de bien de famille insaisissable ; 13º Des contestations relatives au règlement des indemnités allouées en raison de la servitude du survol des téléfériques ; 14º Des contestations relatives à l'exercice de la servitude de débroussaillement en bordure des voies ferrées et au règlement des indemnités ; 15º Des contestations relatives à l'établissement et à l'exercice des servitudes instituées par les articles 123, 124, 126, 127, 135, 136 et 137 du Code rural, ainsi qu'aux indemnités dues en raison de ces servitudes ; 16º Des contestations relatives aux servitudes établies au profit des associations syndicales prévues par la loi du 21 juin 1865.